Kaya Abdoulaye : L’homme qui a dépoussière l’image de l’Abn

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Kaya Abdoulaye Au Mali, son pays d’origine, comme au Niger où il évolue depuis quelques années, peu de temps pour remarquer une qualité chez Kaya Abdoulaye : le dynamisme

 

Au Mali où il a fait ses premières marques dans le secteur privé, il est décrit comme un homme plein d’énergie et surtout d’idées.

 

 

Bardé de diplômes (Gestion des entreprises à l’Ecole nationale d’administration du Mali, Marketing et Communication à l’Université d’Angers en France), Kaya Abdoulaye a aussi une expérience de professeur. D’abord, à l’Institut universitaire de gestion puis à l’université d’Angers (France).

 

Partout où il est passé, l’homme est réputé pour être «une bête de travail» et un perfectionniste. Quitte à bousculer ses collaborateurs et ses co-équipiers, souvent étonnés de sa débauche d’énergie. «Le succès se construit à partir de chaque détail et dans la constance», rappelle-t-il souvent. A Ikatel-Mali ou à Orange Mali, Orange Niger ou encore, au Cabinet K2A Conseil Gestion & Communication à Niamey, son expertise de communicateur et racketeur a permis d’insuffler un nouveau dynamisme dans la visibilité de ces entreprises.

 

 

Mais, c’est surtout à l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) où il pilote depuis quatre ans la communication, que la transformation a été radicale. Comme souvent dans ce type d’organisations, les gens sont tentés par le statu quo, garantie d’un certain confort. Kaya Abdoulaye lui, est un inconditionnel du changement constant. Pas pour le fun, mais pour apporter de la valeur ajoutée, insiste un des ses anciens collaborateurs qui l’a côtoyé à Orange Mali. Son énergie est tournée vers cet objectif : « il a des ambitions, il aime les challenges et les défis. Il donne le meilleur de lui même », ajoute ce dernier.

 

 

En peu de temps, il a réussi à dépoussiérer l’image de l’Autorité du Bassin du Niger en dynamisant sa communication et en décuplant sa visibilité dans les Etats membres. Pour cela, il a fallu redéfinir des outils plus adaptés et passer par des canaux de proximité. Par sa «science » et sa compétence, Kaya Abdoulaye a convaincu la direction de l’intérêt stratégique de reconquérir les «clients » – populations, Etats membres, bailleurs de fonds, ONG – de l’Autorité dans un projet minutieusement documenté. Le tout assorti d’un plan et des objectifs. Même en ayant été parmi les pionniers qui ont lancé le deuxième opérateur de téléphonie mobile au Mali (Ikatel devenu Orange), Kaya Abdoulaye assure que le challenge réussi à l’Autorité du Bassin du Niger est de loin, l’expérience la plus enrichissante et le défi le plus excitant de sa brillante carrière. « Je passe d’une structure privée à une organisation interrégionale et j’ai en charge la communication dans les neuf pays membres y compris le Secrétariat exécutif. Il faut rappeler que l’ABN existe depuis les années des indépendances, à mon arrivée le taux de notoriété (visibilité) était à 7%, aujourd’hui après 3 ans nous sommes à 38% » rapporte-t-il avec des airs de modestie.

 

 

Très connu dans le monde des médias où il a tissé un impressionnant réseau de contacts dans les rédactions des organes de presse des Etats membres de l’ABN, ce natif de Goundam peut également compter sur un large portefeuille et des relais dans les télécoms où il a longtemps exercé (au Mali et au Niger). Pour ce cadre qui appartient à un pays très en vue dans la promotion de l’intégration africaine, le continent doit s’adosser à la promotion de la jeunesse et au partenariat public-privé. « Le succès de l’Afrique passe nécessairement par la valorisation des compétences jeunes cadres. Il faut une politique d’accompagnement et de suivi pour maintenir les cadres africains sur le continent. Il faudra aussi être rigoureux sur la formation : on remarque de plus en plus une dégradation de la qualité de la formation », souligne l’expert en Communication de l’ABN. Et de poursuivre : «nous avons pu constater que l’Etat à lui seul ne peut pas tout faire. Le développement de nos pays passe nécessairement par la création de la valeur ajoutée dont le socle reste le secteur privé. Renforcer le partenariat public-privé abonde dans le même sens ». Malgré sa réussite à l’ABN et ses solides références partout en Afrique, Kaya Abdoulaye déteste d’être mis en avant. Une modestie qui fait de cet homme discret, un exemple à suivre.

