Le 08 Mars et les femmes maliennes :Elles étaient encore au rendez-vous du folklore !

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Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, a célébré la Journée internationale de la femme, hier mardi 08 mars. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de la République, Amadou Toumani Touré accompagné de son épouse. Le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Maiga Sina Damba, était naturellement de la partie.

La date du 8 mars constitue une occasion pour les femmes du monde entier d’évaluer le progrès social des femmes, notamment en matière de l’équité genre. Cette année, c’est autour du thème : " promotion d’un accès égalitaire pour les femmes au plein emploi et à un travail décent" que les dames se sont retrouvées.Selon la ministre de la promotion de l’enfant et de la famille, la fête des femmes de cette année est une exception dans la mesure où elle coïncide avec le lancement de l’Onu-Femmes qui sera la nouvelle entité dédiée aux femmes par les Nations-Unies.  Rappelons que la création de cet organisme est intervenue le 24 février 2011 lors de la 55ème session des Nations-Unies sur la condition de la Femme. En effet, selon le secrétaire général des Nations-Unies M. Ban Ki Moon : " les gouvernements qui n’investissent pas dans les femmes perdent un grand potentiel ". Certes, l’accès égalitaire au plein emploi et au travail décent est un vecteur sûr de promotion de la femme, cependant, il demeure un sérieux problème pour la gent féminine, bien qu’elle participe énormément au processus de développement de notre pays. Par contre, la célébration de cette fête ne donne lieu qu’à des cérémonies festives : danse et chant. Les femmes maliennes m’ont pas manifestement bien appréhendé tout le sérieux de leur lutte, le moins qu’on puisse constater.

Aliou Touré.

1ère édition du Concours ”Plume au Féminin,

 

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Fatoumata Dembélé du lycée Louise Oumet remporte le 1er prix

Initié par l’hebdomadaire Waati, la première édition du concours interscolaire intitulé " Plume au Féminin " a connu son épilogue, lundi dernier à la Maison de la presse. On notait la présence du président de la Maison de la presse, Makan Koné, le Directeur de publication du journal Waati, initiateur du concours, Checik Chérif Haïdara, Aissata Cissé, doyenne des femmes journaliste au Mali, Mme Diaby Makoro ou encore Alfousseyni Sidibé représentant le ministère de la Communication et des nouvelles technologies. C’est Fatoumata Dembelé du lycée Louise Oumet qui a remporté le 1er prix, un ordinateur portable plus une somme de 50 000 F offerte par Mme Diaby Makoro, Directrice de publication de Kabako. Fatoumata Sissoko du lycée Papillon arrivée en 2è position a empoché 250 000 F Cfa alors que Mariam Tangara du lycée Papillon arrivée en 3è position a reçu 75 000 plus un téléphone portable et une puce. Ramata N’Diaye du lycée Horizon, 4è, a eu 50 000 F plus un téléphone, la 5è place est occupée par Louwé Samanta du lycée Banassou. Elle est récompensée d’une enveloppe de 25 000 plus un téléphone. Enfin Fatoumata B.Sidibé, 6, s’est contentée de 25 000 F. Notons que toutes les participantes ont reçu un dictionnaire.

Le thème du concours était : " scolarisation des filles, quelle importance ? Le concours est organisé pour créer l’engouement de l’écriture chez les filles. Ils sont 14 établissements de l’enseignement secondaire général technique et professionnel à avoir pris part au concours, qui  a eu lieu le 6 février dernier à la Maison de la presse. 26 sur un total de  2

 

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Dans sa brève allocution, l’initiateur du concours, Cheick Chérif Haïdara, a souligné que l’objectif de la compétition est de pousser les filles à s’intéresser aux lettres et à la profession de journalisme, car a-t-il martelé, peu de femmes évolues dans la presse écrite. 

Quand à la doyenne des dames de la presse, Cissé Aissata, dira que cette initiative heureuse mérite d’être accompagnée par nos plus hautes autorités.

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