Le chérif de Nioro en colère contre le RPM

Le chef de la communauté des Hamallistes du Mali, le chérif de Nioro Cheickna Ould Hamalla Haïdara dit Bouyé, est très fâché contre le RPM. Et contrairement à ce qui se disait dans les « grins » à Bamako, le chérif de Nioro n’a rien contre le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.

 

 

Selon des sources proches de l’entourage de Bouyé, ce dernier serait en colère contre un membre du Gouvernement d’Oumar Tatam Ly et proche d’IBK.

 

En effet, selon nos sources, le guide des Hamallistes n’a pas du tout apprécié le fait que le ministre Téréta ait refusé que le RPM s’allie avec certains de ses disciples lors des dernières législatives. Il nous est revenu que  ce dernier s’est opposé à l’alliance du RPM avec des proches du chérif dans certaines circonscriptions électorales. Il s’agit, entre autres, de Banamba et Niono où le ministre Téréta a refusé la main tendue des Hamallistes. Ce qui a provoqué l’ire de l’homme de Dieu à Nioro.

 

C’est pourquoi, il a profité de la célébration du Maouloud 2014 pour dénoncer cette attitude du ministre du  développement rural. Il en a également profité pour clarifier sa relation avec le Président IBK. Il a, en effet, précisé que rien ne l’oppose au locataire de Koulouba qu’il a soutenu lors de la présidentielle.

 

 

CNID : l’étonnante démission Modibo Kadjogué

 L’ancien Secrétaire général du CNID et  démissionnaire du parti du soleil levant, Modibo Kadjogué, non moins Directeur Général  de l’Office Malien pour l’Habitat, est dans une très mauvaise posture. Et  pour  cause : l’homme n’arrive pas à justifier   sa  démission du parti de Me Mountaga Tall. Il n’est même pas enclin à aborder la question relative à  son départ du CNID.

 

 

Au parti du soleil levant, on s’interroge encore sur les raisons de sa démission du parti qui lui a tout donné. «En tout cas, au CNID, personne ne sait ce qu’on lui a fait», nous a confié un responsable du CNID. Lui-même, plusieurs fois interpellé par la presse sur le sujet, a préféré éviter de parler de sa démission.

 

 

 

Les FARE en congrès les 1^er, 2 et 3 mars : une rencontre sur fond de divergence de vue

 Le parti de Modibo Sidibé s’active pour organiser son premier congrès, prévu pour les 1^er, 2 et 3 mars prochains. Cette rencontre intervient au moment où les amis de l’ancien Premier ministre traversent une profonde crise. En effet, l’espoir nourri par les géniteurs de cette formation politique est en train de fondre comme beurre au soleil. A sa création, ses fondateurs l’avaient conçue pour être une grande formation politique capable de concurrencer les grands partis politiques de notre pays. Mais l’échec de leur mentor lors de la dernière présidentielle a fini par saper le moral de la troupe.  Du coup, depuis ce revers, le parti tergiverse dans ses décisions. Ce qui a donné lieu à une cacophonie au sein de son instance dirigeante. Pendant que le candidat Modibo Sidibé et son proche entourage appelaient à voter pour le candidat de l’Urd au second tour, une autre tendance du même parti soutenait le candidat du RPM. Ce même spectacle a continué quand il s’est agi pour le parti de choisir entre l’opposition et la mouvance. La semaine dernière, le secrétaire général des FARE, Farouk a abandonné le navire de ses amis en train de tanguer. Ce congrès qui se profile à l’horizon va se tenir dans un climat de divergence d’approche. Le parti de Modibo va-t-il volé en éclat? Ou encore, ces cadres et non des moindres vont –ils prendre la clé  des champs? Wait and see!

Rassemblées par Youssouf Diallo   

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