L’Assurance Maladie Obligatoire : Pour les non adhérents, l’heure est aux remboursements

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Nombreux sont les professeurs grévistes très remontés contre certains de leurs camarades très minoritaires, se disant militants de la COSES et qui n’observent pas le mouvement. Il a été établi que ceux-là qui n’observent pas la grève sont tout simplement assistés par une sorte de peur ; peur de prélèvement des jours de grève sur leur salaire. Cette attitude négationniste, parce que créant la démobilisation, ressemble purement et simplement au comportement d’un déserteur qui abandonne les autres sur le champ de bataille.

Il est acquis que lorsque l’on relève d’un syndicat auquel on a volontairement adhéré, il faut savoir se faire l’écho des mots d’ordre de cette structure pour faire honneur au moins aux dirigeants sur lesquels on a placé sa confiance. Quitte à réagir après si l’on avait une position contraire. Toute autre attitude n’est que fuite en avant, basée sur une argumentation qui s’effriterait sous les coups de tout examen sérieux.
Personne ne peut nier le bien fondé de cette grève si l’on tient compte de toutes les péripéties, des mensonges, de la duplicité à l’endroit de ceux qui ont dit volontairement « NON A l’AMO ». Mais nous ne reviendrons pas sur cet aspect.
Les Enseignants nous ont toujours enseignés que ‘’la vie est un combat’’. Que pourront-ils enseigné en classe lorsque devant eux, ils ont jeté à leurs pieds leur arme de combat. Eux qui quelque part ne pourront plus nous créditer cette référence de courage.
Encore une fois, quand on relève d’un syndicat, il faut aller avec ce syndicat advienne  que pourra. Ce qui est à gagner est plus important que ce qui est à perdre et chacun doit oeuvrer pour la victoire.
Lorsque l’on refuse de suivre une grève, lorsque l’on refuse de participer aux différentes marches, il est logique par honnêteté intellectuelle d’être à mesure de renoncer à tout acquis issu du sacrifice des autres. A moins que l’on ne soit une sangsue.
Alors camarades « On ne peut vouloir d’une chose et de son contraire ».
Moïse DEMBELE

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