L’Adéquation Formation Emploi dans le cercle de Kéniéba (AFECK) a initié le mercredi 15 novembre deux jours d’ateliers de capitalisation qui visent à renforcer les capacités de la main-d’œuvre locale et de l’entreprenariat local.
La cérémonie d’ouverture de ces ateliers de capitalisation a été présidée par le représentant du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Boucary Togo. La rencontre a eu lieu à l’hôtel Massaley. Le projet est financé par la compagnie minière canadienne B2 Gold et Affaires Mondiales Canada (AMC). Il se situe dans une perceptive de développement sociétal dans le sens qu’il vise à renforcer la prospérité économique accrue des populations directement ciblées au plan local et régional. Et ces deux jours d’ateliers permettront aux participants d’échanger sur les offres de services, les formations qualifiantes, l’insertion professionnelle entre autres.
Selon le directeur du projet AFECK, Moussadak Ettayebi, l’initiative prend place dans le Programme décennal de développement de la formation professionnelle pour l’emploi ((PRODEFPE), qui vise notamment le développement de formations qualifiantes de courte durée, permettant une insertion rapide sur le marché de travail, ainsi que de formations initiales, permettant aux travailleurs d’acquérir de nouvelles compétences. « Cet atelier s’inscrit dans le plan d’action du projet AFECK et est un moyen pour appuyer l’offre de formation, renforcer les capacités de la main-d’œuvre et démarrer le réseautage et le partenariat », a-t-il-affirmé.
Selon Moussadak Ettayebi, le projet commence à impacter dans la zone. « 300 apprenants ont été formés. D’ici quelques mois, un autre point de formation sera démarré à Kéniéba. Aussi, nous attendons nous servir des travaux de l’atelier de capitalisation pour emprunter les bonnes pratiques », a-t-il-ajouté.
Le représentant du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Boucary Togo, a expliqué que l’objectif de développement du projet vise à améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité et les possibilités d’emploi créés par le secteur minier, pour les jeunes du cercle de Kéniéba en particulier et ceux du Mali en général. « Cela ne nous étonne point quand on sait que tout ce qui a été réalisé depuis le début de ses activités dans ce bassin minier pourvoyeur d’emplois. 250 apprenants sont en cours de formation, 115 finalistes en maçonneries ont été immédiatement utilisés pour la construction des bâtiments de la mine », s’est-il félicité.
Zié Mamadou Koné, Moctar Dramane Koné
