Tout est allé vite : Dr Oumar Mariko déféré hier

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Le tonitruant Dr Oumar Mariko, président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) et deux autres personnes interpellés lundi et  placés en garde à vue à la brigade de la gendarmerie du Camp I de Bamako, ont été déférés à la Maison d’arrêt

Présumé auteur d’un enregistrement devenu viral sur les réseaux sociaux, Dr Oumar Mariko a tenu des « injures grossières » au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga en réaction à un audio de ce dernier expliquant avec moult détails l’impossibilité de juger sur le fond l’ex-chef de la junte militaire Amadou Aya Sanogo dans l’affaire dite des bérets rouges, car il disposait une flopée de secrets sur des hommes politiques maliens voire sur la France qui aurait tenté de l’assassiner.

Dr Oumar Mariko très remonté s’est fendu des diatribes ayant fuité sur les réseaux sociaux qualifiant le Premier ministre de « menteur » qu’il « a failli le frapper » au cours d’une dispute remontant au crépuscule du régime de Moussa Traoré.

Sur ces faits qualifiés « d’injurieux », le président de Sadi est interpellé par  la Brigade de recherches du Camp 1 de la gendarmerie nationale, dans le cadre d’une enquête préliminaire initiée par le tribunal de la Commune IV de Bamako

Oumar Mariko a été interpellé en même temps qu’Aboubacar Camara, membre du Sadi également et chroniqueur radio qui avait enregistré les propos qui vaut à Mariko des démêlées judiciaires.

Tout est allé vite. Le parquet à l’issue de sa présentation hier a décidé de son inculpation. D’ores et déjà, l’affaire fait grand bruit. « Aucune raison ne justifie le placement en garde à vue d’Oumar Mariko », a réagi Babarou Bocoum, secrétaire politique du parti SADI.

« Il s’agit d’une conversation privée », a affirmé Babarou Bocoum. Et d’ajouter : « C’est à Oumar Mariko de porter plainte contre les auteurs de la divulgation de ce message privé ». « Mariko est une personnalité, il ne va pas s’enfuir, alors pourquoi le maintenir en détention », s’est interrogé Dora Diarra, un des soutiens de Mariko devant le camp I.

Fani

 

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4 COMMENTAIRES

  1. les intimidations ne sauront empêcher le peuple d’exprimer son avis et d’user de ses droits.Ni choguel, ni les colonels ne pourront museler les maliens épris de liberté et courageux pour défier quiconque qui tenterait de s’eterniser au pouvoir par la calomnie et la malice. L’histoire est suffisamment edifiante.Un homme prevenu en vaut deux messieurs les hommes “forts” de la transition.

  2. la transition en réfutant toute critique, tout avis sur des questions publiques fonce droit dans le mur. Cette intimidation ne passera pas car ni choguel, ni les colonels malgré qu’ils soient au pouvoir aujourd hui ne pourront museler les aspirations légitimes du peuple malien épris de liberté et de courage pour défier quiconque. un homme prévenu en vaut deux les hommes “forts” de la transition.

  3. Du n’importe quoi . Dr Mariko a eu tort de faire des injures grosssières . Pour Dr Soguel Maiga , c’est très grave . Il affirme qu’aucun n’elèves n’a été tué l’or de la chute du General Moussa Traoré . Un example la fille de Aichata Cissé de la radio Mali a été par balle l’or de la chute de Moussa Traore . Dr Soguel a insulté gifflé les parents de tout ce qui sont tombés sous Moussa .

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