Lancement de la campagne ” alternance 2018, ma carte Nina, mon arme ” : Le Cdr compte mobiliser plus d’un million de primo votants pour leur inscription sur les listes électorales

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Lancement de la campagne
Ras Bath

Le Collectif pour la défense de la République (Cdr) a procédé, le mercredi 6 septembre, au Carrefour des jeunes de Bamako, au lancement de sa campagne “Alternance 2018, ma carte Nina, mon arme”. C’était lors d’une conférence de presse animée par son porte-parole, Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath, en présence de Tidiane Tangara et Boubacar Yalcoué, tous membres du Cdr.

Pour le porte-parole du Cdr, ce lancement de la campagne permet de partager avec les délégués toutes les informations relatives au processus de révision de la liste électorale afin que ceux-ci fassent la restitution dans leurs localités respectives.

Selon lui, cette campagne vise à apporter un changement dans la gouvernance des affaires publiques à partir de la base. “L’objectif du concept c’est d’aboutir à un changement inspiré par un nouveau type de Malien conscient de ses droits et devoirs afin de faire élire des candidats sur la base d’un programme de société cohérent “, a-t-il ajouté.

Il a mis l’occasion à profit pour dénoncer la gouvernance du président IBK en matière d’accès à l’eau potable pour l’ensemble des Maliens. “Il est impensable qu’au 21ème siècle l’eau potable continue d’être une denrée rare pour les Maliens, cela même dans certains quartiers de la capitale”, a-t-il déploré.

Et de poursuivre que nos compatriotes continuent d’avoir soif de justice car les décisions de justice sont négociées afin de permettre aux magistrats de joindre les fins de mois. À le croire, cette situation incombe à tous les Maliens car elle est due à l’absence totale du contrôle citoyen.

Selon lui, en démocratie, l’exercice du pouvoir s’effectue par le peuple. À ce titre, l’élection doit être un moment pour le peuple de décider de l’avenir du pays. Ainsi, les candidats doivent être élus sur la base de leur projet de société et de leur honneur.

De sa lecture, le concept de l’Alternance 2018 prôné par le Cdr est un instrument visant à apporter un véritable changement de mentalité chez les électeurs maliens. Pour ce faire, il faut façonner un nouveau type de Malien (NTM) soucieux de la gestion des affaires publiques et du choix des hommes et des femmes pouvant présider aux destinées du pays. Dans le cadre de cette campagne, le Cdr compte sensibiliser les Maliens en âge de voter, estimés à plus d’un million, pour qu’ils aillent s’inscrire sur les listes électorales avant la fin du délai fixé au 31 octobre prochain. Avant d’expliquer le reste du processus de la révision des listes électorales, notamment la radiation des personnes décédées de la liste ainsi que celles condamnées par la justice malienne pour différents cas de crimes et délits. D’après Ras Bath, les partis politiques de la Majorité ainsi que l’Opposition doivent exiger l’audit du fichier électoral afin d’organiser des élections transparentes, crédibles et acceptées de tous.

S’interrogeant sur la crédibilité des organes chargés de l’organisation des élections au Mali, le conférencier dira qu’avec des institutions dont les chefs sont nommés par le président IBK, les élections sont biaisées à plus de 90 %. Avant d’inviter toutes les organisations de la société civile à être vigilantes pour la tenue d’élections libres et transparentes. Pour Ras Bath, à l’issue de cette phase, le Cdr produira un manifeste comportant des offres politiques en matière d’éducation, de santé, de sécurité et de développement local et qu’il présentera aux candidats aux différentes élections.

Il convient de noter que le lancement de la campagne sur le plan international est prévu pour le 22 septembre prochain à Paris.

                                                             Boubacar PAÏTAO   

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Nous l’avons dit haut et fort que la bilan d’IBK a la tete du pays est negatif. Il s’était attelé au seul secteur de la Securite , durant son mandat , le pays va de mal en pire. Autrement dit il y avait plus de Securite dans le pays y compris le Nord en 2013 qu’en 2014. Aussi plus de Securite en 2014 qu’en 2015. C’est en 2017 que l’insécurité s’est generalisee sur l’ensemble du pays. Le seul volet qui le tenait a coeur a ete un echec. Pourtant des centaines de milliards sont injectes dans le dit secteur. Sans oublier que la majorite des maliens pensaient que cet lui IBK qui est la solution . Malheureusement qu’ils sont restes sur leur faim. Il n’a qu’un seul programme desormais, organiser l’election presidentielle de 2018, sinon plus rien d’autre n’est attendu de lui, nous savons bien que nous sommes trompes de candidat. 2018, sera l’annee la plus mouvementee .

    • Un pays sous tutelle de la France, qui dicte son programme a executer en faveur de la CMA, au même moment sous la securite de la force française Barkhane, les richesses sont exploitées au compte de la France. L’insécurité qui sévit dans le Nord arrange bien la France, qui ne vise que ses interets , la CMA qui se plait dans le desordre et les gouvernants qui ne seront comptables que de l’insecurite devant le peuple. Des milliards engloutis pour rien.

  2. 1- Les FAMAs, IBK, le Nord, le Centre…du Mali, tout passe d´abord par un changement du Malien, de sa mentalité, c´est à dire à placer d´abord devant l´intérêt de la nation dans tous les secteurs et de sa prise de conscience face aux responsabilités que la nation lui a confiée…

    2- Conditio sine quanom pour cela est un travail de modelage depuis la base à la manière d´un pot qu´on donne forme pendant que l´argile est encore humide…”Alternance 2018″ du CDR s´incrit dans cette architecture politique et humaine pour ne pas être obliger de tout casser une fois que tout sera raide…

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