La crise du nord et le phénomène de l’islamisme au Mali : Révélations et décryptages de Bandiougou Gakou, ancien ambassadeur du Mali au moyen-Orient et spécialiste des questions islamiques

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La crise actuelle que traverse le Mali, contrairement à l’appréhension collective, tire ses origines de plusieurs facteurs à la fois historiques et géopolitiques. Les différentes interventions sur la question n’abordent que partiellement le sujet, ôtant le plus souvent au débat toute sa quintessence. Dans cette interview exclusive avec l’ambassadeur Gakou, nous tentons de relever le défi de l’objectivité en abordant le problème du nord dans une dimension plus large et prenant en compte tous les aspects (social, politique, géographique, économique et culturel). Des racines de la crise au développement du phénomène islamiste dans notre pays, en passant par la responsabilité de nos dirigeants politiques et le processus militaire de reconquête en cours : les révélations et solutions de Bandiougou Gakou sont interpellatrices et pleines d’enseignements…Une interview à lire absolument !

Bandiougou Gakou

Maliweb.net : Quelles sont les racines de la crise sécuritaire actuelle que connait le Mali ?

Bandiougou Gakou : La crise actuelle a deux origines relativement anciennes et trois causes plus ou moins contextuelles. La première origine, que l’on peut considérer lointaine concerne nos conditions d’accession à l’indépendance. En pleine période de guerre froide, face à un monde occidental dressé comme un seul homme contre l’ennemi communiste, nous avons voulu avoir et la liberté et le communisme ! C’était sous-estimer la dynamique en cours qui visait tout spécialement, à fragiliser, à déstabiliser ou à étouffer toute manifestation estimée à risque dans cette mouvance nuisible. Tous les pays ‘’communistes’’ grands ou petits faisaient l’objet d’un traitement approprié : parfois brutalement, cas du Congo de Patrice Lumumba, parfois de façon très raffinée, en soutenant les minorités, et dans des cas extrêmes en organisant les rebellions armées comme en Afghanistan contre l’URSS. Chaque cas était traité jusqu’au bout. Le Mali ne pouvait échapper à la règle. Ainsi, bien que les populations du Mali aient épousé ce vouloir vivre en commun depuis le 14ème siècle au sein des différents empires qui ont forgé l’histoire commune d’un peuple multiethnique, voici qu’avec une Indépendance jugée délétère, naquît subitement la première rébellion touarègue conduite par Alahdin ! Le Soudan français devait alors payer cher son option socialiste. La deuxième origine de fond est relative à la violation d’un Pacte national de bon sens. Le Mali multiracial, avait le devoir d’organiser systématiquement le brassage permanent des populations. De cette façon, les fonctionnaires originaires du Sud devaient servir l’Etat au centre et au Nord du pays, et ceux du Nord devaient servir au centre et au Sud. Rappelons que militaires, gendarmes et policiers sont tous des fonctionnaires. Depuis plus d’une décennie, cette règle raisonnable est violemment sacrifiée, par qui ? Un général de surcroit ! Pour qui ‘’les nordistes connaissent le terrain désertique du Nord, il faut donc les maintenir dans le Nord ‘’Ainsi le clivage prémédité ou inconsciemment mûri était tout tracé contre tout bon sens et toute dynamique saine de l’Histoire !

 Qu’en est-il alors des causes contextuelles ?

Bandiougou Gakou : Quand aux causes contextuelles, nous pouvons mener les réflexions sur trois facteurs essentiels dont la crise algérienne, la situation en Libye et bien entendu la responsabilité du Président ATT. En ce qui concerne la crise algérienne, premièrement, il convient de rappeler que depuis l’anéantissement de la rébellion armée dans ce pays frère, et le repli dans le Sahara malien des formations terroristes du GIA devenu GSPC puis AQMI, le Mali n’a engagé rien de rassurant contre les terroristes repoussés par l’Algérie. Au contraire depuis l’an 2003, avec l’arrivée des premiers refoulés de l’Algérie, nous avons adopté une attitude laxiste jugée inamicale par notre puissant voisin qui nous accusait avec raison de donner un asile confortable à tous ceux qui perpétraient des attentats sur le sol algérien. Ce laxisme n’a jamais cessé d’être dénoncé à l’échelle internationale.

Secundo, il faut noter le reliquat de la crise libyenne et les relations extérieures de Kadhafi qui furent complexes. Le recrutement et la formation de Jihadistes déversés sur le front du Hezbollah  libanais ou sur le front des Talibans afghans ont pu attirer beaucoup de jeunes Touaregs, Kadhafi étant lui-même Touareg autoproclamé à ses heures. Ses relations avec le Mali n’ont jamais été entièrement décryptées. Commanditaire de terrorisme ou pacificateur, l’homme a toujours surpris. Mais la crise interne va le surprendre et surprendre tout son gisement de terroristes. Les combattants touaregs partis en masse grossir les rangs de ses troupes se sont vite rendus à l’évidence d’une chute inévitable et ont tenté de rejoindre les rangs adverses pour combattre Kadhafi ! (apprécions au passage la fourberie), puis ont préféré tirer partie des superbes armes laissées sans preneurs, qu’ils s’agissent de celles provenant des arsenaux du Guide ou de celles parachutées par un Sarko revanchard (étant donné que le clan Kadhafi se proposait de rendre publics des documents obscurs de financement). Ces armes volées ont été largement ADMISES au Mali, aux mains des rebelles, après avoir franchi paisiblement deux frontières. De son coté, le voisin de l’Est a pu faire réceptionner les siennes par son armée à l’entrée de son territoire. Chez nous l’accueil des rebelles avec leurs armes a été applaudi. Mieux, une récompense leur fut décernée !

