La Convergence pour sauver le Mali (CSM) veut sauver le Premier ministre Cheick Modibo Diarra en cette veille de la formation du gouvernement d’union nationale exigée pour le Mali par les dirigeants de la CEDEAO avant le 31 juillet. Cela passera par le meeting que ce regroupement politique des Me Mountaga Tall du CNID, Moussa Mara de YELEMA, Housseinou Amion Guindo de la CODEM, Ousmane Ben Fana Traoré du PCR organise ce dimanche au palais de la Culture.
Au moment où les responsables du FDR sont en train de remuer ciel et terre pour obtenir le départ du Dr Cheick Modibo Diarra de la Primature, avec à la clé la nomination d’un nouveau Premier ministre en vue de la formation d’un nouveau Gouvernement dit d’union nationale, les partis politiques membres de la Convergence pour sauver le Mali (CSM) sonnent la mobilisation générale pour contrecarrer cette velléité de débarquement de l’astrophysicien malien.
Dans un communiqué rendu public le mercredi soir à la télévision nationale, les responsables de la CSM exprime leur désaccord face à cette volonté du FDR de faire débarquer le président du RpDM (membre de ce regroupement).
Le meeting devrait, selon nos informations rassembler un grand monde dont des responsables du camp pro-putschiste de la Coordination des organisations patriotique du Mali (COPAM).
Signalons que la CSM n’est pas opposé à l’ouverture du gouvernement. Alors que la COPAM n’y est pas favorable tant que des assises nationales n’aient permis aux forces vives du Mali d’en décider.
Bruno D. SEGBEDJI
S’il faut un meeting pour maintenir CMD, c’est que vraiment son bilan ne parle pas pour lui; ce qui est dommage car a mon humble avis c’est l’élement le plus important pour décider de le garder ou le changer.
Un meeting organisé de surcroit par la COPAM ceux là même qui devaient dans les conditions normales être derrière les barreaux pour faits de violence contre la personne du Président dans ces bureaux.
C’est vrai que le premier ministre a mis un holà aux investigations de l’agression sauvage du Président; maintenant ils lui retournent l’ascenseur.
Franchement ces gens de la COPAM , M22 et consorts sont des troubles fête, de semeurs de désordre. Quand allons nous cesser de donner cette image si negative de notre pays.
Le premier ministre continue à narguer les maliens et leurs partenaires quant au retrait de sanogo de la transition et voilà que ce gros singe apparait hier à l’aeroprot sans aucune invitation apparemmeemnt pour soit disant rencontrer le Presient Dioncounda qui visiblement ne s’attendait a cette accolade sournoise.
Francheemnt il vaut mieux agir maintenant plutôt que d’avoir à le regretter plutard. CMD n’est pas l’homme de la situation et il faut le débarquer.
Il est peut être, je dis bien peut être, plein de bonne volonté mais cela seulement ne suffit pas car la situation est complexe au point où il se met à verser partout ses larmes de crocodile.
Il faut rappler que sa nomination a suscité beaucoup d’espoir et personne ou très peu l’ont contesté bien qu’il n’ait pas respecté la consigne de gouvernement d’union nationale, de consensus, mais très vite il est apparu à tous sauf, ceux qui ont des motifs cachés que Modibo est non seulement incompétent mais il manque de fermeté, de vision, et les compétences nécessaires à homme d’état dans un pays pauvre, enclavé, et en turbulence.
CMD vraiment NON NON Et NON. il doit ete courageux et le reconnaitre en démissionnant et trouver quelq’un de capable pas forcement dans les rangs des gangs actuels de la politique.
Encore d’autres exemples pour donner raison à ce diplomate français qui as su qualifier la classe politique malienne. L’heure n’est vraiment pas à la farce,ni à la diversion, aussi bien pour ceux qui réclament la démission du PM que pour ceux qui veulent faire ce meeting. La classe politique malienne est vraiment tombée sur la tête.
COMPTER SUR SOI-MÊME, SANS INTERVENTION DES MILICES, MAIS IL ÉTAIT NÉCESSAIRE DE S’ACCORDER AVEC TOUT LE MONDE ET D’AVANCER ENSEMBLE POUR VAINCRE LE TERRORISME AU NORD MALI
Bonjour,
C’est dommage, le comportement de certains Maliens, qui, au lieu d’essayer d’aider à trouver la solution à la crise, contribuent plutôt à l’aggraver.
Vu la situation dans laquelle était le Mali, il y a cent jours, avec d’UNE PART :
(1) les forces de défense et sécurité qui n’avaient pas les moyens et qui n’étaient pas motivées pour faire la guerre compte-tenu de la déroute subie et (2) le terrorisme qui prend de l’ampleur au Nord Mali,
et d’AUTRE PART :
(1) la proposition de la CEDEAO/UA de négociation dont l’échec générerait une intervention militaire (toujours en attente du feu vert de l’ONU), et (2) le bouillonnement politique au sud Mali sans convergence de points de vue,
Il fallait bien que le gouvernement de transition du Mali prenne le temps nécessaire pour échanger avec les pays partenaires et amis de cette situation avant de prendre une décision définitive et éclairée qui n’affecte pas que le Mali car une telle décision, compte-tenu du terrorisme, pourrait aussi impacter la région sahel et le monde.
Aujourd’hui, la position adoptée par le gouvernement de transition au Mali, félicitations pour ce faire, correspond à celle de la communauté internationale à savoir la nécessité de la négociation, et en cas d’échec l’option militaire.
En mettant en avant les forces de défense et sécurité du Mali, éventuellement renforcées, plus tard, par le contingent de la CEDEAO/UA/ONU, le Mali doit maintenant, de façon urgente, mettre en œuvre la solution retenue (négocier avec les communautés) sans tarder et surtout sécuriser les populations Maliennes en attendant la stabilité complète.
J’ai proposé de faire intervenir les communautés du Mali et les Maliens non terroristes à travers des conférences de compromis étendues à toutes les régions du Mali. Ces dernières doivent être aussi sécurisées.
Tous les Maliens et toutes les communautés Maliennes doivent aider le gouvernement à la mise en œuvre d’une telle solution au lieu de disperser les énergies, certains à travers des milices qui pourraient être contre-productives (provoquer d’énormes dégâts sans atteindre l’objectif visé) et d’autres à travers des amalgames et des divisions en particulier en essayant de mettre de côté le Premier Ministre en oubliant qu’il a piloté le navire Malien pendant la grande turbulence qu’eux-mêmes ont contribué à créer.
LES MALIENS DOIVENT ÊTRE RECONNAISSANTS ET FAIRE LA PART DES CHOSES.
La contribution de tous les Maliens et de toutes les communautés est nécessaire pour mettre fin à cette crise qui mine le Mali et le met au bord de l’implosion.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
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