Un budget de près d’un milliard FCFA pour faire face à l’exercice 2023 déclaré “année des bioénergies” au Mali
Aujourd’hui, le Programme de Développement des Bioénergies demeure toujours l’une des ambitions du Directeur général de l’Agence Nationale de Développement des Biocarburants (ANADEB) Abdoulaye Kaya. Cet ambitieux projet d’un coût de 18 256 770 000 FCFA permettra de créer des emplois verts non délocalisables dans les zones rurales surtout celles vulnérables. La structure a réalisé avec succès plusieurs activités en 2022 notamment la production et la plantation de 341 868 plants de pourghère par les coopératives, la production de 8 040 620 litres de bioéthanol, la réalisation de 47 bio-digesteurs pour environ 7506 m3 de biogaz produits au profit des ménages. Sans oublier la production de 67 tonnes de briquettes combustibles. Et l’Anadeb sera bientôt dotée d’un manuel de procédures administrative et financière pour une meilleure gouvernance. Pour l’exercice 2023, le budget a été adopté à près d’un milliard de FCFA. C’est ce qui ressort les travaux de la 17ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Anadeb, tenus le mardi 7 mars dernier, au Cres de Badalabougou sous la présidence de Mady Matènè Kéïta.
Pour être au rendez-vous de la transition énergétique, nous devons concentrer les efforts et les ressources vers les actions concourant à une production et l’utilisation accrues des bioénergies par les maliens.
Pour ce faire, la mise en œuvre du document de la Stratégie Nationale de Développement des Bioénergies dont nous attendons avec impatience, l’approbation par le gouvernement, sera un outil précieux pour canaliser les efforts de l’Etat et ses partenaires afin de satisfaire les besoins nationaux en produits de bioénergies contribuant ainsi, de façon significative, à la réduction de la facture énergétique, à l’accès au plus grand nombre des populations à une énergie propre de proximité, gage d’un développement socio-économique durable du pays”. C’est par ces propos que le président de la séance, Mady Matènè Kéïta, représentant le Président du Conseil d’Administration, s’est adressé aux administrateurs lors de l’ouverture de la 17è session ordinaire du Conseil d’Administration, tenue le mardi 7 mars dernier. C’était en présence du représentant du ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau et du Directeur général de l’Anadeb, Abdoulaye Kaya.
Visiblement très satisfait, Abdoulaye Kaya a tout d’abord adressé ses chaleureux remerciements et toute sa reconnaissance aux administrateurs pour leurs conseils, leur disponibilité et leur accompagnement pour l’atteinte des objectifs assignés à l’Anadeb.
“L’occasion est opportune aujourd’hui pour adresser mes sincères remerciements aux plus hautes autorités du pays à travers le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, pour leurs soutiens indéfectibles au sous-secteur des bioénergies malgré la situation difficile que nous traversons. C’est aussi le lieu d’exprimer ma satisfaction à l’ensemble du personnel de l’Anadeb pour la qualité du travail abattu durant l’année écoulée”, dira-t-il.
Le Directeur général de l’Anadeb a saisi cette belle opportunité pour évoquer l’ambitieux programme de développement des bioénergies, élaboré en 2022. Visiblement, Abdoulaye Kaya tient vraiment à la réalisation de ce projet d’un coût de plus de 18 milliards de FCFA. “Ce vaste programme, permet d’une part de créer des emplois verts non délocalisables dans les zones rurales surtout celles vulnérables, empêchant la jeunesse de céder aux sirènes de l’immigration faute de débouchés et d’autres part de freiner le recrutement de jeunes qui alimentent des réseaux de terrorisme et de crimes organisés. Les actions de l’Anadeb contribuent de façon significative à l’amélioration des conditions de vie de nos populations, surtout celles vivants en milieu rural, dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique et la réduction de la facture liée à l’importation des produits pétroliers. Notre réussite sera totale, le jour où le prix des produits bioénergétiques sans la subvention de l’Etat sera au tiers du prix des produits énergétiques classiques”. Parole du Directeur général de l’Anadeb.
En tout cas, 2022 a été une année de succès pour Abdoulaye Kaya et son équipe en termes d’exécution des activités, et de réalisations. Il s’agit de la production et la plantation de 341 868 plants de pourghère par les coopératives, la production de 8 040 620 litres de bioéthanol, la réalisation de 47 bio-digesteurs pour environ 7506 m3 de biogaz produits. Cela au profit des ménages. Sans oublier la production de 67 tonnes de briquettes combustibles.
Après ces réalisations en chiffres, il faut noter aussi certaines activités menées, notamment : l’élaboration de la stratégie nationale des bioénergies et son plan d’actions 2023-2027, qui ne reste plus qu’à être adopté par le gouvernement ; l’élaboration et la validation du manuel de procédures administrative et financière ; la finalisation de la note conceptuelle du projet d’assistance de l’Onudi dans le cadre de la chaîne de valeur du bioéthanol au Mali.
