La brûlante affaire de la disparition du confrère Birama Touré n’est pas reléguée aux oubliettes. Son retour sur les lèvres, à l’occasion de la présentation de vœux de la presse au chef de l’Etat, conforte apparemment une volonté déjà affichée par les autorités d’en accélérer la clarification. C’est du moins l’indiscrétion qu’on tient d’une source bien introduite selon laquelle le dossier est sur le point de reconnaître un nouveau rebondissement avec l’écoute imminente d’un ancien élément central des services de renseignement. Il va sans dire que la procédure continue de tourner autour de la Sécurité d’Etat comme principal piste et intérêt des enquêteurs. Et le témoignage attendu pourrait être déterminant dans le sort de l’ancien patron de la sécurité d’Etat, dont l’incarcération, après plus de trois ans, excède la durée de détention préventive légalement admise selon les textes en vigueur. Il pourrait tout aussi décider du sort de Karim KEITA, cet autre justiciable sous le coup d’un mandat d’arrêt international et d’une notice rouge. Après tous les témoignages publics antérieurs sur l’affaire ont tourné court en se retournant contre un de ses auteurs par une incarcération pour dénonciation calomnieuse.
La Rédaction
General Moussa Diawara et Karim Keita doivent répondre de ce crime odieux sur le journaliste Touré!