Retour aux valeurs républicaines d’antan. Telle est la nouvelle doctrine adoptée par le Chef d’Etat de la transition, le Colonel Assimi Goïta, qui contrairement à ses prédécesseurs, a instauré la montée des couleurs nationales de façon mensuelle à Koulouba.
Le drapeau : vert, jaune, rouge, symbole de l’unité nationale du Mali est désormais salué chaque premier lundi du mois à Koulouba. Le Président de la Transition a donné le ton hier au palais de Koulouba avec l’ensemble du personnel des services militaires, paramilitaires et civils. Ensemble comme un seul homme tout le personnel de la Présidence malienne ont salué le drapeau national avant 7 h 30mn, puis ont rejoint leur bureau. Symbole de la citoyenneté, de la patience et de la valorisation des valeurs républicaines.
Arrivée avant l’heure prévue du début de la cérémonie, le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, le personnel militaire et paramilitaire de la Koulouba se sont réunis face au mât du drapeau en position de garde-à-vous sous les rythmes de l’hymne national du Mali pour la montée des couleurs. Sous le commandement du commandant de la 3è Compagnie du groupement spécial de la sécurité présidentielle (GSSP), le capitaine Mahamane Maïga.
La cellule de la communication de la présidence précise que cette montée des couleurs est une initiative du Président de la transition qui se déroulera désormais chaque premier lundi du mois. A travers cette pratique combien républicaine, les nouvelles autorités maliennes veulent inculquer à nouveau le respect aux couleurs nationales symbole suprême de l’unité de la nation et de l’indépendance du Mali, acquis au prix du sacrifice ultime par les pères de la nation. Et voudraient également envoyer un message de rappel aux premières heures de l’indépendance du Mali, où le drapeau national était hissé sur tous les édifices de l’Etat chaque lundi matin puis redescendu au terme de la semaine.
Enfin, les autorités voudraient lancer un message de changement et de comportement en cette période où les symboles de l’Etat sont mis en cause par beaucoup de citoyens par méconnaissance ou par manque de patriotisme. Toute chose que cadre le nouveau chantier de la refondation de toutes les institutions maliennes que le pouvoir exécutif de la transition s’est fixé de mener.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
C’est du chauvinisme primaire. Un patriote ne s’agite pas, mais il agit sans tambours ni trompettes pour l’intérêt supérieur de la nation. Ceci est de la poudre aux yeux (tout comme leur histoire véhicules pickup présumés moins confortables) pour détourner l’attention du peuple.
—
Pensées rebelles.
Quand ℒ€ 𝒫ℜ€$𝕀𝓓€ℕŦℜ0ℒℒ€𝕌ℜ ℳ𝔄ℂℜ0ℕ 𝒫𝔄ℜℒ€, Ç𝔄 $€ℕŦ ℒ€ Gℜ0$ ℂ𝔄ℂ𝔄
Comments are closed.