En certaines circonstances, le silence est d’or. Sagesse que beaucoup d’entre nous malheureusement, ignorent. Nous aurions aimé que la belle et sémillante Sirani, l’incontournable Sirani, la foudroyante Sirani, la déroutante Sirani, pour une fois se taise. En sortant de la scène et laisse aux amis, proches et fans de Ché Ché, la dignité, le calme et la tranquillité.
Nous voulons porter notre deuil dans la dignité, la gratitude et la prière. Depuis cette triste, douloureuse et insupportable journée du mercredi 16 septembre, date à laquelle, un fruit vert digne de respect, d’amour et de passion a chuté, Babani Koné on ne sait pourquoi, se fend dans des déclarations qui peinent les amis, parents et connaissances de notre dame de cœur. Déclaration genre, tout était bien entre Ché –Ché et elle, que Ché- Ché venait chaque fois la saluer chez elle. Ché – Ché n’est plus de ce monde, il est vrai, mais des amis à elle sont encore prêts à défendre sa mémoire. Nous aurions aimé que Babani Koné, que nous connaissons depuis des années pour ce dont elle est capable ou non, aurait dû prendre la parole pour démentir tout ce qui ce disait entre elle et la défunte du temps de son vivant. C’est Dieu qui donne la vie et c’est Dieu qui la reprend, il n’a pas besoin du statut social ou professionnel de quelque sujet que ce soit. Ché- Ché, notre Ché chérie comme une belle de jour, n’était pas venue pour faire de vieux os. Juste pour remplir sa part de mission et repartir ; même si nous restons dans notre peine, notre douleur, notre nostalgie. Nous l’aimons profondément, sincèrement ! Nous savons tout ce qui s’est passé entre elle et celle qui pourrait être sa fille, lorsqu’on sait qu’il n’y a pas beaucoup d’années entre Ché- Ché et Djeneba Diabaté, la fille aînée de Babani. Très dérangeant d’avoir attendu la mort de Ché – Ché pour démentir ce qu’elle qualifie d’allégations. Pour avoir rencontré Ché – Ché, dans nos bureaux le lendemain de la publication de notre article se rapportant à son ménage, article publié dans votre hebdo du 14 janvier, no. 47. Par cette visite inopinée, Ché – Ché était juste venue nous demander d’arrêter, et de la laisser vivre son drame. Dans ces beaux yeux luisant d’amour et de passion, nous lisions la grandeur d’âme d’une femme, d’une femme, d’une vraie femme. Douce, aimable, tuant de son charme de femme. Ché- Ché ce jour là, a laissé dans nos bureaux, à la faveur de l’obscurité crépusculaire de ce jour là, le doux parfum d’une âme tranquille, cherchant sa sérénité dans son art. Ce jour là, nous avions causé avec l’artiste et des mois après, lorsque Mourouni son dernier Opus est sorti et avec le ravage qu’on sait, nous avions compris pourquoi ce jour là, l’artiste ne voulait pas parler. Mieux, dans nos échanges qui ont suivi, Ché – Ché demandait à son « banihassimou, banikoureichi » de ne jamais l’interroger sur le triste épisode de sa vie, y compris tout ce qui s’était passé entre elle et Babani. Et pourquoi Babani choisit maintenant que Ché, notre Ché gît 2 mètres sous terre, pour faire croire au monde que tout baignait dans l’huile entre elles ? Une affaire que Ché- Ché de son vivant refusait catégoriquement d’aborder. Mourouni reste la leçon pour l’éternité. Autre choses encore, Sirani, nous irons loin. Alors sachons garder raison !
Sory de Moti