Tertio, notons l’angoisse d’une fin de règne. La perspective de fin de mandat a provoqué un véritable désarroi au sommet de l’Etat provoquant des faits, gestes, attitudes et décisions  décousus. Tantôt la Constitution est en cause, il faut la réviser à la va-vite, et en fin de mandat ; tantôt on brandit une exigence d’harmonisation des calendriers électoraux nécessitant une prolongation de deux ans du mandat présidentiel. De rumeurs en rumeurs maladroitement distillées, on tâtonne aux seules fins de préparer l’opinion à une nécessaire prolongation de mandat. On tourna sans fin autour du pot par crainte d’une brusque contagion du vécu nigérien. Seul un arrangement par voie de droit serait acceptable. Mais où trouver cette voie, cette solution providentielle ? Les attaques rebelles du mois de janvier, la prise d’Aguelhok puis de Tessalit et la mollesse très remarquée de la réaction du pouvoir ainsi que les traitrises découvertes ont convaincu le tout Mali de la fabrication de circonstances empêchant la tenue des élections. Ainsi fut précipitée la chute violente du pouvoir ATT.  La chute violente d’un régime même pourri laisse entrevoir des brèches et les rebelles royalement invités au préalable ne se privèrent pas de s’y engouffrer en masse, donnant une dimension planétaire à la crise. Le traitement planétaire devint alors incontournable.

 Quel jugement portez-vous sur l’intervention française dans notre pays ?

Bandiougou Gakou : Raisonnons à l’absurde. Les troupes rebelles prennent possession du Mali ; installent un pouvoir théocratique : un arabisant francophobe est installé à Koulouba (pas nécessairement celui qui s’y préparait et se mettait déjà dans cette peau); revalorisent la langue de l’envahisseur au détriment du français ; s’en prennent aux Zawiyas jugées hérétiques ; ferment bars et restaurants ; pillent et cassent les hôtels qu’ils s’approprient ; volent les banques et distribuent des dirhams à la place du CFA  …. Etc. Le Mali disparait. Un Sultanat lui succède. Il s’ensuit alors deux évidences : 1°) Le  Mali, l’Afrique de l’Ouest avec le grand Nigeria, le monde francophone, tous sombrent dans l’humiliation et le déshonneur. Ce qui arrive au Mali  ne va-t-il pas arriver aux autres voisins dans la même indifférence ? 2°) La France en aurait pris pour son grade et pour sa grandeur laquelle ne doit se conquérir qu’en dehors de l’Hexagone dixit le Général De Gaulle. Voici que son Empire culturel s’effrite ; la voila qui lâche un allié, un ami, La voila qui ne rassure plus, qui va faire craindre toute coopération utile avec elle. Adieu … Adieu … la France. Tout cela, c’est de la politique fiction. Pourquoi ? Parce qu’il y a un homme appelé François Hollande, perspicace, efficace, courageux et intègre à qui notre patrie doit sa survie dans l’honneur. Et étant donné que le code d’honneur du Mali exclut l’ingratitude, je crois tout simplement que cette intervention française est une bénédiction divine et que le Mali  saura rendre à François Hollande témoignage de sa reconnaissance.

 Quelle est votre analyse sur la mobilisation internationale vis-à-vis du Mali ?

Bandiougou Gakou : Sur ce plan, l’agréable surprise est venue du monde arabe quand les Emirats Arabes Unis se sont engagés à supporter l’effort de guerre du Mali contre le terrorisme international. La surprise désagréable est enregistrée chez le voisin du Nord qui mène sur son sol une guerre implacable contre le terrorisme mais qui abrite, assiste et appuie le terrorisme chez l’autre. Que le diable emporte le Mali ? Comment l’Algérie peut-elle l’accepter ? Pourvu que l’Algérie reste en paix ! Ce seul raisonnement lui suffit-il ? Il est vrai que dix ans de guerre civile et cent cinquante mille morts, cela peut provoquer des traumatismes. Mais pour autant l’Algérie et le Mali ne peuvent pas se tourner le dos. Une histoire commune, la religion et la géographie ont leurs exigences.

 Quels regards portez-vous sur la classe politique malienne ?

Bandiougou Gakou : La classe politique malienne n’est pas étrangère au pourrissement de la situation intérieure. Il s’agit bien évidemment de celle ayant tenu les rennes du Mali pendant tout le temps que le terrorisme s’y implantait et narguait le pays avec des complicités politiques évidentes. J’appartiens moi-même à un parti politique qui a péché par des comportements larbins très écœurants. Ma conviction personnelle est que, au nom de l’éthique, ces partis au pouvoir doivent avec humilité s’amender et exprimer publiquement un mea-culpa : demander pardon au peuple avant de se redéployer pour la reconquête du pouvoir. Le peuple mérite qu’on le respecte.

Quelles sont vos solutions face à la crise actuelle :

Bandiougou Gakou : Le Mali ne saurait se soustraire à la realpolitik. Nous ne sommes plus dans le tintamarre des années d’indépendance. La réalité est que le Mali a besoin d’une puissante base militaire amie dans le Nord, une base dans la logique hollandiste de dignité. Aussi, rétablir l’unité du pays demeure la nécessité absolue. Les enfants égarés qui n’ont pas de sang sur les mains feront bon retour au bercail. Les criminels devront impérativement être jugés à moins qu’ils demandent pardon publiquement et que ce pardon soit accepté par le peuple. Le cap de la  décentralisation doit être sauvegardé malgré ses difficultés réelles. Ne l’oublions pas, le Mali, c’est la Côte d’Ivoire plus la Guinée, le Sénégal, le Burkina Faso, le Benin, le Togo en terme d’espace à aménager. Le rejet de toute idée de partition est urgent à faire valoir. Les frères Touaregs qui s’agitent, sont moins de la moitié du quart de la population de la zone-nord du pays. Quelle communauté internationale aveugle va vouloir sacrifier les peulhs, les arabes, les sonrais ou les dogons pour une minorité si criarde ? Les Etatsuniens ou les Sud-Africains vivent bien leur multiracialité. Le mouvement indépendantiste touareg par son attitude raciale s’est disqualifié de toute prétention. Un jugement cinglant rendu il y a quatre mille ans,  lui donne une réponse exacte et claire : celle qui accepte le partage de l’enfant n’est pas la mère de l’enfant : proclamation du prophète Salomon. L’authentique propriétaire du sol n’évoquera jamais son partage. Même les envahisseurs islamistes n’ont pas osé réclamer la terre qui n’est pas la leur ! Toute idée de partage est synonyme d’usurpation.

