C’est ce qui ressort de la rencontre élargie des membres du Bureau de l’Association Culturelle Soninké (ACS Mali) tenu 11 octobre 2024 au Mémorial Modibo Keita qui avait pour ordre du jour comme point spécifiquement les propos malsains d’une extrême gravité injurieux, mensongers, diffamatoires, accusatoires et attentatoires à l’honneur et à la dignité de la communauté soninké du monde tenus par Aboubacar Sidiki Fomba du CNT à travers les réseaux sociaux envers la communauté.
De prime à bord, la communauté soninké du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée Bissau, de la Guinée Conakry, du Burkina Faso, du Niger, de la Cote d’Ivoire et de toute sa Diaspora à travers le monde, a condamné vigoureusement ces propos intentionels, qui cherchent à nuire à sa réputation d’un peuple épris de paix, courageux, dévoué avec un sens patriotique très élevé. Sans en savoir que le peuple soninké, fort de son histoire millenaire a toujours incarné des valeurs de travail, d’unité et d’inclusivité. A travers les siècles, les soninkės ont migré partout et se sont illustrés par leur contribution exemplaire au développement socioéconomique et culturel du Mali, aussi bien dans les zones rurales que dans les grandes villes, et même au-delà de nos frontières dans la diaspora. Partout dans le monde les soninkés ont su porter haut les couleurs du Mali, bâtissant des ponts entre les peuples et les nations, en œuvrant constamment pour l’unité, la paix et le progrès de notre nation. Fulmine le Président de l’Association Culturelle Soninké (ACS Mali), Dr Abdramane Sylla
En rappel pour Fomba Aboubacar Sidiki, la communauté soninké en dira que consciente de l’impératif de la valorisation de la langue, de sa dimension transfrontalière, de la nécessité d’harmonisation de son écriture, la communauté soninké s’est organisée au sein d’une Confédération pour une meilleure coordination des actions culturelles, de prise de décisions communes pour la bonne marche de sa société. C’est à cet effet que la Confédération a créé une académie de la langue qui est hébergée en République de Gambie. La dynamique engagée et les résultats obtenus par les experts socio linguistes ont amené la délégation permanente de la Gambie auprès de l’UNESCO à s’approprier du dossier de la langue, et avec l’appui de l’Association pour la Promotion de la Langue et de la Culture Soninké à Paris (APS), ont porté le dossier devant le Conseil Exécutif de l’UNESCO, qui a adopté la Résolution 42C/61, proclamant le 25 septembre journée internationale de la langue soninkė.
Et rappel encore à l’ensemble du Peuple malien que la proclamation du 25 septembre comme Journée Internationale de la langue Soninké par l’UNESCO est le fruit de très longues années de travail acharné de toutes les associations soninkés de l’ensemble de leurs pays et de la diaspora. Cette proclamation constitue un motif de fierté nationale, surtout que le soninkė devient ainsi la deuxième langue africaine après le swahili. L’UNESCO est une organisation des Nations Unies, chargée de l’éducation de la culture et de la science qui réunit 192 pays du monde dont le Mali. Elle n’est pas un appendice de la France, sa seule vocation est la promotion de toutes les cultures du monde. La Résolution 42C/61 a été adoptée en présence de l’Ambassadeur représentant permanent de la République du Mali auprès de l’UNESCO, qui est naturellement le relais des autorités du Mali. Le rôle de notre représentation, c’est aussi de se battre pour la valorisation et la promotion de nos langues nationales auprès de l’UNESCO.
Pour cela leur communauté s’indigne donc, qu’un Monsieur Fomba Aboubacar Sidiki, membre du Conseil National de Transition au Mali, dans des propos pleins de haine, de germes contre la cohésion nationale, de stigmatisation, accuse les soninkés d’être à la solde d’une quelconque puissance pour nuire à notre nation. Au regard de la gravité des propos et de l’indignation qu’ils ont suscité, la communauté soninké demande aux autorités de la Transition de prendre des sanctions exemplaires contre Monsieur Fomba Aboubacar Sidiki du Conseil National de Transition, une institution censée incarner l’unité nationale et d’égal partage entre tous les fils et filles de la nation.
Enfin la communauté Soninké se réserve tout droit de recours susceptible de laver l’affront et redonner aux soninkés la confiance, toujours dans la solidarité et l’entraide. Le peuple soninké, fidèle à ses valeurs de travail, de paix et de patriotisme, restera debout et engagé pour la prospérité de notre chère patrie.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net
Arretons de nous diviser et le gouvernement de transition ne va pas se meler de cette fausse situation. Fomba a fait une alerte et ne doit pas être puni pour son amitie pour les Soninke. Que les ennemis de la transition cachent leur haine. Allons de l’ avant car si les Soninke ont contribue au developpement de la France et de Paris, c’ est certain que vette dernière n’ est pas notre capitale.