 

 

Kanzli Mideh Notre correspondante à Abidjan (Côte d’Ivoire)

 

LU dans AFRIMAG N°75 septembre 2014

Commentaires via Facebook :

16 COMMENTAIRES

  1. Je t’encourage et suis ravi que la presse parle de toi en bien. Les jaloux vont maigrir….Ton grand frère depuis l’IUG!!!

    • Touré
      Nous sommes tous fiers de notre frère KAYA. Il a du talent il n’a pas peur. dans la vie on n’a pas que des amis,KAYA le sait. Sur 17 commentaires, il y’a 2 gros jaloux. Ils vont mourir Kaya sera toujousr devant eux.

  2. Ne soyons pas méchant, il a certes des défauts comme tout homme, mais très dynamique et intelligent et cela depuis sa tendre enfance. Ce que certains appellent escroquerie ou je n en sais quoi, est juste considéré par d’autres plus sensés comme opportunisme. Etre opportun n’est nullement un défaut, au contraire. Ce monsieur vie pour des objectifs biens déterminés et s implique avec conviction dans leurs accomplissement. Bon vent jeune homme

  3. Pour qui connait Kaya. tu ne peut qu’ apprecier l’immense qualite que ce monsieur a. certe il a ses defauts comme tout homme mais c’est un jeune cadre valable. arretons de voir que le mauvais cote des choses.

  4. Merci messieurs les journalistes pour l’étalage de la compétence des jeunes cadres de l’Afrique surtout du Mali.
    Certaines réactions de nos frères prouvent leur immaturité.
    ABDOULAYE KAYA est un repère pour notre génération
    M KAYA courage et plein de succès

  5. ce monsieur est un escrot depuis à lena, c’est lui qui a provoqué les maguilles au sein de cette école, à luig il a crée tous les problèmesou il s’adonne à tous les abus femmes, argents et maguille

    • Walaï c’est 1 vrais escroc tout le monde c’est k’il a été chassé de Orange Mali pour chantage sur ses supérieurs. C’est grave quant les journalistes deviennent des griots qui n’a pas connu kaya à l’ENA, au Centre Mabilé et à l’UIG. Mr le journaliste parlez de ce que vous savez.

      • M Abdoul, vous n’avez pas fait l’IUG M KAYA faisait parti des rares professeurs à aider les pauvres étudiants qui viennent de la brousse. Quand vous parlez ayez un peu de retenu.

      • Touré, je suis un collègue à Kaya. Tu regardes tous les gens qui ont quitté Orange mali, il est l’un des rares cadres qui a pu se maintenir et avoir un bon poste. Si tu en connais un dis le moi. Il a fait un choix pour quitter Orange. Dieu te ferme certaines portes pour t’ouvrir d’autres. Je peux te dire que Orange mali regrette son depart.

    • Ce journaliste connait bien ce Monsieur. Arrêtons chaque fois qu’un de nos compatriotes fait ses preuves de le denigrer.Qu’on l’accepte ou pas c’est un cadre valeureux. Bonne Chance Mon professeur.

    • Malien, chacun d’entre nous peu avoir des defauts. Kaya a des qualités extraordinaires. Vous ne l’avez jamais rapproché. Il a toujours attiré les filles et il sait ou il va.

  6. Kaya cousin bjr, j’ai été ravi de te voir à la Une du journal le Prétoire où il est mentionné : « Kaya Abdoulaye, L’homme qui a dépoussière l’image de l’Abn » C’est une fierté pour la famille et tout Gdam. 😀

  7. Kaya cousin bjr, j’ai été ravi de te voir à la Une du journal le Prétoire où il est mentionné : “Kaya Abdoulaye, L’homme qui a dépoussière l’image de l’Abn” C’est une fierté pour la famille et tout Gdam. 😀

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