L’avortement médicamenteux correspond à l’interruption volontaire d’une grossesse provoquée par les médicaments. Par le fait que l’avortement reste un acte non autorisé dans notre pays, les jeunes filles y s’adonnent généralement dans la cachette avec des médicaments non conseillés. De bouche à oreille elles n’ont aucune crainte de préparer leur potion à la maison sans l’aide d’un médecin pour tenter d’interrompre une grossesse non souhaitée. Dans la plupart des cas, elles périssent avec le fœtus résistant.
L’avortement médicamenteux reste longtemps un sujet tabou. C’est devenu une pratique qui ne dit plus son nom, alors qu’il est non seulement dangereux pour la vie de la femme, mais entraine beaucoup de conséquences dont la stérilité. Pourtant on en parle partout et sans se gêner. De nos jours, l’avortement se pratique n’ importe comment dans les hôpitaux, cliniques et pires, dans les endroits où l’hygiène ne règne pas. Maintenant les jeunes filles sont devenues leur propre médecin, se faire avorter par soi même sans l’aide d’un spécialiste est monnaie courante. Elles ont tendance à se faire avorter par des médicaments, aliments ou produits indiqués entre copines dans les causeries. Par peur et crainte, ces jeunes filles prennent ces potions auto- médicamenteuses qui leurs coûtent la vie. Le comble est qu’elles font souvent le mélange des médicaments traditionnels (plantes) avec soit des médicaments modernes (nivaquine…) ou aliments (miel ou boisson Coca-Cola) dans le seul but de se faire avorter.
« Je n’approuve pas cette pratique des jeunes filles qui avortent à la maison. Elles se tuent banalement. L’avortement médicamenteux par soi même est un acte qui tue facilement ou mène à la stérilité totale. Les conséquences sont énormes. Le pire est que d’autres mêmes vont jusqu’à écraser des bouteilles en poudre pour ensuite l’utiliser, ou prendre des comprimés, comme la nivaquine de façon excessive pour faire tomber la grossesse » regrette Assetou Koné, une étudiante dans un quartier populaire de Bamako. Selon elle, certaines font le tout pour le tout afin de freiner l’évolution d’un fœtus non désiré. Comme prendre du vinaigre et tout autre médicament déconseillé aux femmes enceintes. En la matière, des dames s’insurgent en conseillères pour amener les soucieuses à interrompre leur grossesse. Le mal est encore que les conseils donnés par les unes et les autres ne sont généralement pas du tout bons. A tout cela s’ajoute la consommation abondante des médicaments amers, comme les feuilles de plantes reconnues comme telles.
A en croire madame Sidibé Mamou, enseignante de son état, une fois sa servante a essayé d’interrompre sa grossesse par des médicaments pris n’importe comment. « Elle a bu beaucoup du détergent ’’bloua’’ pour avorter. Donc cela n’a pas réussi et elle est tombée gravement malade. C’est un phénomène que les jeunes filles doivent ignorer et se rendre dans les hôpitaux pour chercher à comprendre la santé de reproduction» affirme-t-elle.
Cette pratique doit être sanctionnée sévèrement
Le constat est que, ce sont les grossesses non désirés qui poussent les jeunes filles à le faire. En effet, ces filles sont généralement âgées de 15 à 20 ans. Ce phénomène est dû aussi au manque de communication entre les parents et leurs enfants. Le sujet de sexe n’est plus un sujet tabou et cela leur évite certaines choses qui pourront mettre leur vie en danger.
Aoua Traoré
A la fin des années 90′ à Bamako, une travailleuse saisonnière communément appelée “bonne”a failli y laisser la peau: la pauvre pour avorter a avalé 33 comprimés de nivaquine.Elle s’en est sortie par miracle tandisque le fœtus (comme prévu) n’a pas survécu à l’overdose ….. 😥 😥 😥
Nos parents et grands parents ne parlaient jamais “sexe” avec leurs enfants et pourtant il y avait peu de jeunes filles qui tombaient en grossesse malgré la liberté de repprochement avec les jeunes garçons.
Les enfants d’aujourd’hui pensent qu’ils sont plus malins que leurs parents et ce dans tous les domaines. Ils ont plus confiance aux films bréziliens qu’en leurs parents quils considèrent comme depassés.
Les jeunes filles se regroupaient chez une marraine qui leur donnait la bonne éducation. Les contes racontés nuitamment étaient leur film et toutes avaient de la considération envers leur égérie.
Salut “tougnatiki”.Ne parle pas de contes ici sinon on ve te traiter de “dépassé” tout comme moi.Après ces films brésiliens, on est encore étonné de voir des bouts de saillants à peine cachés par des strings partout dans cette poussière rouge de notre capitale.Ne soyons plus étonnés non plus de voir même des pédé (gays & lesbiennes) se revendiquer comme tels parmi nous et dans nos villes alorsqu’il y a aucun mot dans aucune de nos langues locales pour désigner ce phénomène qui nous est directement venu du sénégal (Gor-Djiguène=garçon-fille en oulof).Aujourd’hui, quand tu craches à Bamako, ça tombe sur des bouts de fesses de nos filles et nos soeurs.Va sur FB.Tous ces seins nus et ces fesses en l’air c’est des filles renoi.Quand nous nous rentrons dans une chose, il faut qu’on en fasse trop nous les renois comme pour montrer aux autres qu’ils n’ont pas “évolués” eux…. 😥 😥 😥
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