Que pensez-vous du phénomène islamiste au Mali ?

Bandiougou Gakou : Dans sa genèse véritable, l’Islam politique est né également en période de guerre froide. Dans tous les pays musulmans socialistes, les mouvements associatifs islamiques ont été poussés à lutter contre le pouvoir en place et ont bénéficié de financements substantiels à cet effet. Les Frères Musulmans sous Nasser, le F.I.S. algérien, les Talibans, tous ont été pris en charge dans le cadre de cette lutte, parfois aveugle, menée au nom des valeurs. Même l’U.C.M (union culturelle musulmane) née dans le socialisme de Modibo Keita a été appuyée. Mais au Mali, la véritable implantation du salafisme débuta sur base de financements systématiques des mosquées et medersas acceptant de faire l’option de la nouvelle doctrine wahhabite. En effet, quand en 1930, l’unité de l’Arabie féodale fut réalisée sur base du wahhabisme, la monarchie se trouva isolée au plan doctrinal et décida de sortir de cet isolement. Le seul moyen sûr et rapide d’y arriver était d’ouvrir les vannes financières. Ainsi des budgets colossaux bâtis sur la zakat du royaume étaient annuellement révisés à la hausse dans ce but. Dès les années 50, une véritable ruée vers ces fonds saoudiens est engagée au Soudan français. Plus tard Kadhafi tentera de prendre le contrôle des mosquées du Mali. De Tombouctou à Ségou, de Kidal à Kidira, les centaines d’imams et prêcheurs furent ainsi fidélisés sur fonds Kadhafi au moyen d’un traitement mensuel conséquent distribué toujours par avance. La prédication pakistanaise par Tabligh et Da’wa amplifiera le phénomène religieux malien au cours des années 2000 et le pays sera sillonné de long en large pour la transmission du message. Mais quel message ? Pourquoi défoncer une porte déjà ouverte, les régions sillonnées étant déjà islamisées ? Un processus subtil de coordination et de convergence s’intensifia avec la construction d’un immense centre de propagande appelée Markaz ce qui signifie textuellement lieu de centralisation ou de convergence. Il est érigé en bonne place dans Bamako. Son bailleur de fonds connu un certain Iyad, est le patron d’Ansardine. Ce qui est visiblement recherché, c’est une unité d’action arrangée par les visiteurs et acceptée par les musulmans du pays, du Nord au Sud. Il n’est pas acceptable ni raisonnable de vouloir islamiser des musulmans. Il faut donc proposer un Islam spécial, qui détruira l’Islam soufie enseigné par le Saint Prophète très solennellement à travers la cérémonie initiatique appelée cérémonie du manteau. Mais, pour interpréter les textes sacrés, y aurait-il meilleur interprète que le Saint Prophète lui-même et les plus proches compagnons qui lui ont succédé à la tête de la Cité-Etat de Médine ?

Le Calife Omar, au pouvoir deux ans après le Prophète, ne ‘’ coupait-il ‘’ pas la main des voleurs en leur faisant des dons en nourriture ? Il était le deuxième des quatre califes qualifiés orthodoxes (Rachidun) par le Prophète qui précisa que tout acte de ces quatre premiers successeurs est nécessairement agréé par le Seigneur et conforme à l’Islam pur. Mieux, pour interpréter un hadith authentique : ‘’ couper la langue du médisant ‘’ (ou du calomniateur), le Prophète n’a-t-il pas enseigné publiquement qu’un cadeau adapté fait mieux que le sabre ? Par analogie ne peut-on pas examiner le cas de la main à couper ? La triste réalité est que les Jihadistes venus en masse dans le désert pour récupérer un pouvoir conquis par le F.I.S. algérien en 1992 mais qui lui fut volé, ont du mal à reconquérir ce droit, tant la politique de la carotte et du bâton est subtilement exercée par les seigneurs de la casbah. L’invasion du Mali n’était pas au programme mais est une opportunité qui s’est offerte et qu’il fallait saisir.

Quel traitement radical entrevoir face à cette situation ?

Bandiougou Gakou : Le rétablissement d’un pouvoir démocratique véritable est plus que jamais une nécessité et une urgence. La situation actuelle est une alerte en direction de la classe politique qui ne devra plus jamais baisser la garde. Il lui appartiendra de tirer avec perspicacité tous les enseignements et toutes les leçons à partir des faits en cours pour que le Mali retrouve sa fierté. Ce qui est terrible, ce n’est pas de tomber. Ce qui est terrible c’est de ne pas pouvoir se relever, précisa un jour Nelson Mandela plein de sagesse.

 Interview réalisée par  : Fousseyni Maiga,  rédaction Maliweb.net

 

FORMATIONS :

 Né le 28 Avril 1946, Monsieur Bandiougou Gakou est originaire de Banamba, une ville située dans la région de Koulikoro. Après l’obtention en 1965 de son Baccalauréat en série Mathématiques-élémentaires au Lycée français du Caire et un Diplôme de langue arabe à l’Ecole des langues du Caire, l’homme s’envole pour la France où il obtient en 1969 une licence en Sciences Economiques à l’Université de Lyon. Dans la même année, il décroche une deuxième licence en Sciences Po à l’Université St Joseph de Beyrouth. En 1970, Bandiougou Gakou sort Major de sa promotion pour l’obtention de son Diplôme d’Etudes Spécialisées de doctorat en Sciences Economiques à l’Université de Dakar et celui de Planification Economique à l’IADEP. En 1975, il obtient sa Thèse de doctorat en Economie des pays en développement à l’Université d’Aix-en-Provence en France et un diplôme d’Analyse Macro-économique à l’Université du Michigan aux Etats-Unis.

