L’Appel des journalistes de la 9è édition du Festival International de la liberté d’expression et de la Presse (FILEP) à l’endroit des Chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest a été entendu par le président du Burkina Faso. Ce dernier a ordonné la réouverture des frontières terrestres à partir du 1er décembre prochain.
Le Burkina Faso vient de répondre favorablement à l’Appel des participants de la 9è édition du Festival International de la liberté d’expression et de la Presse (FILEP) tenu du 10 au 12 novembre 2021 à Ouagadougou. Rock Christian Kaboré a ordonné la réouverture immédiate des frontières terrestres fermées depuis plusieurs mois. Cette demande de réouverture avait pris une bonne place dans les recommandations du Filep.
Les journalistes pendant les assises n’ont pas manqué de lancer un appel aux chefs d’Etat ouest africaine, pour la réouverture diligente terrestres des frontières. Cette réouverture selon les recommandations du forum doit se faire avec un dispositif de contrôle sanitaire similaire à celui appliqué dans les aéroports afin d’atténuer la souffrance des populations.
Il faut rappeler que depuis près de deux ans les frontières terrestres sont fermées aux déplacements des personnes.
Cette demande de réouverture a été réitérée par les journalistes et une copie remis au ministre de la Communication du Burkina, qui remettra à qui de droit.
Les journalistes estiment la libre circulation des personnes et des biens est un droit fondamental ; que la fermeture des frontières terrestres, constitue un frein à l’exercice de ce droit. Aussi, ont-ils souligné que la fermeture des frontières impacts négativement l’économie des pays ouest africain qui repose essentiellement sur le commerce et l’économie informelle.
Pour les Hommes de médias, la fermeture des frontières terrestres depuis près de deux ans entraine nécessairement les répercussions sur les pouvoir d’achat des ménages. Les participants au Filep sont unanimes que l’ouverture des frontières aériennes apparait dans un contexte comme une discrimination à l’égard des plus démunis, qui sont soumis à des nombreuses formes de raquette aux frontières lorsqu’ils se déplacent.
Cette raquette du se passe très généralement au niveau des frontières sur les voyageurs qui ne disposent pas de certificat de vaccination COVID. Les fautifs payent s’acquittent du paiement de 5 000F CFA pour ensuite continuer leur route.
Il faut dire que la circulation marchande est facteur de structuration spatiale transfortalière.
En ce sens que la mobilité des marchands structure l’espace ouest africain à travers un important maillage du territoire. Selon des spécialistes, les acteurs marchands créent une forte relation entre villes et campagnes, zones de production et centres de consommation et, entre pays, via les frontaliers qui apparaissent aujourd’hui comme un véritable facteur d’intégration territoriale. Par exemple, les marchands installés dans des villes frontalières comme Farafenni, Bansang, Vélingara, Koundara et Mali s’approvisionnent dans des capitales régionales (Kolda, Boké et Labé) et/ou dans les capitales d’État (Banjul, Dakar et Conakry) et acheminent leurs marchandises vers les frontaliers (Diaobé, Fongolimbi, Médina Yoro Foula, Farafenni, etc) où ils sont commercialisés.
A quoi bon que le Burkinabé rouvre ses frontières sans l’ouverture des frontières des autres pays frontaliers. A quand le Mali emboîtera le pas au Burkina ?
A.S.
C est malheureux que les chefs d états africains en particulier de l Afrique de l ouest, manquent souvent de réalisme et de bons conseillers. Tout bon intellectuel et analyste sait que les mesures prises vis à vis du Covid par les pays « développés « visent aussi à étouffer le développement des pays africains, afin de les mettre toujours en retard. Tout intellectuel et bon analyste sait que la libre circulation entre les pays africains n aggravera jamais la propagation du Covid en Afrique.
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