La Nouvelle Patrie assignée en justice par WASSOUL’OR le 10 février 2015 au tribunal de la commune IV d’Hamdallaye. Du deux poids deux mesures

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Une telle requête aux fins de citation directe évoque les parutions suivantes : n° 0354, 0368 et 372 en date des 09 décembre 2014, 06 janvier 2015 et 14 janvier 2015 sous les titres corrosifs de :
situation socio-économique intenable à WASSOUL’OR (n°0354 du mardi 09 décembre 2014), Aliou Boubacar Diallo un périlleux destin (n° 0368 du mardi 06 janvier 2015) et l’homme le plus riche du Mali préparait-il sa fuite ? (n° 0372 du mercredi 14 janvier 2015) ;

La citation directe évoque suite à des parutions énumérées ci-dessus que : le journal LA NOUVELLE PATRIE accable monsieur Alou Boubacar Diallo et ses sociétés,  des faits calomnieux qui sont dépourvus de tout fondement sérieux et de preuves irréfutables ; ses sociétés à savoir : WASSOUL’OR, et SODINAF-SA. Il y est mentionné dans la citation que le journal a employé des dires de discrédit, dans le seul but de dénigrer la personne de monsieur Alou Boubacar Diallo en l’accusant systématiquement d’agir, pour faire plaisir à l’ancien président de la République du Mali Amadou Toumani Touré et d’avoir été au solde des auteurs du coup d’état de mars 2012 dirigé par Amadou Aya Sanogo. Pire encore le journal a fait publier un rapport d’expertise produit relativement à la situation des deux sociétés en cause WASSOUL’OR et SODINAF-SA. La citation met en gras et entre griffes les parties suivantes : « Grace à sa société minière WASSOUL’OR dont il
est le président directeur général (PDG) et à travers divers fonds d’investissements peu orthodoxe, comme FUND ou la société PEARL-GOLD, il a réussi à lever près de deux cents millions 200000000 de dollars.
» « De source informée, il nous a été indiqué qu’aux dires des experts qui se sont penchés sur la comptabilité de la société, tant pour le compte du tribunal de commerce que pour certains candidats à la reprise des sociétés WASSOUL’OR et SODINAF-SA et actuellement en redressement judiciaire, il apparait clairement que les installations sur le site n’ont pu coûter qu’une vingtaine de millions de dollars au maximum. » le plaignant et ses avocats estiment qu’il n’y a que contre vérité d’où l’objet de poursuite pour diffamation. Voici en grosso modo ce que reproche à la nouvelle patrie, le tribunal de la commune IV. Sans vouloir se défendre dans cet article, sans procéder d’aucune justification pour éviter d’entrer au fond du problème. Nous nous exprimons en nous interrogeant de quelques questions. Les faits dont les plaignants nous reprochent ont été exactement publiés par au moins quatre titres de la place. Alors pourquoi ne pas les citer autant que la Nouvelle Patrie ? Pourquoi Alou Boubacar Diallo a indexé LA NOUVELLE PATRIE ? Oui évidement la raison du plus fort est toujours la
meilleure. Et le pauvre aura toujours tort. Au nom de la presse malienne nous vous demandons les acteurs de la justice du monde entier de nous situer sur ce que c’est que la liberté d’expression, son fondement et ses limites ? Vous en connaissez mieux que qui que ce soit. Nous avons confiance à la justice malienne, on laisse le sort aux personnes  compétentes de rendre la justice. LA NOUVELLE PATRIE est avec vous de même que la presse malienne, monsieur le directeur de publication SORY de MOTTI

Bassala Touré

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