La réalité d’aujourd’hui

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Le monde change, on doit l’accompagner dans ce changement. Il est en mutation perpétuelle ; les méthodes pour s’en accommoder doivent s’adapter à son mouvement. C’est ce que les Etats et leurs dirigeants ont dû mal à comprendre et à appliquer. Sinon comment peut-on comprendre qu’on veuille diriger au XXIe siècle de la même façon qu’il y a un siècle ?

C’est le seul aspect qui persiste chez les dirigeants des pays notamment africains (utiliser la force pour rester au pouvoir, falsifier les résultats des urnes, infantiliser le peuple, encourager la corruption à grande échelle et le tout couvert par l’impunité). Ils mettent en place des structures et organes de répression, mais aucun de leur parent n’est interpellé. Pour endormir leur peuple, ils créent des multiples structures de lutte contre la corruption ; aucun voleur de l’Etat n’est mis en prison. Ils volent tous au vu et au su de tout le monde, face à l’impuissance de la justice. Dans cette mafia organisée, ce sont les gros travailleurs, les patriotes, qui sont sacrifiés à longueur de journée, au détriment des nuls et des coursiers de nos rois.

Rêve brisé

Mamoutou Touré dit Bavieux fait face à la réalité. La délégation de la Fifa est venue lui dire qu’il était mal élu. Il doit alors quitter le siège de la Fémafoot avec ses chômeurs encombrants. Son coup de force n’a pas été reconnu par l’instance suprême du football. Alors qu’il avait été aidé par tous les responsables du pays : le PM, calamité Isac, Diarrassouba, même Karim lui avait donné un coup de main. Sans oublier l’homme à la carapace dure, le général Baba Diarra, qui est à la base de cette machination.

Il savait qu’il violait les textes de leur association. Bavieux doit faire face à la réalité parce que le comité de normalisation sera mis en place. Ce que Bavieux ne veut pas entendre. Aujourd’hui, Bavieux et son groupe doivent cesser d’utiliser les sceaux de la Fémafoot, d’occuper les locaux et surtout d’arrêter de mentir aux gens. Parce que tout le monde sait qu’on va vers un comité de normalisation. Comme cela a été annoncé par certains organes nationaux et internationaux, à l’issue de la visite des émissaires de la Fifa. En tout cas, c’est la fin de l’occupation illégale.

Soumi imite IBK

Deux semaines après la visite de 48 heures du président de la République à Kayes, voilà que le chef de file de l’opposition fait la même chose. Selon le communicateur du cabinet du chef de file de l’opposition : «à la demande des populations maliennes, l’honorable Soumaïla Cissé, le Président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) et Chef de File de l’Opposition Républicaine et Démocratique du Mali, conduira une forte délégation dans la région de Kayes du vendredi 03 au dimanche 05 novembre 2017».

Il a ajouté que «Soumi champion est un homme d’expérience, de vision, de compétences, patriote haut de gamme, d’un sens élevé de la responsabilité, doté d’un rare leadership à l’écoute des Maliens pour les conduire à leur bien-être». Et de poursuivre : «l’homme de la patience positive, le rassembleur, l’humaniste, la perle rare, l’incarnation du travail bien fait, le faiseur et détecteur du génie de la jeunesse, la solution pour la crise et l’émergence du Mali». Pendant sa mission, Soumaïla Cissé a visité les populations de : Kita, Kobri, Tambaga, Manantali, Mahina, Diamou, Bafoulabé, Drametou…

Les routes d’ATT

C’est le lundi 17 mai 2010, dans l’après-midi, que le ministre de l’Equipement et des Transports, Hamed Diane Séméga, a visité les travaux de construction et de bitumage du tronçon de route Ouo-Bankass-Koro. Ce projet, faisant partie intégrante de la route Bandiagara-Wo-Bankass-Koro-frontière du Burkina Faso, appelée «Route du Poisson», est réalisée dans le cadre d’une convention de maîtrise d’ouvrage déléguée signée entre le ministère de l’Equipement et des Transports et l’AGETIPE-Mali. Le financement de la convention est assuré par 4 bailleurs de fonds : la Boad (46,73%), la Bidc (32,60%), l’Uemoa (12,22%) et l’Etat malien (8,45%). Les travaux sont exécutés par le groupement d’entreprises SGTI /ATP pour un montant de 12 469 938 741 FCFA (HTT) et un délai d’exécution de 24 mois.

À cette date, toutes les conditions étaient réunies pour booster les travaux. En effet, le matériel disponible sur le chantier était en quantité suffisante. Mais la crise de 2012 est passée par là, les travaux n’ont pu se terminer à temps. C’est le week-end dernier que le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga s’est rendu à Mopti pour inaugurer la route du poisson. Une route très importante pour ATT et dont la réalisation permet de soulager les peines de nos populations. L’importance de cette route pour notre pays, c’est qu’elle permet d’exporter nos produits agricoles et le bétail vers le Burkina Faso et le Ghana. Son bitumage ne fera qu’apporter un nouveau souffle à l’activité économique de la région.

ATT a 69 ans

Dakar, ATT a soufflé sur ses 69 bougies le samedi 4 novembre 2017. Joyeux anniversaire mon général, le soldat de la démocratie. Amadou Toumani Touré est né le 4 novembre 1948 à Mopti, dans l’ancien Soudan français, où il fréquente l’école fondamentale. Entre 1966 et 1969, il est inscrit à l’école normale secondaire de Badalabougou à Bamako pour devenir instituteur. Finalement, il intègre l’armée en entrant à l’école interarmes de Kati. Au sein du corps des parachutistes, il gravit rapidement les échelons. Après plusieurs stages en URSS et en France, il devient commandant des commandos parachutistes en 1984.