EXPERIENCE  PROFESSIONNELLE :

DE 1970 en 2010, Monsieur Bandiougou Gakou a occupé plusieurs postes et responsabilités sur le plan national qu’international. Il fût respectivement Chargé d’Etudes à la Direction Nationale du Plan (1970-71), Directeur des Etudes de l’E.N.A. (1971-73), Premier Directeur General de l’I.P.G.P. (Institut de Gestion) de 1973 à 1978 et Ministre du Plan – Gouverneur de la Banque Mondiale au titre du Mali de 1978 à 1979. En plus de ces différents postes sur le plan national, l’homme a également occupé des fonctions de hautes responsabilités à l’échelle internationale : Expert Consultant ONUDI – CEAO – FOSIDEC (1979-81), Directeur national du Projet PNUD/FAO (1981-83), Représentant du Mali au sein du Comité des Eminentes Personnalités de la CEDEAO dans le cadre de la Révision institutionnelle (1991-92), Contrôleur d’Etat          au Contrôle General d’Etat (1994-98), Ambassadeur du Mali en Iran (1998-2003), Conseiller Diplomatique du Premier Ministre (2003-2008) et Administrateur Provisoire de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (2008-2010).

Il est l’auteur de deux ouvrages : ‘’L’Inflation malienne’’ en 1970  aux éditions  A. Pedone et ‘’ISLAM et Démocratie : Le Onzième Commandement’’ en cours d’édition aux Presses Universitaires du Mali.

 

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22 COMMENTAIRES

  1. Merci Gakou pour la pertinence de vos observations sur le passé,mais je ne vois pas une stratégie convainquante de sortie de crise.je suis d’accord pour le redeploiement de l’armée au nord,mais demandé une alerte de la classe politique responsable selon vous de tout ce mal me semble ambigue.
    Concernant l’islam je ne suis pas d’avis que vous ramené la coupe de main d’un voleur à un hadith alors qu’il est clairement énoncé ds le saint Qu’ran.
    Les califes orthodoxes sont les meilleurs modèles de gouvernance,et la legislation islamique la meilleure.Islam sans chariat est prévacarité.Tout est vain sauf l’adoration d’Allah.
    Cher Gakou je vous invite à mettre votre talent à Allah.salam

    • La plupart des Musulmans pensent : « l’islam ne défendrait jamais le meurtre d’innocents. Allah du Coran n’a jamais prescrit le meurtre. Tout ceci est l’œuvre de quelques désaxés aux marges de la société. Le véritable islam est consacré contre la violence. Nous dénonçons toute violence. L’islam signifie la paix. L’islam signifie la tolérance. »

      Mais est-ce vrai ? L’islam enseigne-t-il vraiment la paix, la tolérance et la non-violence ? Ces musulmans qui commettent des crimes au nom d’Allah pensent différemment. Ils pensent que ce qu’ils font est un Jihad. Ils disent que le meurtre d’innocents est obligatoire pour tout Musulman. Ils ne tuent pas en croyant enfreindre les règles divines, mais en croyant au contraire que c’est ce qu’un vrai Musulman ferait. Ces gens qui tuent des pauvres innocents qui font exploser leur propre corps pour tuer encore plus d’innocents le font parce qu’ils pensent qu’ils seront récompensés au Paradis musulman. Ils espèrent être bénis par Allah, manger des nourritures célestes, boire du vin pur et profiter de l’agréable compagnie de leurs consœurs divines.

      Sont-ils complètement dans l’erreur ? Où ont-ils trouvé cette idée tordue ? Comment en sont-ils arrivés à croire que le meurtre d’innocents plaît à Dieu ?
      Ou bien sommes-nous qui sommes dans l’erreur ? L’islam prêche-t-il la violence ? Appelle-t-il les croyants à tuer les incroyants ? Nous dénonçons ceux qui commettent des actes de violence et les qualifions d’extrémistes. Mais sont-ils vraiment extrémistes ou bien font-ils simplement ce que le Coran leur ordonne de faire ? Qu’est-ce le Coran enseigne réellement ? Avons-nous lu le Coran ? Savons-nous quelles sortes d’enseignements s’y trouvent ? Examinons certains d’entre eux et regardons de plus près à ce que Allah ORDONNE aux musulmans sincères

      Ce que le Coran enseigne aux musulmans

      Coran 2.216 : Le combat vous a été PRESCRIT alors qu´il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l´aversion pour une chose alors qu´elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu´elle vous est mauvaise. C´est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.
      sourate 9 verset 63. Ne savent-ils pas qu’en vérité quiconque s’oppose à Allah et à Son messager, aura le feu de l’Enfer pour y demeurer éternellement ? Et voilà l’immense opprobre.

      sourate.9,verset 5 Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez. Faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; mais s’ils se convertissent, s’ils observent la prière, s’ils font l’aumône, alors laissez-les tranquilles, car Dieu est indulgent et miséricordieux

      sourate,4 verset 144 : ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les mécréants au lieu des croyants. Voudriez-vous donner à Allah une preuve évidente contre vous ?

      sourate 9 ;verset 23. ô vous qui croyez ! Ne prenez pas pour alliés, vos pères et vos frères s’ils préfèrent la mécréance à la foi. Et quiconque parmi vous les prend pour alliés… ceux-là sont les injustes

      Que les croyants de prennent pas pour patron les incroyants au lieu des croyants. Celui qui fait cela n’aura rien à attendre d’Allah, à moins que vous n’ayez d’eux quelque dangers » (s.3, v.27)

      Les juifs et les chrétiens et les païens brûleront dans le feu d’enfer à jamais. Ils sont les plus vils de toutes les créatures. » (s.98, v.51

      Sourate VIII verset 55 « Les pires bêtes, aux yeux d’Allâh, sont les incroyants qui s’entêtent à ne pas croire. »

      sourate.8 verset 39:O vous qui croyez ! Les ASSOCIATEURS [= les chrétiens] ne sont qu’IMPURÉTÉ

