C’est une demande d’aide que formulent les fidèles de la mosquée en construction de Kati Sananfara-extension ou Fouga à l’endroit de toutes les bonnes volontés pour la poursuite des travaux de construction de leur mosquée qu’ils ont eux-mêmes réussi à faire sortir de terre.
Installée sur une superficie de 800 m2 attribuée, il y a 7 mois, par la mairie, une nouvelle mosquée est en construction à Kati Fouga, autrement appelé Kati Sananfara extension. Contents de son acquisition, les fidèles se retrouvent sur leur aire de prière. Au nom d’une solidarité agissante, la population est parvenue à faire sortir de terre la fondation et des poteaux d’un futur joyau architectural. De quoi susciter l’espoir chez les fidèles d’avoir très bientôt une grande mosquée à côté. Avec l’hivernage qui coïncide avec le mois béni de ramadan, les fidèles musulmans changent de fusil d’épaule. Avoir une aire de prière couverte pour éviter les perturbations de leurs prières par les pluies, devient désormais la priorité à court terme des fidèles musulmans. Et justement c’est à cela qu’ils travaillent présentement.
Pour relever ce défi de la course contre la montre, les habitants de Kati Fouga ou Sananfara – extension, regroupés en association, sollicitent le concours de personnes de bonne volonté. Mais en attendant ils continuent à accomplir leur devoir religieux dans une mosquée en chantier. C’est pourquoi les fidèles cherchent des bailleurs afin de construire ne serait-ce qu’un hangar pour y faire leur prière pendant le Ramadan.
Des efforts ont été consentis, relate une fidèle qui remercie tous les auteurs qui ont contribué à l’évolution des travaux. Elle prie pour que soit achevée dans un délai raisonnable cette maison de Dieu. Elle en appelle à la générosité de tout le monde pour une aide soit en nature (matériaux de construction, bénédictions) ou en espèce (argent).
Z.C