Dans le cadre des festivités de la journée internationale de la femme, l’épouse du Chef de l’Etat, Mme Kéïta Aminata Maïga, a présidé la cérémonie d’ouverture officielle de réflexion sur «l’autonomisation économique de la femme et l’accès à l’école des jeunes filles: vecteurs d’émergence». C’était le mardi 7 mars, à l’hôtel Laïco Amitié de Bamako.
A l’instar des autres pays d’Afrique et du monde, le Mali a célébré, le mercredi 8 mars 2017, la journée internationale de la femme sous le thème: «L’autonomisation économique de la femme et l’accès à l’école des jeunes filles: vecteurs d’émergence».
Mme Kéïta Aminata Maïga, l’épouse du Président de la République, a présidé la cérémonie d’ouverture solennelle des travaux à l’hôtel de l’Amitié, le mardi dernier, en présence de la Ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Bah ; des membres du Gouvernement ; de l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la femme, la paix et la sécurité ; du Représentant résident de l’ONU/Femmes ; des Représentants d’ONG et associations féminines et de plusieurs personnalités de marque.
Tout d’abord, l’épouse du Président de la République s’est dit honorée de recevoir les éminentes personnalités qui ont bien voulu faire déplacement Bamako pour réfléchir sur des questions des plus cruciales et des plus urgentes qui interpellent toutes les sensibilités à ce stade de l’évolution du continent.
Il s’agit du thème retenu pour cette édition 2017 : «L’autonomisation économique de la femme et l’accès à l’école des jeunes filles: vecteurs d’émergence».
La Première Dame du Mali a saisi ce cadre de réflexion pour saluer l’engagement de toutes les femmes du Monde qui œuvrent sans cesse pour la promotion du Genre.
Pour Mme Kéïta Aminata Maïga, non moins Présidente de l’ONG AGIR, l’atteinte des Objectifs pour le Développement Durable, passe inévitablement par une autonomisation de la Femme et la scolarisation de la fille, vecteurs d’un équilibre économique et social.
Dotée des ressources nécessaires
Mieux, elle estime que si la femme est dotée de ressources nécessaires, elle est prête à améliorer la qualité de sa vie et celle de ses enfants.
S’agissant de l’égalité des sexes, l’épouse du Président de la République est convaincue qu’elle passe forcément par l’éducation qui joue un rôle clé dans les progrès.
Suivant ses explications, elle permet «d’émanciper les filles, leur apporter les compétences et connaissances nécessaires pour rester en bonne santé, être capables de prendre des décisions quant à leur vie, sécuriser un emploi mieux rémunéré et être actives dans le développement de leur communauté et de la société en générale». Pour elle, l’éducation de la fille est, donc, un droit humain fondamental et une exigence pour le développement harmonieux de notre pays.
Aux dires de l’épouse du Chef de l’Etat, dans la mise en œuvre des plans d’émergences, y compris les enjeux, les Etats africains sont partie prenante de toute initiative dont la finalité est de favoriser la participation des filles et des femmes à relever les défis du moment.
A ce niveau, elle a salué les efforts du Gouvernement pour toutes les mesures politiques et institutionnelles prises dans ce domaine.
Les défis persistent
Cependant, les défis persistent, reconnait-t-elle. Puis, elle ajoute que, malgré les progrès notoires, en ce 21e siècle, les femmes et les jeunes filles restent victimes d’assez de cas d’inégalités dans des formes à la fois perverses et beaucoup de filles n’ont pas la chance d’aller à l’école et celles qui y ont accès n’arrivent pas toutes à achever le niveau fondamental pour des multiples raisons parmi lesquelles les contraintes socioculturelles qui occupent une place prépondérante.
«A l’image des autres femmes du continent, la femme malienne entreprend dans tous les domaines surtout dans les filières liées à l’Agriculture, souligne l’épouse du Chef de l’Etat qui reconnait que l’activité entrepreneuriale au féminin reste caractérisée par la prédominance de l’informel, souvent non créatrice d’emplois, moins rentable et peu résistante aux conjonctures économiques».
Enfin, la Première Dame dira que la tenue de cet évènement de haut niveau dans notre pays offre un cadre de réflexion sur toutes les questions liées à la promotion de la femme par une autonomisation économique ainsi que l’accès à l’école de la fille.
Amara BATHILY