Présidant la cérémonie d’ouverture de la 40è session ordinaire du Conseil d’administration du Laboratoire Central Vétérinaire (LCV), vendredi 14 février 2025, le ministre de l’Elevage et de la Pêche, M. Youba Ba, a salué les efforts louables déployés sous la conduite du Directeur Général, Dr Boubacar Maïga, malgré le difficile contexte.
Le Laboratoire Central Vétérinaire, faut-il le souligner, constitue un outil précieux pour le développement de l’élevage au Mali, eu égard à son expertise dans le domaine de la santé animale.
Selon le ministre de l’Elevage et de la Pêche, le LCV dispose aujourd’hui d’une expertise avérée dans plusieurs domaines. Il s’agit, a-t-il précisé, du diagnostic des maladies animales ; de la production des vaccins vétérinaires ; du contrôle de qualité des aliments d’origine animale ; et de la formation en techniques de laboratoire.
A en croire le ministre Ba, cette expertise offre au Laboratoire Central Vétérinaire une vocation régionale en matière de fabrication de vaccins et de contrôle de qualité de vaccins au sein de l’UEMOA et de la sous-région ouest-africaine.
Dans le domaine de la production des vaccins, a-t-il fait savoir, le Laboratoire Central vétérinaire a produit 40 095 150 doses toutes valences confondues contre une prévision de 60 000 000 doses, soit un taux de réalisation de 66,83 %.
S’agissant des activités de diagnostic, un total de 4 288 échantillons a été reçu et traité, dont un total de 2 671 échantillons pour le dépistage de six (6) zoonoses (Brucellose, Charbon bactéridien, Fièvre de la vallée de Rift, Grippe Aviaire, Rage et Tuberculose), 1 593 pour le diagnostic de routine des maladies animales (la Fièvre aphteuse, la Peste des Petits Ruminants (PPR), la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB), la Maladie de Newcastle, la Maladie de Gumboro, les Parasitoses, etc.…) et 24 échantillons pour la recherche de microorganismes pathogènes dans les aliments de volaille, a précisé le chef du département de tutelle.
Pour cette année 2025, le budget du LCV se chiffre à deux milliards neuf cent trente-cinq millions cinq cent quatorze mille (2 935 514 000) FCFA contre une dotation budgétaire de trois milliards cinq millions six cent dix-neuf mille (3 005 619 000) FCFA en 2024, soit une diminution de 2,39%. Cette baisse s’explique par la diminution des subventions de l’Etat qui sont passées d’un milliard quatre-vingt-huit millions six cent dix-neuf mille (1 088 619 000) FCFA à neuf cent quatre-vingt-quinze millions cinq cent quatorze mille (995 514 000) FCFA.
Source-La Cellule de Communication du MEP.
Et l’élevage des cochons en soutien de certaines zones et couches défavorisées ? Le fait religieux serait passé par la pour un pays qui se disant laïc et pour plus de promotion de l’économie locale… les ministres de l’agriculture et de l’élevage sont vraiment interpellés….