La commune du Guégneka (Fana): Un généreux et digne fils du terroir

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L’accueil exceptionnel et mémorable  réservé à Soumaila Cissé président de l’URD, lors de son escale à Fana porte la signature particulière d’un homme : Ismaïla Diaby.

«A fana, ce fut une véritable démonstration de force. Surpris par une si grande mobilisation, nombreux étaient les usagers de la route qui s’interrogeaient sur l’événement qui a pu drainer une telle foule. Parées de couleurs du parti les populations  étaient là pour servir un accueil des plus chaleureux à leur président. Le vrai maître d’œuvre de cette grande mobilisation n’est d’autre que le Maire de la commune rurale du Guégneka. Leader  emblématique et charismatique du parti de la poignée de mains dans la zone, très respecté et bien écouté par tous, Ismaïlia  Diaby, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est une figure de proue de l’Urd. Voilà pourquoi il a reçu tous les louanges des griots par sa détermination pour la cause de son candidat et homonyme Soumaïla » écrivait avec une certaine emphase notre collaborateur Modibo Fofana membre de l’importante délégation qui accompagnait Soumaïla Cissé. C’était à l’occasion de la 7éme conférence régionale de l’URD à Dioïla.

Il a promis, il l’a fait 

Ismaïla Diaby n’est d’ailleurs  pas à son premier essai de réussir le pari d’une mobilisation extraordinaire des populations de sa ville, comme nous l’avions  constaté lors des travaux de « bétonnage » d’une vieille mosquée laissée en rade depuis plusieurs années. C’est vous dire :

Ce grand édifice religieux situé au cœur même de la ville et  à quelques encablures seulement de l’hôtel de ville présente aujourd’hui une « fière allure »  aux yeux de n’importe quel visiteur de passage à Fana. Les travaux de finition avancent à un rythme assez intéressant et dans deux ou trois mois environ, les musulmans de Fana pourront célébrer avec enthousiasme et fierté leur nouvelle mosquée. En plus de cet espace religieux, le maire avait également fait plusieurs réalisations. De son élection à nos jours, il a réalisé six ponts dans les quartiers et amélioré considérablement le cadre de vie des travailleurs de la mairie en dotant les bureaux d’outils de travail  performants et modernes.

« Ma commune est la seule commune du cercle de Dioïla  qui n’a pas un mois de retard de solde. Tous les  morcellements de terrain  que j’ai effectués, j’ai fait verser les montants directement dans la caisse du régisseur. Ceci m’a permis il faut le reconnaître d’avoir une renommée particulière. Nous avons des contacts assez sérieux avec l’EDM pour l’éclairage de 23 rues dans la ville de FANA. Nous avons aussi constaté avec une grande fierté une amélioration très sensible du taux de recouvrement de nos  taxes qui tourne autour de 46%. C’est pourquoi, elle a pu se classer aisément  parmi les communes éligibles au fonds ANICT ». Dans une zone ou le recouvrement  des taxes  se fait presque  à géométrie  variable, (la commune voisine de Kéréla accuse souvent plusieurs mois d’arriérés de salaire dus à ses enseignants), cette relative « embellie fiscale » ne peut que  réjouir naturellement ses élus communaux. Quant à la modernisation du marché de FANA, ainsi que la construction de l’hôtel de ville, le maire continue de rassurer ses populations que  leurs financements sont presque acquis. Pour le bonheur et le bien-être d’une population qui reste manifestement soudée derrière « son » maire. Mais de là à penser qu’il peut prétendre à un destin de parlementaire, ses nombreux supporteurs ont déjà franchi le pas. Mais comme pour tempérer à sa belle façon leurs ardeurs, un responsable de premier plan du parti répond que  cette  question n’est pas encore à l’ordre du jour.  En tout état de cause, même si le maire n’a pas voulu se prononcer sur ce sujet jugé « très sensible » là-bas, c’est certainement pour ne pas placer pour le moment la charrue avant les bœufs. En réalité, de nombreux militants préfèrent attendre la fin des présidentielles avant de se prononcer sur le nom de tel ou tel candidat, le choix de tel ou tel parti pour une probable alliance politique en vue de ces législatives. Une chose est sûre à Fana ou encore dans de nombreuses localités de notre pays, le choix d’une liste commune devra obligatoirement s’imposer à toutes les formations politiques animées de mêmes intentions.

Bacary Camara

 

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