L’hôtel Radisson Blue a abrité, le mercredi 12 décembre 2018, la cérémonie de lancement officiel des activités de la phase II du Projet « La Voix des jeunes». Ce projet est mis en œuvre par le Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD), et financé par l’Union Européenne à travers le fonds fiduciaire pour l’Afrique et par le Royaume du Danemark à plus de 3,2 milliards de FCFA pour une durée de vingt-quatre mois. Dans cette seconde phase, le projet vise à intégrer les organisations de jeunesse dans les processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques de développement en leur faveur. La cérémonie de lancement était présidée par le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, en présence du représentant de la Délégation de l’Union européenne en République du Mali, Salvador PINTO DA FRANÇA, de la représentante de l’Ambassade du Royaume de Danemark au Mali, du chef de mission du centre HD, Moustapha Maïga et d’autres personnalités.
Après les mots introductifs du chef de mission HD, Moustapha Maïga et ceux de la représentante de l’Ambassade du Royaume de Danemark au Mali, le représentant de la Délégation de l’Union européenne au Mali, Salvador PINTO DA FRANÇA a fait savoir que l’origine de ce projet remonte au mois de juin 2016 lorsqu’une quarantaine de jeunes du Sahel a répondu à l’invitation de la Haute Représentante, Vice-Présidente de l’Union Européenne, Federica Mogherini afin de participer à une rencontre d’échange. A cette occasion, dit-il, un échange direct et ouvert a pu être organisé en présence des cinq Ministres des Affaires étrangères des pays du G5 Sahel. Dès lors, a-t-il ajouté, l’ambition de cette action a grandi afin de répondre aux préoccupations relatives au dialogue entre les jeunes et les autorités de leurs pays. Selon lui, la première phase a pris fin avec des résultats satisfaisants et matérialisés par un recueil des préoccupations des jeunes quant à l’éducation et à la formation professionnelle, aux opportunités économiques, à la migration, à la radicalisation, à la participation citoyenne, à la paix et à la sécurité. « La seconde phase qui a débuté sur le terrain le 1er septembre 2018, bénéficie d’un financement du Fonds Fiduciaire d’Urgence de l’Union européenne pour l’Afrique à hauteur de 3,2 milliards de FCFA pour une durée de vingt-quatre mois. L’objectif global de cette phase est d’intégrer les organisations de jeunesse dans les processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques de développement en leur faveur. Le lancement de la 2eme phase du projet qui nous réunit aujourd’hui doit permettre de renforcer l’implication des organisations de jeunesse dans le dialogue avec les autorités qui a été amorcé lors de la 1ère phase. Il s’agira également de faire fructifier le travail effectué et de poursuivre ce travail de dialogue », a déclaré Savado PINTO de l’UE. Enfin, il dira que l’objet de ce projet est aussi de préparer l’élaboration de politiques publiques plus inclusives qui permettent une contribution au développement économique et social des pays du G5 Sahel. Aux dires du Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, le projet « La Voix des jeunes » a permis, dans sa première phase, de mettre en exergue les préoccupations de la jeunesse du Sahel. «Au Mali, ces préoccupations se résument en trois principales : l’éducation et la formation professionnelle ; les opportunités économiques ; la participation citoyenne. La seconde phase du projet permettra de favoriser l’implication de la jeunesse dans le processus de prise de décisions politiques et socio-économiques mais aussi de faciliter la réduction des sources de tensions sociales intergénérationnelles », a souligné le ministre Koïta. Avant de signaler que dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle « Un grand programme de développement du secteur privé et de création d’emplois sera initié et mis en œuvre au profit des jeunes et des femmes pour la période 2019-2023 ». Par ailleurs, il dira qu’il faut aller à l’adéquation emploi-formation. Le ministre a fait savoir que l’ambition des autorités maliennes est de créer 3000 jeunes entrepreneurs au Mali. Au cours de cette cérémonie de lancement, les jeunes venus de divers horizons (Fatoumata Diallo de la diaspora, Mariétou Macalou de Kayes et Sadia Camara du cercle de Kadiolo dans la région de Sikasso) ont formulé plusieurs recommandations à l’endroit des autorités maliennes dont la nécessité d’accroître les infrastructures et équipements scolaires et universitaires. Il ressort du document remis à la presse que le projet intervient dans les 5 pays du G5 Sahel avec un total de 25 régions couvertes (dont 5 régions par pays) avec pour cible 1250 jeunes et 50 jeunes de la diaspora sélectionnés sur la base des critères.
Aguibou Sogodogo
Bonjour
“Financé par l’Union Européenne à plus de 3 milliards”
Peut-on soupçonner que c’est de la corruption ?
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