La politique de deux poids, deux mesures de la transition : Bouba Keita, privé injustement de liberté

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Depuis le 18 août dernier, date du putsch perpétré contre IBK, les injustices s’aggravent dans notre pays.

En effet, avec ce coup d’état, plusieurs personnalités civiles et militaires ont été arrêtées et emprisonnées à Kati, en l’occurrence le président IBK et son Premier ministre, Boubou Cissé.

Au même moment, le fils d’IBK, Bouba Keita, est séquestré dans la résidence familiale, ses téléphones confisqués, l’internet coupé. Il lui est interdit de sortir de la famille et même de se promener dans l’immense cour de son père.

Face à l’exigence de la CEDEAO, à celles des organisations des droits de l’homme et aux dénonciations des médias, les putschistes ont accepté libérer d’abord IBK. C’était le 27 août dernier. Il est en ce moment en convalescence aux Émirats arabes unis.

Ensuite, Boubou Cissé, le Premier ministre, Moussa Timbiné, le président de l’Assemblée nationale et une douzaine d’officiers supérieurs ont été élargis, le 7 octobre dernier.

On croyait que c’était la fin de calvaire pour Bouba Keita, frère cadet de l’honorable Karim Keita. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Il continue d’être injustement privé de liberté.

En effet, il n’existe aucune charge contre lui. Il ne peut en être autrement parce qu’il n’a jamais rien dirigé. Il n’a jamais rien ordonné, encore moins géré une quelconque structure.

C’est donc une privation de liberté, une entorse grave à la Constitution que Bah N’Daw a juré de respecter. Même dans des pires situations, on ne garde pas un citoyen durant deux longs mois, sans le présenter devant un juge ou le libérer. Cette attitude des autorités de la transition, contraire au bon sens, aux règles des droits humains, à l’humanisme malien, interpelle la CEDEAO et les responsables des droits de l’homme.

Cette torture morale, d’une autre époque, n’est pas digne du Mali Kura dont on parle.

Bouba Keita est victime de l’acharnement, de la méchanceté voire de la haine de certains dirigeants actuels, sinon rien, rien ne saurait justifier cette torture morale à son encontre. Il est marié, père de plusieurs enfants, il n’a pas volé, ni détourné un centime de l’état, mais reste sous les coups d’une torture psychologique. Cela n’est pas acceptable dans un état qui se veut démocratique, soucieux des droits de l’homme et de justice sociale.

Le président Bah N’Daw doit rapidement rectifier le tir, en levant ici et maintenant les restrictions contre Bouba Keita.

Celui-ci doit recouvrer sa liberté, toutes ses libertés conformément aux normes établies.

Wa Salam !

El Hadj Chahana Takiou

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5 COMMENTAIRES

  1. Il ya pas de raison qu’il soit privé de sa liberté c’est parce que qu’il a servi son père président qu’il faut lui courir derrière je vois meme des anciens conseillers d’IBK service Mr Daw pourquoi ils sont pas privés de leur liberté. C’est de la pure jalousie et de l’égoïsme qui caractérise ce pays qui se manifestent en ce moment
    En dehors de toutes charges le monsieur doit retrouver sa liberté ou confier à la justice.

  2. Tu es toujours négatif! Kinguiranké! le fils d’IBK ne peut pas répondre à sa place. j’ai l’impression qu’il y a un problème particulier entre toi et IBK. Je ne te connais pas mais tu n’es pas respecteux dans tes écrits!

    • mady, tu sais tres bien que ce fils Bouba etait le secretaire particulier de Boua le ventru IBK? Je les ai vue ensemble a plusieurs reunions de la CEDEAO a Abuja. N’est-ce pas la verite alors il ne faut pas le classer comme une personne neutre dans la gestion catastrophique et mafieuse de son pere de Boua le ventru IBK, soyons honnetes mady et avec Boua le ventru IBK, sa famille et les membres de son regime je ne serai jamais respectueux car ils ont dilapide et vole l’argent de mon pays le Mali et ont meme tente de detruire notre democratie avec les elections presidentielles de 2018 et les dernieres elections legislatives.

    • C’est vraiment pathétiques de voir des maliens encore soutenir ibk et ses chiens de fils …

      Tant que dans nos pays, les dirigeants qui pillent le pays, ne seront pas punis, avec leurs familles complices … rien ne changera dans la situation de pays minables sales comme des poubelles !

  3. Chahana, tu es fidel a tes maitres et c’est tres bien car tu n’as pas oublie que Boua le ventru IBk a utilise l’argent du tresor Malien pour t’envoyer a la Mecque et je pense que tu dois le suivre a Abu Dhabi ou il est parti se cacher avec son pantalon dechire.

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