Il a géré l’Agence de cession immobilière (ACI) pendant plus de cinq ans, mais le DG devenu ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme n’a jamais pu la tirer vers le haut. Bien au contraire, il laisse l’Agence exsangue.
Dans une de nos précédentes parutions, nous évoquions les difficultés qui ont assailli l’ACI sous le magistère de son ancien directeur général, actuel ministre Cheick Sidiya Sissoko dit Kalifa. Nous sommes en mesure de confirmer que de réelles difficultés existent au sein de son ancien service qui croule sous le poids d’un véritable manque à gagner.
Une chose est claire à l’ACI, les langues commencent à se délier et le personnel décrie une situation financière qui freine les ambitions de la boite. Fini le temps où l’ACI était une entreprise prospère qui satisfaisait ses partenaires et faisait rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.
A quand cette période de vaches maigres remonte ?
Ici, l’on évoque avec insistance le passage de l’ancien DG, Cheick Sidiya Sissoko dit Kalifa. On lui reproche son manque de vision qui n’a pas pu sauver l’entreprise. Pis, sa gestion est jugée peu reluisante en raison des choix des projets sans résultat.
Comment résoudre l’équation liée aux nombreux engagements pris avec les banques de la place ? La situation d’un nombre important des parcelles vendues à vils prix devra être également clarifiée par le ministre Kalifa. Mais, tout laisse croire qu’il ne sera pas inquiété alors que l’ACI continue de s’enfoncer dans la crise.
Affaire à suivre…
Awa Camara