      O vous qui croyez ! Les ASSOCIATEURS [= les chrétiens] (Muslim, Sahih 1/200)

      [8.39] Et COMBATTEZ-LES jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association, et que la religion soit entièrement à Allah.

      sourate 9, verset 29 « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre,les CHRÉTIENS et les JUIFS jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés

      [4:95] Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux – sauf ceux qui ont quelque infirmité – et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d’Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d’excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense ; et Allah a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense ;

      3.156. ô les croyants ! Ne soyez pas comme ces mécréants qui dirent à propos de leurs frères partis en voyage ou pour combattre : « S’ils étaient chez nous, ils ne seraient pas morts, et ils n’auraient pas été tués. » Allah en fit un sujet de regret dans leurs cœurs. C’est Allah qui donne la vie et la mort. Et Allah observe bien ce que vous faites.

      sourate 48 verset:16 Dis aux bédouins restés en arrière : « Vous serez bientôt appelés à affronter un peuple doué d’une force redoutable, que vous aurez à combattre, à moins qu’ils ne se convertissent à l’islam. Si vous acceptez de combattre, Dieu vous accordera une belle récompense. Mais si vous refusez de prendre part au combat, comme vous l’avez déjà fait, Il vous infligera un douloureux châtiment. »

      [9.112] Dieu a acheté des croyants leurs biens et leurs personnes pour qu’il leur donnât en retour le paradis ; ils combattront dans le sentier de Dieu, ils TUERONT et seront tués. La promesse de Dieu est vraie

      Mahomet a dit :J’ai reçu ordre de mener la guerre contre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’est pas d’autre dieu qu’Allah, que Mahomet est l’envoyé d’Allah, qu’ils accomplissent la prière et qu’ils versent l’aumône. S’ils le font ils sont quittes de leur sang et de leurs biens, sauf en ce qui revient de droit à l’islam. Ils en rendront compte à Allah. (Bukhari, Sahih 2/17

      sourate 9 verset 44. Ceux qui croient en Allah et au Jour dernier ne te demandent pas permission quand il s’agit de mener combat avec leurs biens et leurs personnes. Et Allah connaît bien les pieux.

      sourate 9 verset 45. Ne te demandent permission que ceux qui ne croient pas en Allah et au Jour dernier, et dont les coeurs sont emplis de doute. Ils ne font qu’hésiter dans leur incertitude.

      sourate 4 verset 47 » « Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions

      Chers frères et sœurs musulmans : est-ce l’Islam auquel vous croyez ? Est-ce là le Très Miséricordieux, Très Compatissant Allah que vous priez chaque jour ? Dieu pourrait-il nous inciter à tuer d’autres personnes ? Comprenez qu’il n’y a pas de gène terroriste, mais qu’il pourrait y avoir une tournure d’esprit terroriste. Cette tournure d’esprit trouve son terrain le plus fertile dans les principes fondamentaux de l’islam
      Ce ne sont pas les extrémistes qui comprennent mal l’islam. Ils font littéralement ce que le Coran leur dit de faire.

      C’est nous qui ne comprenons pas l’Islam. Nous sommes les désorientés. Nous sommes ceux qui supposons à tort que l’Islam est une religion de paix. L’islam n’est pas une religion de paix. Dans sa forme soi-disant pure, il peut etre très bien compris comme une doctrine de HAINE. C’est tout simplement ce que font les terroristes et les intellectuels MALHONNETES, apologistes de l’islam, le cache.

      Le nier et présenter l’islam au grand public comme une religion de paix similaire au BOUDHISME ou au CHRISTIANISME est une entreprise de contrevérité. L’Histoire de l’islam entre les 7ème et 14ème siècles est traversée de violences fratricides et de guerres d’agression, qui commencent à la mort du Prophète et continuent pendant le califat orthodoxe, soi-disant « pur ». Et Mahomet lui-même a hissé l’étalon du meurtre, du pillage, des massacres et du sang versé. Comment pouvons-nous nier l’histoire toute entière ?

      Le comportement de Mahomet tel qu’il est inscrit dans les sources islamiques authentiques et incontestées est tellement immoral et barbare d’un point de vue humain. Mahomet était barbare chef militaire, un CRIMINEL dépourvu de vertus. L’imiter dans les aspects de la vie (suivre la Sunna) est premièrement impossible et deuxièmement dangereux au 21ème siècle. Pourquoi sommes-nous si désespérément dans le déni de cette simple évidence ?

      Ce ne sont pas des histoires, mais des faits rapportés par l’histoire islamique authentique et les Hadiths.

      (Hadîth:Muslim XX 4696). … le messager d’Allâh a dit : celui qui meurt sans avoir combattu sur le chemin d’Allâh et n’a pas expressé le désir de COMBATTRE pour le jihad meurt de la mort d’un hypocrite

      (Bukhari, Sahih 49/13,2).
      ibn Awn a dit : j’avais écrit à Nafi ; il me répondit également par écrit que le prophète avait fait une expédition contre les Banu Mustaliq et les avait surpris au moment où ils s’abreuvaient leurs troupeaux, qu’il avait tué un certain nombre de combattants et emmené leurs enfants en captivité ; ce fut ce jour-là que le prophète prit Juwayra.
      – C’est Abdallah ibn Omar, ajouta t-il, qui m’a raconté ce fait et il faisait partie de l’expédition

      Muslim, Sahih 19, 4292).
      … j’ai écrit à Nafi pour lui demander s’il était nécessaire de proposer aux infidèles une invitation à accepter l’islam avant de les combattre. Il m’a écrit dans sa réponse que c’était nécessaire (seulement) dans les premiers temps de l’islam. Le messager d’Allah a fait une ATTAQUE contre les Banu Mustaliq alors qu’ils n’étaient pas prévenus et que leur bétail s’abreuvait. Il a tué ceux qui combattaient et a capturé les autres…. Nafi a dit que cette tradition a été racontée par Abdullah ibn Umar qui faisait lui-même partie des troupes qui ont pillé
      .

