Dans le cadre de la réalisation des activités de la semaine de la transparence budgétaire, le Groupe de Suivi Budgétaire (GSB) a organisé le 28 octobre 2014 un débat public sur le rapport 2012 de la Section des Comptes de la Cour Suprême du Mali au Grand Hôtel de Bamako.
Les débats avaient pour objectifs de : rendre tangible la culture de la transparence, et permettre une meilleure compréhension du rôle de la Section des Comptes de la Cour Suprême.
En effet, pour renforcer la bonne gouvernance notamment à travers la culture de la redevabilité de la gestion des ressources publiques, le GSB a initié un projet intitulé « Appui aux initiatives de contrôle citoyen », financé par l’Ambassade du Royaume du Danemark au Mali.
C’est pourquoi, avec comme souci constant d’améliorer la qualité du dialogue sur les questions de transparence, de lutte contre la corruption et l’impunité, le GSB a inscrit dans ses actions pour l’année 2014, l’organisation d’une semaine de la transparence budgétaire.
Le président de la Section des Comptes, Kloussama Goïta, a présenté sa structure comme étant la juridiction supérieure de contrôle des finances publiques dans notre pays. Il a remercié le GSB pour l’initiative qui apparait, selon lui, comme une meilleur opportunité de faire connaitre sa structure. Surtout quand on sait que le rapport du jour qui fait l’objet du débat est le premier du genre depuis que l’institution existe.
Par ailleurs, Kloussama Goïta, a affirmé que le Mali et le Bénin sont les deux pays de l’Uemoa qui n’ont pas encore créé une Cour des Comptes.
Au regard des dispositifs de la loi N° 96-071 régissant la Cour Suprême et la loi N° 2013-031 portant approbation du code de transparence dans la gestion des finances publiques, la Section des Comptes rend public tous les rapports qu’elle transmet au parlement, au gouvernement et au Président de la République.
Ce qui fait dire à Kloussama Goïta que la Section des Comptes a un rôle central dans la bonne gouvernance. «L’atelier qui nous réunit ce matin est la suite logique de ce devoir d’information du citoyen sur les activités de la Section des Comptes », a martelé Mr Goïta.
Dans une projection de 58 diapos, Kaba Diakité, président de la chambre de Vérification de la Section des Comptes a présenté la Section des Comptes dans ses compétences, sa composition et au delà, les problèmes auxquels elle doit s’atteler. Selon lui, la non érection de la Section de Comptes en Cour des Comptes de nos jours est un obstacle majeur à la bonne réussite des missions de cette section.
«Une cour des comptes, c’est le souhait de tout un chacun, même du président. Mais, on est tous bloqués par la Constitution que nous respectons beaucoup. Parce que la Constitution a demandé que toute modification doit faire l’objet d’un référendum », ont expliqué les conférenciers.
Adama DAO
Hummmmmm…où était cette soi-disant Section des Comptes de la Cour Suprême avant que le FMI n’arrive ? Fin 2014, voilà le moment pour organiser un débat public sur le rapport de 2012; 2 ans de retard. Qu’ils nous foutent la paix 😳
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