L’auto-sabotage : Ce qu’en pense le Dr. Sidibé

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Avez-vous remarqué que nous sommes notre pur ennemi ? Nous arrive-il pas souvent, de nous mettre nous-mêmes, des barres dans nos roues ?

On nous présente une opportunité extraordinaire, nous la déclinions en pensant que nous ne sommes pas à la hauteur de la dite. Nous nous avons l’idée parfaite pour notre entreprise et nous nous abstenons en  nous disant que les autres ne la trouvent pas si bien. Nous souhaitons régler une situation dans notre famille et nous avons la solution mais nous  ne faisons rien par ce qu’à la dernière minute nous nous sommes dit que ce n’est pas la peine. Nous nous auto-sabotons au quotidien et nous en souffrons du regret de ces décisions (ou  indécisions).

Dans cette spirale, nous ne savons pas pourquoi notre vie est loin de celle que nous voulons. Nous cherchons des solutions que nous n’adaptons jamais. Nous avons des problèmes avec des solutions idoines qui ne sont jamais mises en application et nous nous plaignons.

En lisant ces mots, j’espère sincèrement que nous aurions le déclic, pour stopper notre auto-sabotage. Je reconnais que je suis un maitre dans le domaine. Ouvrons nos regards et découvrons ces dangers qui ruinent nos quotidiens ?

Qu’est-ce que l’auto-sabotage ? 

L’auto-sabotage est l’ensemble de comportements, d’habitudes et d’attitudes qu’une personne possède, qui l’empêchent d’avoir la vie à laquelle elle aspire. Cette attitude comportementale nous prive de bonheur, de liberté d’être, d’aimer, d’avoir des relations saines.

Son arme favorite, c’est la peur surtout la peur du changement. Ce parasite crée la pagaille, la désinformation, le  manque de clarté et de confiance en soi ou de la méfiance.

Il se manifeste par l’indécision et le doute qui engendrent de la frustration.

Cette création de l’ego se sert des émotions comme la culpabilité, l’inaction ou au contraire la suractivité, le jugement, la honte, la critiques, la colère, la violence, la dépendance, l’isolement….

Ces aliments sont la peur du rejet, de l’abandon, de la souffrance, de l’échec et même souvent du succès.

Les mécanismes de l’auto-sabotage : 

Comprendre les mécanismes de l’auto-sabotage permet d’entreprendre des véritables solutions  pour vaincre cet ennemi silencieux qui ruine nos vies. Ces destructeurs intérieurs ne viennent pas naturellement. Il s’agit des mécanismes développent dans notre enfance, souvent venus de nos parents ou de notre environnement social.

C’est un problème au niveau du subconscient dont la raison se trouve dans le système énergétique corporel et appelé plus communément en psychologie “l’inversion psychologique”.

  • L’auto-sabotage est de systématiquement gâcher les actions que nous avons entreprises dans l’anticipation d’un éventuel danger (le cerveau surestime les menaces et sous-estime les ressources dont nous disposons).
  • C’est un mécanisme déclenché par la peur qui vise à se protéger du risque de ressentir de la douleur en cas d’échec (nous gardons en mémoire nos besoins non satisfaits du passé et les projetons dans le présent même s’ils ne sont plus une réponse adéquate à la réalité de la situation).
  • Il est aussi la voix de la peur, ce discours intérieur négatif et automatique basé sur nos croyances qui empêche la réalisation d’actions nécessaires à la résolution d’un problème.
  • Enfin, c’est un mécanisme mental qui s’oppose au changement et en particulier à notre évolution en nous maintenant dans une zone de confort.

Exemple : si je perds du poids, je vais le reprendre et je devrai trop dépenser pour me refaire une nouvelle garde-robe ou bien si je perds du poids, mon mari va recommencer ses crises de jalousie ou bien si je perds du poids les gens diront que mon mari ne prend pas soins de moi.

Nous  n’avons souvent pas conscience de la façon dont nos actions (ou inactions) affectent nos vies. La seule chose que nous savons faire, c’est nous plaindre que les choses ne marchent pas, qu’on n’a pas de chance ou tout simplement pas ce qu’il faut pour réussir. Alors nous agissons de manière à nous assurer de notre échec par inversion psychologique.

Il y a un adage populaire chez nous qui dit : « tout ce que tu fais, tu le fais pour toi »

Le problème réside dans le fait que nous ne parvenons pas à comprendre que c’est nous et nous seuls qui créons notre propre situation à travers des actions destructrices telles que la procrastination, la compulsion ou l’addiction et qu’il ne faut pas en aucun cas se culpabiliser mais corriger le mécanisme déclencheur en cause.

Comment identifier nos mécanismes d’auto-sabotage :

3 facteurs permettent d’identifier un mécanisme d’auto-sabotage : 

  • Lorsque nous avons un dialogue intérieur négatif avec des critiques et des jugements, que nous nous inventons des excuses.
  • Au niveau des émotions : nous nous sentons frustrés, inquiets, insatisfaits, nous avons peur ou bien nous doutons, de sorte que nous n’arrivons plus à prendre de décisions.
  • Lorsqu’une situation problématique se répète encore et encore.

La présence d’un seul de ces facteurs indique une cause d’auto-saboteur. Le plus vicieux, c’est qu’ils interagissent entre eux.

Comment éliminer les mécanismes d’auto-sabotage :

Posons-nous cette question : si quelqu’un d’autre nous fasse ce que nous nous faisons, comment nous la prendrions ?

  • Identification du mécanisme
  • Sortir du déni le concernant
  • Révision de fausses croyances
  • Prendre conscience de l’impact de nos émotions sur nos vies

Technique de libération des auto-saboteurs :

  • Le triangle de Karpman : victime-persécuteur et sauveur
  • Les affirmations positives

Conclusion

Aujourd’hui, il n’appartient qu’à nous de prendre conscience du danger que nous représentons pour nous même et de l’éliminer. Choisir de comprendre nos blocages et prendre le temps de les corriger, est une tâche qui nous incombe pour notre bien-être et celui de notre entourage. Vivre une vie épanouissante n’est nullement la responsabilité du chef d’état mais celle de chaque individu. Même saboter les autres est loin d’être une bonne idée à for théorie s’auto-saboter.

Dr. Sidibé M. A.

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