Une semaine après la présentation d’un premier bureau élu dirigé par Dimitri Samaké, le gouverneur de la région a ensuite reçu le second bureau contestateur du premier dirigé par Bina Diarra, mis en place le 9 décembre 2019.
Dans la capitale du megetan, la commission nationale a fixé la date de renouvellement pour la région de Koulikoro sans pourtant que le comité exécutif régional ne soit en possession des rapports de renouvèlement des cercles. Le comité régional est surpris de voir circuler la liste des conseils renouvelés à l’intérieur d’un cercle restreint favorable à un candidat. Cette attitude de la commission nationale est une violation des textes. C’est au regard de tous ces manquements flagrants à la règle de l’art que le bureau du comité exécutif régional de Koulikoro a été suspendu.
Violation des textes, abus de conscience par certaines personnalités seront la source d’une grogne d’un mécontentement au sein de la structure. Ce qui risque d’entrainer des troubles et des tensions au sein d’une jeunesse en mal de repères et politisée. C’est, dans ce contexte que du mercredi 27 au jeudi 28 novembre, se sont tenus à Koutiala, les travaux du 6ème congrès du Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ). , Amadou Diallo récolté les voix de 135 délégués sur un ensemble de 192, contre Ousmane Diarra. Ce dernier dénonçe des irrégularités et s’autoproclame vainqueur. A l’occasion d’un point de presse animé le 30 novembre à la maison de la presse de Bamako, le candidat battu au sortir du 6ème congrès du CNJ, Ousmane Diarra, alias Gousno, a tenu des propos surprenants mais surtout inquiétants. Il s’est d’abord auto proclamé président du CNJ, pour ensuite indiquer, qu’il compte bien occuper le fauteuil du président au plus tard le 9 décembre prochain. Mais, il souligne ne pas être fermé au dialogue pour résoudre le problème à l’amiable. En plus des reproches sur la régularité du vote Diarra rappelle aussi que beaucoup de fédérations avaient des doublons de badges pour certains délégués. Autre grief de Diarra : « la présentation du rapport moral et financier du Comité Exécutif a été précipité par le président sortant à l’absence de la majorité des membres du comité exécutif. Et des délégués à qui la salle aurait été interdite ».
Le Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ-Mali) a envoyé depuis les signaux d’un désordre en son sein, car, il serait dans la ligne de mire de certaines personnes mal intentionnées. Dont, la conséquence a été la démission de Mohamed Salia Touré le 15 juin 2017 de la présidence du Conseil national de la jeunesse.
Mahamadou YATTARA