Autre fait marquant en 2022, c’est la visite de travail d’une importante délégation de l’Agence brésilienne de Coopération à l’Anadeb dans le cadre d’un projet d’assistance pour la production et l’utilisation du bioéthanol au Mali.
Ces résultats enregistrés en 2022, selon Abdoulaye Kaya, sont le fruit de l’engagement et la détermination de toute son équipe et de la bonne collaboration avec les partenaires de l’Anadeb. Il s’agit de l’Alliance malienne pour la Cuisson Propre, AHS, Coppappem… Selon lui, ces résultats constituent désormais des acquis pour la relance du développement de la filière bioénergie au Mali.
Il faut aussi préciser que tout n’est pas rose puisque l’Anadeb doit relever aussi de nombreux défis qui font face. Il s’agit surtout de la faible connaissance au plan national, des opportunités d’investissement qu’offrent le sous-secteur et la faible pénétration des biocarburants dans le mix énergétique malgré la flambée continue du prix des énergies fossiles. Sans oublier surtout l’insuffisance dans la règlementation du sous-secteur des bioénergies et les conditions de travail du personnel notamment la vétusté du parc auto. “Nos défis sont certes immenses mais pas insurmontables, j’ai l’ultime conviction qu’avec vos orientations, vos recommandations pertinentes et votre soutien, nous finirons par les relever”, conclura-t-il.
Prenant la parole, le président de séance, Mady Matènè Kéïta, s’est réjoui de l’adhésion du Mali à travers l’Anadeb à l’Association Mondiale pour la Bioénergie et également la redynamisation continue du sous-secteur des bioénergies afin de soulager davantage les populations en milieu rural.
Mention spéciale adressée au Directeur général de l’Anadeb, Abdoulaye Kaya, pour les efforts consentis depuis son arrivée à la tête de cette structure. “C’est d’ailleurs en reconnaissance des bons résultats obtenus et de son brillant parcours que le Directeur général Abdoulaye Kaya a été élevé en 2022 au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali par les plus hautes autorités. Toutes nos félicitations au Directeur général et à l’ensemble de son personnel”, a souligné Mady Matènè Kéïta avec beaucoup de fierté.
2023 déclarée année des bioénergies au Mali
“J’invite la direction générale de l’Anadeb à mettre en place à travers le pays des unités industrielles à grandes capacités de productions des bioénergies. C’est donc fort de l’engagement de notre conseil d’administration et de celui de la direction générale de l’Anadeb à contribuer de façon significative au développement des bioénergies dans notre pays et en votre nom que je déclare 2023, année des bioénergies au Mali.
Soyez rassurés que l’ensemble des Administrateurs seront à vos côtés pour relever les défis qui sont à notre portée si nous mutualisons nos efforts. J’invite donc les administrateurs à continuer à soutenir la direction générale de l’Anadeb dans la recherche d’autres sources de financement en dehors du budget d’Etat. C’est à ce prix que l’Agence pourra accomplir les missions qui lui sont assignées par les plus hautes autorités et améliorer du coup les conditions de vie et de travail du personnel.
Il est également important de continuer à donner une bonne image de l’Anadeb et de mettre le personnel dans les meilleures conditions de travail comme cela est prévu dans le PTBA 2023 à travers la construction d’un nouveau siège pour l’Anadeb et l’acquisition de matériels roulants pour les missions de terrain. L’accompagnement du conseil d’administration ne fera aucun défaut afin qu’ensemble nous trouvons rapidement des solutions et des solutions durables à l’ensemble des problèmes qui assaillent la vie de l’agence.
Monsieur le Directeur général, nous devons rapidement rendre notre laboratoire fonctionnel, cela permettra d’augmenter les ressources propres à l’Anadeb”, a conclu Mady Matènè Kéïta.
El Hadj A.B.HAIDARA
Bonsoir
GANG$T€RAM€RI∁AIN
GANG$T€UROP€€N
BRUŦAM€RI∁AIN€
BRUŦ€UROP€€NN€ $ABOT€URAM€RI∁AIN
∁RUALAM€RI∁AIN
∁RU€LL€UROP€€N
∁𝔄N∁€ℜ𝔄ℳ€ℜI∁𝔄IN
∁𝔄N∁€ℜ€𝕌ℜO𝒫€€N
∁𝔄N∁ℜ€ℒ𝔄Tℒ𝔄NTI$ℳ€
OB$∁URANTI$MATLANTI$T€ PROFIT€UROP€€N FO$$OY€URAM€RI∁AIN FO$$OY€URATLANTI$M€ FO$$OY€UROP€€N
PRIMITIFAM€RI∁AIN TROUILL€UROPÉ€NN€ TROUILLARA∁AILL€~O∁∁ID€NTAL€…
Comments are closed.