      Sahih Bukhari Volume 6, livre 61, Numéro 577 : J’ai entendu le prophète dire, “à la fin des temps, apparaîtront de jeunes gens aux idées folles. Ils parleront bien, mais ils sortiront de l’islam comme une flèche sort de son jeu, leur foi ne dépassera pas leur gorge. Ainsi, partout où vous les trouvez, tuez les, il y’aura une récompense pour ceux qui les TUERONS au jour de la résurrection. »

      D’après `Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu’Allah soit satisfait de lui),
      l’Envoyé d’Allah (pbAsl) a dit : « Il n’est pas permis de verser le sang d’un musulman qui témoigne qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que je suis l’Envoyé d’Allah, sauf dans ces trois cas : l’époux adultère, le coupable d’un meurtre et l’apostat qui abandonne la communauté musulmane ». Sahîh de Muslim : 3175

      D’après Ikrima :
      Le prophète a dit : « celui qui quitte l’islam, TUEZ LE ! ». Sahîh Bukhari : 6411

      Bukhari, Sahih 46/ 717).99
      … le prophète avait BRUSQUEMENT attaqué les Banu Mustaliq sans avertissement alors qu’ils étaient sans crainte et que leur bétail s’abreuvait aux points d’eau. Les hommes combattants ont été tués et les femmes et enfants pris comme captifs..

      » L’apôtre d’Allah a dit :
      – Sache que le paradis est à l’ombre des épées. » (récit d’Abdullah ibn Abi Aufa, Bukhari LII 73) »

      » Alors que nous étions à la mosquée, le Prophète vint et dit :
      – Allons voir les juifs. Nous sommes sortis et nous sommes allés à Bait ul Midras. Il leur dit :
      – Si vous vous convertissez à l’islam, vous serez saufs. Vous devez savoir que la Terre appartient à Allah et à son apôtre et je veux vous expulser de cette terre. Donc, si quelqu’un parmi vous possède des biens, il a le droit de les vendre, sinon, vous devez savoir que la Terre appartient à Allah et à son apôtre. » (récit d’Abu Huraira, Bukhari LIII 392 et LXXXV 77) »

      Bukhari (59:572) « Toi qui crois en moi! Ne donne pas ton amour à mes ennemis qui n’ont pas cru dans la Vérité (Allah, Mahomet le prophète et le Coran). »

      Le messager d’Allah a dit :
      – Ne saluez pas les juifs et les chrétiens avant qu’ils ne vous saluent et quand vous les rencontrez sur les routes, forcez-les à passer sur la partie la plus étroite. » (récit d’Abu Huraira, Muslim XXVI 5389

      Bukhari, Volume 5 Numéro 369 : Le messager de Dieu dit : « qui veut tuer Ka`b bin al-Ashraf ? Il a offensé Dieu et son prophète ! » là-dessus Maslama répondit, « Oh messager de Dieu ! Voulez vous que je le tue ? » le prophète dit, « oui ». Maslama dit, « Puis-je lui mentir (Afin de le tuer) ». Le Prophète dit, « oui ». (…) Ils (Maslama et ses complices) tuèrent Ka’b et partirent chez le prophète pour l’informer.

      Que les juifs et les chrétiens soient MAUDITS pour avoir utilisé les tombes de leurs prophètes comme des lieux de culte. » (récit de Aisha et Abdullah, Muslim IV 1082) »

      Sahih Muslim (19:4294) – « Lorsque vous rencontrez vos ennemis qui sont païens, invitez les à suivre trois actions. S’ils s’acquittent de l’une d’entre elles, vous l’accepterez et vous abstiendrez de leur faire du mal. Invitez les à accepter l’islam ; s’ils acceptent, acceptez le aussi et cessez de les combattre… S’ils refusent d’adhérer à l’islam, exigez d’eux la jizya. Si ils sont d’accord pour payer, saisissez la et retirez vos mains à bonne distance des infidèles. Si ils refusent de payer l’impôt, demandez l’aide d’Allah et combattez-les

      Le messager d’Allah a dit :
      – Quand arrivera le jour de la résurrection, Allah fournira à chaque musulman un JUIF ou un CHRÉTIEN et dira : « c’est ton remplaçant dans le feu de l’enfer. » » (récit d’Abu Musa, Muslim XXXVII 6665)

      Expédition de Zayd ibn Haritha à l’oasis de Qarada (Sira Il 50 -51)
      Le prophète envoya Zayd s’emparer d’une caravane menée par un guide des Banu Bakr qu’il intercepta sur un point d’eau dans le Najd. Zayd réussit à s’emparer de bêtes et leurs chargements sans pouvoir saisir les hommes qui lui échappèrent. Il rapporta son butin au Prophète.

      L’exécution de Ka’b ibn Al-Achraf (Sira II 51 – 58) : le poète juif à la lecture des Quraych tués par les hommes de Mahomet à Badr, composa des poèmes indignés et exorta les gens de la Mecque contre lui. Mahomet envoya des hommes pour le tuer qui, à la suite d’un guet-apens le poignardèrent à mort.

      Le trésor des Banu Nadir (Sira II 336 337) Le mari de Cafiyya détenait le trésor. Sommé par le Prophète d’en révéler la cachette, il fut torturé par les musulmans puis eut la tête tranchée quand une paille fut découverte.

      Histoire de Cafiyya, mère des croyants (Sira II 636). Les captives de Khaybar furent largement réparties entre les musulmans. Le Prophète eut en partage Cafïyya et deux de ses cousines. Il mit son manteau sur Cafiyya après l’avoir fait asseoir. Les musulmans comprirent qu’il se la réservait.

