Les locaux du lycée Kodonso de Djelibougou a abrité le samedi dernier à une conférence débat sur l’éducation et la crise au Mali. La dite conférence débat était organisée par le collectif des associations et mouvement des jeunes de Bamako et environ (festi-school) sous la houlette de son président M. Ousmane Touré dit Tonton animateur de son état.
Cette conférence première du genre était animée par M. Maouloud Ould Ben Kadra qui portait sur le thème « l’éducation et la crise au Mali, la situation des élèves ressortissants des régions du nord ». Faut-il le rappeler que c’est grâce au processus de la décentralisation qui a permis de remodeler le paysage administratif du Mali en 703 communes dont 607 communes rurales et 96 communes urbaines, 49 cercles, 8 régions et un district de Bamako. A noté que la première rébellion qui date de 1963 a été bien maté en 1964 par le premier président de la première république qui avait en son temps créer une suspicion entre les communautés blanches du nord (touareg)et les pouvoir publics. Quant à la deuxième rébellion qui date de 19990 avait aussi été réprimée en son temps par le GMT.
Pour le conférencier M. Maouloud c’est la rébellion qui a entrainée la crise scolaire et aussi décrier le programme décennal pour l’éducation (PRODEC) qui avait été initie par SEM AOK d’une période de dix ans qui aboutit à la décentralisation et la déconcentration qui est corolaire de la déroute du système éducatif de notre pays. Selon lui les conséquences de la crise sur l’éducation au niveau des trois régions sont énormes qu’on ne peut même pas en parler sans avoir de la peine et de la pitié pour ses élèves déplacés de ces trois régions qui vivent actuellement des calvaires pendant ces temps.
Un des temps fort de cette conférence a été la remise d’attestation de tableau d’honneur aux meilleurs élèves des établissements partenaires et de diplôme de reconnaissance à certains établissements qui ont participé à cette première édition de FESTI-SCHOOL.
Amadou Camara