La menace terroriste continue de peser sur la ville de Gao. Le 13 février, une bombe a été découverte, puis désamorcée. La Misma, Mission internationale de soutien pour le Mali, atteint aujourd’hui plus de 4000 hommes, dont une partie est déjà sur le terrain. À terme, ils doivent être 8000 à se déployer au Mali. Ils sont déjà présents à Gao, en soutien aux forces maliennes et françaises. La Misma a sollicité mercredi l’aide de la population de Gao.
À Gao, c’est un bataillon de plus de 500 soldats venus du Niger qui représente les forces africaines de la Misma. Aux côtés des forces maliennes et françaises, ces hommes font, aujourd’hui, face à une guérilla urbaine.
En quelques jours, il s’est produit deux attentats-suicide et des combats de rue face à un commando de jihadistes. Puis il y a eu la découverte d’une bombe artisanale contenant 600 kilos d’explosifs. La bombe a été désamorcée mais l’infiltration des islamistes dans la ville de Gao reste une menace énorme.
Le capitaine Yao Adjoumani, porte-parole de la Misma déclare : « Les jihadistes ou les terroristes pourraient être dans la ville ou dans les alentours. Pour le moment, on ne sait pas qui est jihadiste. On ne peut pas voir quelqu’un là et deviner s’il est jihadiste ou pas ».
C’est pourquoi le colonel Adjoumani lance un appel aux habitants de Gao : « Nous demandons aux populations de nous aider. Il faut dénoncer pour nous aider. Dénoncer tout ce qui est suspect ».
Chaque jour, les militaires découvrent dans la ville, de nouvelles caches d’armes et de munitions.
Pour sa part, le président intérimaire a évoqué les violences qui ont secoué ces derniers jours Gao. Dioncounda Traoré s’est dit confiant.
Dioncounda Traoré
Président intérimaire du Mali
Je reste confiant. Nous arriverons à bout de ces terroristes et de ces narco-trafiquants.
Sur le plan militaire, la Russie participe et va continuer de participer à l’effort de guerre au Mali. Elle a livré des armes aux autorités maliennes et s’apprête à en livrer d’autres : c’est ce qu’a précisé le directeur de l’agence publique russe chargée des exportations d’armes Rosoboronexport, Anatoli Issaïkine.
Anatoli Issaïkine
Directeur de Rosoboronexport
Avant tout, le Mali a besoin aujourd’hui d’hélicoptères, de matériel blindé et d’armes à feu.
Par RFI
bon courage vous êtes bénis
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