      Les Banu Quraydha se rendent au jugement du prophète (Sira Il 239 – 240). « Celui-ci décréta que les hommes seront tués, leurs biens répartis entre les musulmans et que les femmes et enfants seront bannis » confirmé par le Coran sourate 47 verset 3 ext : « lorsque vous rencontrerez des incrédules, frappez les à la nuque jusqu’à ce que vous les ayez abattus. »

      Les Banti Quraydha sont ÉGORGÉS (Sira II 240 – 241). Le prophète ordonna de faire descendre de leurs fortins les Banu Quraydha et de les enfermer. Ils étaient 600 -700. Après les avoirs disposés au bord d’un immense fossé creusé à cet effet le Prophète ne cessa de les ÉGORGER jusqu’à leur extermination totale confirmé par le Coran ; sourate 33 verset 26 « Et Il a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens du Livre et Il a jeté l’effroi dans leurs cœurs ; un groupe d’entre eux, vous tuez, et un groupe vous faites prisonnier. ».

      L’exécution de Huyavv (Sira II 241). On le fit venir devant le Prophète les mains ligotées, tailladé de toutes parts. « Je ne regrette absolument pas d’avoir été ton ennemi, dit-il » Puis il s’assit et le Prophète lui TRANCHA la tête.

      Le partage du butin pris aux Banu Quraydha (Sira II 244-245).
      Le prophète fit ensuite le partage des femmes, des enfants et des biens des Banu Quraydha entre les musulmans. Avant tout partage, il prit pour lui le cinquième du butin, puis il établit les règles de la répartition : deux actions pour un cheval : une action pour son cavalier : une action pour le fantassin. Les cavaliers ayant pris part à l’extermination des Banu Quraydha étaient au nombre de trente six. C’était le premier butin auquel s’appliquait cette règle du cinquième pour le Prophète et de la répartition par action des quatre cinquièmes. Ce principe fut adapté par la suite pour le partage du butin après toutes les expéditions et les conquêtes. Le Prophète envoya dans le Najd une partie des captives juives des Quraych, contre lesquelles il acheta des chevaux et des armes.

      Histoire de Rayhâna (Sira I1 245). Parmi les captives des Banû Quraydha, le Prophète avait choisi pour lui-¬même une femme juive appelée Rayhana qui resta chez lui en sa possession jusqu’à sa mort mais qui résistant à la conversion fut mise en quarantaine jusqu’à ce qu’elle cède, le Prophète s’en réjouit.

      Bannissement des juifs de Khaybar, sous le calife Omar (Sira II 356 – 358) « En effet le Prophète avait dit qu’il ne pouvait y avoir qu’une seule religion en Arabie sourate 33 verset 27 : « il vous a donné en héritage leur pays, leurs habitations, leurs biens et une terre que vos pieds n’ont jamais foulés ».

      On objectera que ces comportements n’étaient ni inconnus ni inhabituels pour des conquérants et chefs du monde médiéval, mais ce ne sont pas des activités correspondant à celles d’un Saint paisible, et certainement pas à quelqu’un qui se revendiquait de la miséricorde de Dieu
      Cher lecteurs si malgré ces faits officiels et authentiques de la traditions musulmane certains apologistes de l’islam se plaisent toujours à prétendre que l’islam est religion de paix, sont-ils des ignorants ou des hypocrites dangereux.

      Ces gens là ne connaissent-ils pas l’islam ou confondent-ils leur raisonnement humain et pacifique avec celui du Coran qui leur est dans ce cas complétement antagoniste ? Ces gens là, doivent savoir que si nous critiquons l’islam c’est parce que nous refusons l’hypocrisie qui ignore volontairement l’appel à la guerre éternelle de l’islam qui monte les musulmans contre tout le reste de l’humanité.

      Tout musulman qui persiste à dire que l’islam est religion de paix malgré toutes ces preuves qui démontrent le contraire doit savoir qu’il est aussi dangereux qu’un terroriste car son silence emporte chaque jour des vies humaines innocentes un peu partout sur le globe.
      On ne doit pas se contenter de critiquer l’islam tel qu’il est aujourd’hui, mais on doit le dénoncer et le COMBATTRE Cela n’est pas de l’islamophobie mais de l’humanisme.

  2. Je parie que peu d’entre nous ont vraiment compris tout ce grand charabia intellectuel. Quand on ne comprend pas, on a tendance à s’émerveiller parce-que la facilité et l’assurance avec lesquelles ça a été dit, les références, les mots, et la façon de le dire, ça fait savant. C’est vraiment éblouissant de sa part, j’en conviens. En toute honnêteté, c’est un érudit. Mais moi j’aimerai avoir aussi d’autres points de vue. Par exemple, qu’on nous parle des relations entre les différentes civilisations noires d’avec les Touaregs et les Arabes dans le Nord, bien avant l’arrivée des Européens. De mon point de vue, Il aurait dû commencer par là.

  3. Le mnla un groupe extremiste terroriste touareg sur une population touareg autour de 11% de la population du nord Mali et auteur d’actes ignobles
    1-viols de femmes surtout de filles
    2-d’executions sommaires sur hommes desarmes,
    3-de destructions de structures etatiques,
    3-d’enrollement force d’enfants soldats
    3-de vols a main armee su de paisibles populations
    au nord mali, et qui veut s’imposer sur les autres ethnies et pourtant qui sont tres majoritaires Songhoi, Bozos, Bella, Peulhs etc.
    : ➡

  4. Le mnla un groupe extremiste terroriste touareg sur une population touareg autour de 11% de la population du nord Mali et auteur d’actes ignobles
    1-viols de femmes surtout de filles
    2-d’executions sommaires sur hommes desarmes,
    3-de destructions de structures etatiques,
    3-d’enrollement force d’enfants soldats
    3-de vols a main armee su de paisibles populations
    au nord mali, et qui veut s’imposer sur les autres ethnies et pourtant qui sont tres majoritaires Songhoi, Bozos, Bella, Peulhs etc.
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  5. MONSIEUR BANDIOUGOU GAKOU
    EN PARLANT TROP ON FINIT PAR NE RIEN DIRE.
    LES PROPOS DU HCI DE MAMOUD DICKO SONT TRES CLAIRES ET PRECIS. 👿

