Dans les causeries des vieilles personnes, il n’est pas rare d’attendre que les enfants d’aujourd’hui sont irrespectueux, qu’ils n’ont aucune considération pour les valeurs d’antan. Ils sont traités de ceci ou de cela. Mais si l’on regarde de très près la situation, en y procédant à une analyse approfondie et objective, nous constatons que se sont les personnes âgées eux même qui sont à la base de toutes les dégradations et de toutes les déviances de nos valeurs. Ils n’ont jamais su restituer à leurs progénitures ce qui leurs pères les ont légués de positif. Le frère ne répond plus du frère, le fils ne répond plus du fils. L’enfant appartenait à la communauté, au nom de celle-là, il était éduqué.
Aujourd’hui, avec la culture de l’individualisme, nul n’a le droit de porter la main sur l’enfant de l’autre au risque de se voir traîner dans la boue devant les juridictions.
Hier le père de famille s’interdisait certaines pratiques, de peur qu’il ne soit imiter par ses enfants. Chaque enfant croit à priori que ce que fait son père , sa mère. Dans la vie, tout ce que nos posons comme acte doit être considéré comme un emprunt qu’on fait à nos enfants à qui l’on doit restituer en bonne et dû forme. Comme dit l’adage "Si tu baptises ton enfant du nom de "Baba commandant" ne soit pas surpris s’il te demande l’impôt".
Revissons nos positions et pensons qu’un enfant ne peut être que ce nous en faisons. Il est le reflet de notre éducation. Un raté ne peut que produire des ratés. Celui qui par mauvaise humeur ou par méchanceté fait une mauvaise bouillie doit certainement faire la première cuillerée.
M FOFANA
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