Le directeur adjoint des opérations du CICR, Régis Savioz, a expliqué aux médias les missions urgentes de sa structure au Nord-Mali au cours d’un point de presse mercredi dernier à l’hôtel Salam.
Cette visite de dix jours sur le terrain des opérations a permis le directeur de d’imprégner davantage sur la situation humanitaire dans la partie septentrionale de notre pays.
Selon le conférencier, l’intervention militaire a donné une autre version des faits. “Les communautés sont durement touchées ; elles ont besoin de nourriture, d’eau et de soins de santé. Elles doivent aussi pouvoir retrouver une certaine autonomie pour pouvoir à terme subvenir à leurs propres besoins”, a déclaré Régis Savioz.
Avec un accès très difficile et des services de base perturbés, les villes du Nord connaissent une pénurie d’eau potable et de soins de santé. L’électricité, qui était fournie par secteur, n’est plus fonctionnelle. La station de pompage ne marche plus comme il faut. S’y ajoute le retour des déplacés et réfugiés.
Pour faire face à ces urgences, le directeur adjoint des opérations a précisé que le Comité international de la Croix-Rouge va renforcer ses capacités en termes budgétaire et matériels dans les structures de Gao, Tombouctou et Kidal. Cette assistance se fera avec le CICR-Mali et sera axée sur 9 centres de santés, hôpital de Gao, la distribution des semences, la vaccination et des forages.
Le coût de cette opération est évalué à 64 millions d’euros, soit environ 33 millions d’aide supplémentaire. “Les communautés sont durement touchées. Elles ont besoin de nourriture, d’eau et soin de santé. Elles doivent aussi pouvoir retrouver une certaine autonomie pour pouvoir à terme subvenir à leurs propres besoins”, a déclaré Régis Savioz le directeur adjoint des opérations du CICR.
Malick Diallo
MAIS OU EST PASSE LE QATAR ?
IL DONNE PLUS MAINTENANT QUE SES AGENTS ONT ETE BATTUS.
Comments are closed.