La présidente des Amazones, Diakité Kadidia Fofana « si on devrait tous tuer pour infidélité, il n’y aura plus d’homme sur cette terre »

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La salle de conférence de la maison de la presse a servi de cadre le vendredi 9 mars à une conférence débat sur les violences basées sur le genre. C’était sous l’égide de l’administrateur du bureau de protection des femmes de la Minusma, Oshcard Kouadio.

Organisée par l’agence Konsult communication en partenariat avec l’Onu-Femmes, la présente conférence entre dans le cadre de la célébration de la journée du 8 mars. Elle avait pour thème « tout le monde compte, disons non aux Vbg ». Sujet d’actualité, car le phénomène touche l’homme dans sa chair et dans son âme. L’administrateur du bureau de protection des femmes de la Minusma, Oshcard Kouadio, dans sa communication a expliqué toutes les formes de violences à l’égard des femmes.  Il s’agit entre autres des coups et blessures, le gavage des jeunes filles en vue du mariage précoce, les viols, l’excision, le harcèlement sexuel, la répudiation, le rapt de femme, l’abandon prolongé de la femme pour raison de l’exode rural, la discrimination dans l’héritage…etc. Celles-ci sont exacerbées par la crise  institutionnelle et sécuritaire. « Si on associait les femmes à toutes les formes de prise  de décisions. Si on accordait aux dames la place qui leur ait dû, le monde serait mieux », a-t-il déclaré sous un tonnerre d’applaudissement.

Pour la présidente des Amazones, Diakité Kadidia Fofana, «il faut éviter deux poids deux mesures au Mali». C’est pourquoi, elle demande le vote d’une loi dissuasive. Selon elle, personne n’a « le droit de toucher le corps d’une personne, fut-elle une prostituée ». Car affirme-t-elle, « la professionnelle de sexe vend son corps à qui elle veut ». Très offensive, déterminée et poignante, elle ajoute «  si on devrait tous tuer pour infidélité, il n’y aura plus d’homme sur cette terre ». Désormais, poursuit-elle, le 8 mars sera une journée d’échange et de sensibilisation. Pour terminer, la présidente des Amazones invite à l’union sacrée de tout le peuple malien pour endiguer les violences faites aux femmes. « Nous devons tous garder à l’esprit qu’une femme est toujours la sœur d’un homme », a-t-elle conclu. De son côté, le représentant de l’Onu-femmes appelle à la poursuite du combat pour l’amélioration de la condition des femmes au Mali.

Abdrahamane Sissoko

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Soyons humble l’une envers l’autre le respect mutuel ça se gagne une femme n’est pas objet que les hommes manipulent à leur guise c’est un être humain elle doit soumission et obéissance à son époux et le mari fidélité même avec quatre femmes il y a des infidèles donc c’est une question de conscience et de psychologie et valable pour les deux côtés que Dieu nous assiste et nous fasse miséricordieux yarabi. A bon entendeur salut

    • @Niyèf.Ajoutons à ces bénédictions, celle-ci: “que dieu nous donne à tous une femme qui nous amenera son salaire à la fin du mois pourque ses enfants aient le maximum de “baraka””: Amen!

  2. @Diakité Kadidia Fofana.Que dire alors des (rares) femmes qui tabassent leurs femellettes d’époux?Et ces autres femmes qui n’ont qu’une seule arme pour punir, le lit conjugual qu’elles rendent dificile à leurs conjoints?Parlant d’infidélité entre l’homme et la femme, je te renvoie à cette citation du Dalailama: “Une clé qui ouvre toutes les sérrures est qualifiée d’EXCELLENTE CLE.Parcontre une serrure qui se laisse ouvrir par n’importe quelle clé est traitée de MERDIQUE”.”Djèya bèin lé bè sakala ba yé”(=la couleur blanche va mieux au mouton qu’à la chèvre).

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