Lancement du Réseau d’Appui pour une meilleure Gouvernance : Pour booster la bonne gouvernance

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C’est dans les locaux de la mairie de Boulkassoumbougou que le Réseau a été mis sur les fonds baptismaux ce mercredi 13 novembre 2013 pour donner un sens éclairé à la bonne gouvernance dans notre pays. La cérémonie de lancement était co-présidée par El Hadj Mamadou B Keita (parrain), non moins Directeur General de l’ECOSUP Alternance et de Moussa Traoré, président du Réseau.  

 

La promotion de la bonne gouvernance démocratique et des libertés publiques font partie des domaines d’interventions prioritaires du Réseau de même que le renforcement des capacités de la société civile. Ces priorités des nouvelles autorités cadrent tout à fait avec les priorités du Réseau, à savoir construire un développement durable et équitable.

 

L’objectif du Réseau vise le renforcement de l’Etat de droit au Mali. Ses actions sont focalisées sur un appui au gouvernement dans ses efforts de lutte contre la corruption et le crime organisé. Le renforcement du secteur de la gouvernance intégrée ainsi que le renforcement de l’influence de certaines Institutions et le débat critique véhiculé par la société civile en font également partie. «C’est conscient du fait que les gouvernances passées ont été calamiteuses suite à une démission des gouvernés et de leur désintérêt à la chose publique, ce qui a conduit le pays dans la situation que nous avons connues ces derniers temps», a martelé le président Traoré.

 

Le renforcement des capacités de la société civile de participer activement au débat public sera mis en œuvre en partenariat avec d’autres réseaux à travers un mécanisme d’effort Commun.

«Le réseau regroupant des femmes et des hommes dotés d’une volonté commune à booster la bonne gouvernance dans notre pays et à promouvoir une société démocratique dans la prospérité, la paix, l’entente et la cohésion entre tous les fils et filles de ce pays qui reste notre seul espoir», a expliqué le Président. Avant de préciser  que «la conférence des donateurs internationaux, tenue à Bruxelles (Belgique) le 15 juillet a abouti à une promesse de mobilisation globale en faveur de notre pays de 3,25 milliards d’euros pour reconstruire/relancer le Mali. Ce chiffre a dépassé toutes les attentes. Le montant est très important et le geste bien louable par ces temps  de rareté des ressources sous tous les cieux. Si cette mobilisation a été une réussite, L’utilisation rationnelle de ces fonds constituera sans doute  un autre défi majeur à relever en premier  lieu par les nouvelles autorités qui sont en place. Confronté à de sérieux problèmes de mobilisation des ressources, tant internes qu’externes, pour faire face aux besoins en matière de développement humain durable en général et de réduction de la pauvreté en particulier, le Mali peut-il s’appuyer, en leur état actuel, sur ses structures de contrôle des finances publique ?  Sont-elles à même, de veiller à une gestion efficiente de ces fonds supplémentaires qui n’échappent point,  à leur champ de compétence? Sur le contrôle des finances publiques au Mali pour partager des points de vue tout en espérant sur des contributions/des éléments de réponses aux interrogations qui seront soulevées».

 

Le réseau, selon le parrain Keita, s’efforcera de sensibiliser, d’informer et d’appuier l’Etat dans tous ses domaines pour une meilleure compréhension des textes et lois de la République.

Amadou Camara

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