L’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) a célébré, le 30 avril dernier au CICB, la 13ème journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail et la 19ème édition de la journée africaine de prévention des risques professionnels. Selon le Directeur Général de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo, à la cérémonie de clôture, deux défis majeurs doivent être relevés. Il s’agit d’une meilleure prise en charge des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Sans oublier aussi la culture de la prévention des risques professionnels.
“Les conséquences dramatiques des accidents du travail et des maladies professionnelles de par le monde et particulièrement en Afrique et au Mali nous interpelle sur la nécessité de conjuguer nos efforts pour inverser la spirale négative qui semble s’installer comme une fatalité.
Au Mali, environ plus de 500 lésions professionnelles sont enregistrées chaque année pour un coût direct de réparation qui dépasse 500 millions de FCFA. Encore qu’il ne s’agit là que des lésions reconnues par le service de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles de l’INPS et pour seulement le secteur structuré de la production” a précisé le Secrétaire général du département de la Solidarité. Avant de souligner que : “ce constat édifiant montre l’urgence d’instaurer au plan national des cadres de concertation et de réflexion, pour trouver en amont, des moyens de limiter le plus possible, l’exposition des travailleurs aux risques et de sauvegarder la productivité des entreprises, gage de tout développement économique et social durable”.
Pour le Directeur Général de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo, deux défis majeurs doivent être relevés. Il s’agit d’abord de la culture de prévention des risques professionnels et de la meilleure prise en charge des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. «Malgré les efforts constants déployés, le nombre des accidents du travail et des maladies professionnelles demeure préoccupant, tant en termes de souffrance humaine que de coût économique pour les entreprises et la société en général».
Au cours des échanges, les participants ont fait le constat que la prise en charge des victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles nécessite encore plus de diligence.
Alou B HADIARA