Sous la diligence du directeur par intérim de l’ANASER, chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté, les responsables de l’Agence nationale pour la sécurité routière (ANASER), accompagnée d’une bonne brochette de médias, ses services ont fait une descente inopinée dans les rues de Bamako le week-end dernier. Objectif : procéder aux contrôles d’alcoolémies. Elle a permis à procéder à des arrestations.
Les infractions ont été sévèrement sanctionnées par des peines d’amendes variant de 20.000 à 200 000 FCFA. Parce que l’alcoolémie est l’un des principaux facteurs déclenchant et aggravant les accidents de la route.
La politique de sécurité routière, incombant à l’ANASER, entend briller de toutes ses facettes. Les sensibilisations et les mesures de répression sont d’application mais dans différents contextes. A quelques semaines de l’annonce d’un grave accident sur le pont FAD,
avec des pertes en vie humaines, singulièrement causé par les jeunes, les responsables de l’agence nationale pour la sécurité routière, avec la diligence du Chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté, ont procédé à une descente musclée sur le terrain. Laquelle a permis, avec le soutien des forces de l’ordre, des arrestations sur le champ. Le week-end étant à Bamako, en plus du contexte de fin des vacances, très critique, il apparaissait important de s’intéresser aux contrôles d’alcoolémie à Bamako by night. Même si très probablement, ces
contrôles peuvent causer des ennuis dans la circulation. Le rond-point du palais de la culture et le pont des martyrs ont servi de sites aux responsables de l’ANASER. Après avoir effectué le contrôle sur une cinquantaine de personnes, il y a une seule arrestation. Et cette personne qui a été conduite au commissariat du 4ème arrondissement. Il était au guidon d’une moto. Nous étions vers 2H du matin lorsque le second contrôle s’effectuait au niveau du
rond-point du 3ème arrondissement. Celui-ci a malheureusement entrainé beaucoup d’arrestations. Singulièrement, des conducteurs d’engins à deux roues qui d’ailleurs sont les plus exposés. Selon les propos du premier responsable de l’Agence nationale pour la sécurité routière ladite démarche consistait à renforcer toujours la prévention dans la circulation. Nous avons l’habitude d’effectuer, a-t-il dit, le contrôle d’alcoolémie à Bamako durant la nuit. Mais l’accent particulier de cette descente sur le terrain a trait au contexte de vacances. Le seuil punissable en conduite à l’état d’ivresse est plus de 0,40 mg d’alcool. Mais en dessous de ce seuil, c’est acceptable.
La mission a également bénéficié de l’implication d’une association intitulée « Sikida Lakana », avec usage des lunettes (fatal-vision). Ce sont des lunettes qui brouillent catégoriquement la vue à une personne en état d’ivresse. En vérité, force est de reconnaître que le nombre d’arrestations est en baisse, souligne l’inspecteur de police Cheik Oumar Traoré. Les peines variaient entre 20.000 et 200 000 FCFA, puis de 11 jours à trois mois d’emprisonnement ferme.
Traoré Mah. BELLEM