En mars 1991, après les manifestations populaires réprimées dans le sang, il participe au coup d’État contre Moussa Traoré, prend la présidence du Comité de transition pour le Salut du peuple et assure les fonctions de chef de l’État pendant la transition démocratique. Dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, un peu plus de deux mois avant la fin de son mandat, il est renversé par un coup d’État. Le 8 avril 2012, il annonce officiellement qu’il démissionne de ses fonctions présidentielles. Il est depuis le coup d’État en exil au Sénégal avec sa famille sous les auspices de l’État sénégalais, et se maintient à l’écart de la vie politique de son pays.

Quelques ténors

Pour les régionales du 17 décembre 2017 couplées à la municipale dans 59 communes, certains ténors de la classe politique se sont lancés dans la course pour devenir président de leurs régions respectives. Pour la région de Sikasso, Dr. Oumar Mariko est dans la course sur la liste d’alliance Sadi-Fare-Adp Maliba. Nancouma Keita, l’homme sans base politique comme son président Bocary Treta, est en course dans la région de Koulikoro. Une machination de Mamadou Diarrassouba. À Mopti, Moustaphe Dicko a été désigné au détriment du ministre Abdel Karim Konaté dit Empé, pour conduire la liste Adema.

Dans la capitale, l’alliance Rpm-Adéma a éclaté à la dernière minute pour des raisons de tête liste. Ce qui fait que la liste Adéma a comme tête Adama Sangaré, l’actuel maire du district de Bamako. C’est Issa Guindo, ancien maire de la commune IV, qui a été choisi par le Rpm. La liste URD a comme tête Me Demba Traoré, un jeune qui commence à gagner en volume. Un autre plus jeune que lui, qui a eu l’audace d’aller à la présidentielle, Alhousseini Maïga dit Abba, est la tête de liste de l’Alliance (Fare-Pdes-Parena-Sadi-Afp-Plm).

Bordelle-mania

Pour ceux qui n’ont pas beaucoup d’amis sur Facebook, ne soyez pas tristes, consolez-vous avec le conseil d’un vieux sage africain à un jeune qui se vantait d’avoir beaucoup d’amis : «Réveillez en pleine nuit à tour de rôle toutes les personnes que vous considérez comme amies. Faites leur croire que vous venez de commettre un crime odieux. Mettez des habits «ensanglantés» en vous salissant avec un liquide rouge et un sac rempli de n’importe quoi, pour leur faire croire que c’est le corps et que vous avez besoin de son aide pour le faire disparaître. À la fin de votre tournée, vous me direz à nouveau le nombre de vos amis.»

Le jeune garçon exécuta aussitôt le conseil du sage et s’est vite rendu compte qu’il n’avait pas autant d’amis qu’il le croyait. Facebook est donc un outil technologique comme les autres à «consommer avec modération et prudence, surtout». Ce post est un conseil pour nos artistes qui croient être les seuls au monde à maîtriser cet outil plus que quiconque. Personne ne viendra vous dire de vous respecter entre vous, l’âge est un support de conscience et de responsabilité. Aucune autorité publique ou politique ne vous dira d’arrêter ces vidéos de la honte que vous balancez sur vous-mêmes. Faisons tous un tour devant nos propres miroirs à la maison, on comprendra mieux que l’éducation se cultive autrement.

PSDA en action

Les enfants des compressés de l’usine Huicoma de Koulikoro et l’association des jeunes engagés pour le développement de Koulikoro ont porté leur choix sur Ismaël Sacko, président du parti PSDA, comme parrain. C’était le samedi 4 novembre 2017 lors de la remise de kits scolaires aux écoliers vivant dans la précarité. L’occasion était opportune pour rendre un vibrant hommage à Odile Dufriche et à Dr. Mamadou Mahamoudou Famanta DG de l’IPR/IFRA de Katibougou, où Ismaël Sacko a été formé comme ingénieur agronome de 1996 à 2000. «En plus de la solidarité à l’endroit des démunis, ce fut aussi un moment de reconnaissance et un retour à ma source du savoir. Des sincères remerciements aux enseignants de l’IPR/IFRA, au président de l’association AJEDK», a déclaré M. Sacko. Il a par ailleurs invité les jeunes au patriotisme et à promouvoir la culture du mérite.

Que nul n’oublie Pierre Diakité !

Il y a 11 ans, jour pour jour, soit le 04 novembre 2006, que Pierre Diakité nous quittait à Saint Domingue. Journaliste sportif à l’ORTM, il dirigeait la cellule de communication du comité national olympique et sportif du Mali. Passionné de boxe, il était vice-président de la fédération de la discipline et a sillonné les quatre coins du monde pour assister à des combats de boxe. Il était à Saint Domingue pour assister aux travaux de la fédération internationale de boxe.

Enseignant de formation, il maîtrisait aussi bien la langue de Molière que les règles du basketball et du “noble art”. Témoin de presque tous les championnats d’Afrique de boxe, depuis la première édition en 1979 à Tripoli, il savait donner un avis d’expert sur les différents combats et combattants. Il a fait révéler au public malien, l’Italo-malien Tidiane Sidibé alias Nino Larocca, ou encore Mary Konaté, Kassim Traoré et Adama Sidibé Bogolan.

Depuis son décès, la fédération malienne de boxe, au sein de laquelle son frère Cheick Raoul Diakité est vice-président, organise annuellement un gala en son honneur et un club de boxe porte son nom, afin que nul n’oublie celui qui disait ceci quelques temps avant sa disparition : «le monde récompense plus les apparences du mérite que le mérite lui-même». Dors en paix El hadj Pierre Moussa Badjigui Diakité. «À Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.»

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