En effet, après l’aménagement de la devanture du Centre International de conférences de Bamako, ex-Palais des congrès, à la faveur de la réalisation de l’échangeur pour motocyclistes, l’endroit a été transformé en arrêt pour véhicules de transports en commun. Même si cela réjouit les usagers, tel n’est pas le cas pour tout le monde, surtout au niveau de l’administration du CICB qui assiste impuissante à cette situation qui occasionne tous les jours des accidents de la route et des embouteillages aux heures de pointe de la journée.
« Depuis que cet endroit a été transformé en arrêt pour les sotrama, tous les jours, nous assistons à des accidents et des embouteillages monstres », indique un travailleur du CICB.
« Les chauffeurs de Sotrama sont à l’origine des accidents qui sont devenus monnaie courante devant le CCB depuis l’aménagement de la bretelle qui passe sous l’échangeur pour moto. », explique un motocycliste rencontré devant le CICB. Et d’ajouter qu’en plus d’y créer le désordre, les chauffeurs de Sotrama, à la recherche de clients stationnement leurs véhicules n’importe comment. Et du coup créent des embouteillages montres à ce niveau.
« Ce n’est pas une bonne place pour les véhicules de transport en commun surtout qu’ils créent des embouteillages. Il suffit qu’il y ait une rencontre de grande envergure au CICB pour que son accès soit un parcours de combattant à cause des chauffeurs de sotrama qui se croient maitres de la route », explique un motocycliste. Qui explique qu’il y a quelques jours, trois accidents graves s’y sont produits à cause des chauffeurs de sotrama. Et d’ajouter aussi qu’il y a quelques jours, une passagère s’est faite violement agresser sur place par un apprenti.
Selon lui, l’endroit est vraiment mal choisi pour en faire un arrêt pour les Sotrama car en plus que cela influe sur l’image du CICB, cette situation provoque des embouteillages et des accidents du fait du mauvais comportement des chauffeurs qui garent leurs véhicules n’importe comment.
C’est pourquoi dit-il, tous les jours les agents de la protection civile viennent là-bas au secours des victimes d’accidents de la route.
« Pas un jour ne passe sans que nous n’entendons les sirènes de la protection civile venant secourir un blessé grave suite à un accident au niveau cet arrêt pour véhicule de transport en commun. C’est pourquoi il faut mettre fin à cette situation et aménager cet arrêt ailleurs », conclut notre interlocuteur.
D.D
Il nuage pas de discipline au Mali la justice doit faire son travail
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