Dans l’attribution des fontaines d’eau construites par la SOMAPEP, la mairie de la commune rurale de Kalabancoro a violé le principe de la proximité qui recommandait d’attribuer ces fontaines aux familles situées à proximité. C’est-à-dire, les plus proches.
Venu réclamer à la mairie leurs taxes à la veille de la fête, un agent de la SOMAPEP se rendra compte que seuls quelques propriétaires de fontaines sont proches de leurs fontaines. Et que d’autres propriétaires ne sont même pas dans le quartier à plus forte être dans la proximité. Ce qui a causé une grande colère de ce dernier car à plusieurs reprises, il est tombé sur des simples gérants qui ne sont pas habilités à payer quoi que ce soit sans l’autorisation du vrai propriétaire. Alors que l’objectif de la proximité était d’éviter un tel scenario. Ce qui l’obligea à boucler les fontaines pour retard de payement.
C’est le cas pour cette gérante au quartier NiamakoroKourani (Kalabancoro) qui explique son calvaire. Non seulement, elle n’a pas pu avoir la fontaine malgré qu’elle soit située tout près de sa maison, mais elle est employée en tant que gérante par le propriétaire de la fontaine qui réside dans un autre quartier. Selon elle, sur une recette de plus de 125.000f par mois, le propriétaire ne lui paye que 10.000 F par mois.
Ainsi, elle n’avait aucune possibilité d’empêcher les agents de la Mairie de fermer sa fontaine vu qu’elle n’était que simple gérante et que le vrai propriétaire ne vivait pas à proximité. Selon elle, le propriétaire, un certain Moussa Traoré, serait propriétaire de plusieurs fontaines en violation donc du principe de la proximité qui a été fortement recommandé lors de l’attribution de ces fontaines.
Modibo Dolo
