Le bureau national de la Nouvelle Force Africaine (NFA), dans un communiqué, déplore le pourrissement de la situation sécuritaire au Mali. Selon les responsables de la Nouvelle Force Africaine, le seuil de l’intolérable est atteint et le temps d’un sursaut national s’impose. Ils appellent ainsi tous les maliens sans exception à se mobiliser pour faire pression sur les gouvernants afin de trouver les solutions de sortie de crise et qu’ils s’assument en tant que responsables.
Le bureau national de la Nouvelle Force Africaine, dans un communiqué signé par son président Ousmane Cissoko, a condamné avec la derrière énergie les barbarie perpétrées par des individus mal intentionnés, ni foi, ni loi, contre les paisibles citoyens et s’indignons que ces massacres dignes d’une époque révolue, se passent au moment où les forces onusiennes, françaises et sous régionales sont présentes ici au Mali.
« Pendant longtemps, nous avons cru à notre Etat et ses partenaires. Malheureusement nous constatons avec amertume et désolation que notre chère patrie, notre nation reste menacée dans son existence », selon Ousmane Cissoko, le président du bureau national de la Nouvelle Force Africaine (NFA). Il ajoutera que malgré de gros efforts financiers, depuis 2012 allant dans le sens du renforcement des capacités de nos services de défense et de sécurité, le climat sécuritaire est chaotique, le tissu social de notre nation aussi soudée qu’un bloc de béton est brisé et effondré.
S’il y a échec, selon la Nouvelle Force Politique, il conviendrait alors de situer les responsabilités locales avant toute chose au risque de se disperser et de s’interdire une solution.
Pour la Nouvelle Force Patriotique, celles et ceux qui remettent la présence de la MINUSMA doivent savoir certaines choses: La mission a perdu au Mali 122 casques bleus, faisant d’elle la plus meurtrière de l’ONU, la mission avait réussi à travailler sur une feuille de route avec la transition, ce qui a d’ailleurs permis l’organisation de l’élection présidentielle en 2013, la mission a été précise, elle n’est pas au Mali dans le cadre d’une mission “d’interposition de la paix”, mais de maintien de la paix, dont l’Etat malien doit réunir les conditions préalables. « Dans notre cas précis, la Nouvelle Force Africaine tient responsable le Chef Suprême de l’armée son Excellence Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement. Nous lançons également un appel d’apaisement à ces nombreux jeunes qui par certaines informations voudraient s’attaquer aux soient disant intérêts français dans notre Pays, ils oublient peut-être que ces Sociétés (Total, Canal, Orange, malitel etc..) fonctionnent avec des capitaux de nos compatriotes maliens employant de nombreux jeunes. », explique Ousmane Cissoko. Leurs paralysies, ajoute-t-il, ne sauraient profiter à qui si n’est d’aggraver davantage la situation favorisant d’autres enrôlements dans la radicalisation. « En de pareilles circonstance la lucidité serait de mise, et chers camardes sachons garder raison et soyons responsables. Si nous devons demander des comptes, demandons à celles et ceux qui ont bénéficié le suffrage du peuple et non à autrui. » De l’avis de Ousmane Cissoko, la solution de cette crise ne saurait venir d’ailleurs elle doit être malienne et tout malien digne et fier doit impérativement y contribuer.
M.D