Agée de 48 ans, Mme Koné Mariam Diawara dite Tatou Solidarité est détentrice d’une maîtrise de l’Ecole normale d’administration (ENA), d’un DES en entreprenariat et développement des petites et moyennes entreprises (PME), d’un MBA en communication des entreprises et d’un MBA en marketing et communication politique.
Tatou Solidarité a fait des études primaires à l’école Sainte Thérèse, ensuite le Cours Notre Dame du Niger et après le DEF, elle a fait le lycée de Badala. Mme Koné Mariam Diawara est de la dernière promotion de l’ENA de 1999. Elle est mariée et mère de famille.
En termes d’emploi, Tatou Solidarité a commencé à l’Université de Metz où elle était chargée de tout ce qui est évaluation au Centre européen d’entreprise et d’innovation (CECI).
De nos jours, elle est la promotrice de Savon Tatou, de l’agence de communication Influence et du Centre de malnutrition et de diététique. Elle œuvre également dans une ONG qu’on appelle Aprodec où Tatou Solidarité fait partie du volet santé. Il y a aussi l’association Jamu Dôgôtôrô, des médecins de la paix qui interviennent dans les régions du centre.
Aux dires de Mariam Diawara, l’entreprenariat et développement suppose qu’on va entreprendre et coacher, aider d’autres aussi à entreprendre. “Au Mali, ce n’est pas aisé de travailler pour quelqu’un c’est pourquoi je me suis aventuré avec l’aide de mon père. J’ai une famille qui m’accompagne dans tout ce que je fais. J’ai eu la chance d’avoir quelqu’un de compréhensif qui m’accompagne constamment, il s’agit de mon époux”, signale Mariam Diawara.
Elle poursuit en ces termes : “Au Mali, pour s’en sortir dans l’humanitaire, on est obligé de faire autre chose à côté parce qu’on débourse de l’argent et pour pouvoir investir, il faut avoir un fonds. Souvent nous avons des dons, mais il y a environ deux ans qu’on travaille avec l’aide de quelques un seulement et sur fonds propre”, regrette-t-elle.
Parlant du thème de 8 mars de cette année qui s’intitule “Rôle et place de la femme dans la refondation du Mali”, Mme Koné Mariam Diawara dite Tatou solidarité aimerait qu’on lui définisse le concept refondation s’il s’agit de prendre du vieux pour en faire du neuf ou reconstruire complètement.
Pour terminer, elle souligne que les femmes doivent continuer à se battre pour revendiquer leurs droits parce que quand on parle de la femme, on parle de ses enfants et l’éducation de ceux-ci est menacée et la sécurité aussi. Il y a également le volet violences faites aux femmes ainsi que le non-respect du quota en terme fonctions nominatives et électives.
Marie Dembélé