  6. Merci bp professeur nous allons plus donner la gestion de notre armée nationale a une seule personne ce temps a révolu après la libération du pays il faut mettre en place un haut conseil de la défense nationale composé par le président de la république la société civile et les militaires. aucun autre salop comme ATT et consort ne viendrons ternir l’image de notre pays encors

  7. Le cas malien peut se transposer sur chaque pays arabe ou africain , une fois la guerre terminée ,le maliens doivent se tourner pour mieux cimenter leur unité et sécuriser leur pays ,en évitant les règlements des comptes. Le problème des touaregs réside dans leur misère et leur marginalisât ion . Un effort soutenu doit concerner la viabilisation des régions nordiques ,leur intégration dans le développement intégrée d’un Mali uni .

  8. Très bonne analyse Dr GAKOU. Je pense qu’il serait bien d’animer des conférences avec nos étudiants.

  9. Si l’origine de la ‘’rébellion’’ des temps modernes se situe effectivement à la veille de l’indépendance avec plus ou moins de justification et beaucoup d’opportunisme, il faut remonter à l’ère des empires pour situer la naissance du banditisme saharien qui reste totalement fondu à toutes les rebellions maintenant confondues au djihadisme. Depuis les temps immémoriaux, les actes des bandits/rebelles/djihadistes se résument à: esclavage dans les temps anciens, vols, viols, pillages, narcotrafics, et trafics d’armes, enlèvements, chantages des Etats et des individus. Quant au wahhabisme, tant qu’il reste non violent et respectueux de la laïcité, il ne pose pas de problèmes particuliers. Car, peut-on réellement convaincre quelqu’un de croire avec de l’argent, à plus forte raison avec des armes ? La personne ciblée peut faire des génuflexions, faire semblant de jeuner. Mais la vraie prière, avec son cœur, a ses bénéfices surtout sur la personne qui prie sincèrement. Et comment suivre 24h/24h quelqu’un qui prétend jeuner ? C’est dire qu’au fond, les moyens financiers et violents n’ont jamais convaincu. Les personnes qui utilisent ces moyens ne font que du lobby pour défendre des intérêts inavoués (sortir d’un certain isolement, impérialisme, banditisme…, bref des notions pratiquement synonymes).
    La solution est assez connue, reste l’application : une société civile consciente de son rôle et active, et non une société civile du ventre. Ce qui revient à la forte militarisation du Nord avec un appui aérien résolu, une implication soutenue des chefs de fraction nomade dans le renseignement sur les déplacements des bandes armées, la mise en place de brigades d’autodéfense pérennes dans les zones sédentaires, encadrées par l’armée (sûrement pas les milices anarchiques), l’encouragement de la mixité des fonctionnaires, la gestion commune internationale du Sahel et du Sahara, surtout de la Libye et de la Tunisie actuellement dans une situation très similaire de celle du Mali…

  10. Je n’ai jamais lu une aussi bonne analyse, en plus exhaustive et objective sur la crise malienne.

  11. DE bonne tete comme Mr GAKOU et non de tete vide comme ATT ,qui nous a plonger dans l’enfer.merci bcp Mr GAKOU d’avoir agrandir ma connaisance.en lisant cet article,je me vois ouverte dans bcp des choses.merci encore une fois.

  12. Comme M. GaKou reconnait que lui même fait partie des intellectuels politics ayant été trop passifs devant le pourrissement de la situation, alors je pense qu’on doit lui couper la tête car pour un simple excuse ne suffit pas à corriger les erreurs commises. Après la guerre finie, il y a certainement beaucoup de braves TCHiès qui veulent sortir la tête. Nous n’avons jamais lu une réaction,encore moins entendu une déclaration ne serait ce que laconique venant de Monsieur Gakou avant le déclenchement des récents évènements du nord objet de cette sortie minable et pitoyable sur le web. Ce malheureux pamphlet que je trouve véritablement biaisé et erroné ne nous avance en rien dans la situation actuelle du Mali. Il nous faut tout simplement avancer que coude à coude avec sérénité avec nos alliés pour libérer notre pays au lieu de stigmatiser tel ou tel régime. Comme dit adage ” Quand tu aperçois un vautour sur un cadavre de ton ami,n’y tourne pas dos, mais chasse le plutôt”.

    • Mr Gakou vous a déjà répondu. Il n’est pas grave de trébucher, l’essentiel est de se relever en apprenant la leçon.

  13. Monsieur l’intelectuel! C’est le plus interessant article que je n’avais jamais lu sur Maliweb. Mais monsieur ou etiez vous durant tout ce temps pour faire ces genres d’analyses, car aujourd’hui cela n’a plus de sens car les dommages sont faites! C’est le medecin apres la mort!

    • Croyez-vous que le Mali est mort? C’est le moment ou jamais de faire des analyses pertinentes, mettre en place des solutions PERENNES afin que le mal ne revienne, surtout commencer dès maintenant à donner de l’emploi aux jeunes pour les empêcher de retomber à l’appel des bandits/djihadistes.

  14. Tres bonne analyse Mr Gakou mais cela allait plus educative si vous faissyez des conferences debat dans nos facultes pour nos etudiants.Merci Dr de nous avoir eclaire que dieu vous bennise et qu’il bennise Le Mali.

    • quiestfou, votre proposition est plus qu’indispensble. Au Mali, les cadres fuient l’enseignement comme la peste, pour diverses raisons. Un décret devrait être pris par le Gouvernement pour contraindre tous les Ministres (ils sont tous bardés de diplômes), à donner quelques heures de cours dans les facultés.

  15. Mr.B. Gakou est un véritable érudit faisant partie de ce club d’intellectuels qui pensent le monde et à qui appartient la parole.Malheureusement au Mali la politique est comme “troubled water under a bridge “.

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