L’audience du 15 novembre considérée comme de celle de la conciliation entre les parties ayant échoué, le juge a renvoyé le dossier de licenciement abusif d’enseignants par un promoteur d’école à Moribabougou devant le juge de fond. Il statuera ce matin.
Le juge chargé de l’affaire de licenciement abusif clamé par les enseignants et d’abandon défendu par le promoteur n’a pas pu concilier les deux parties. Il a renvoyé le dossier au juge de fond ce lundi 21 novembre qui statuera là-dessus. Le procès se déroulera ce matin au Tribunal de travail de la Commune III.
Tout est parti d’un avis de grève annoncé par les enseignants qui réclamaient le retour de l’un des leurs licencié par le promoteur. A l’origine de ce licenciement un règlement de compte. Ce qui a soulevé la colère de ses autres collègues exigeant son retour. Le promoteur, approché pour une solution à l’amiable, refuse et trouve d’autres prétextes.
Solidaires, les enseignants décident d’observer une grève de 72 h. Chose que le promoteur ne peut pas accepter. Il instruit à son censeur de recenser tous les enseignants qui tirent sur les ficelles et de les remercier. Treize enseignants furent recensés qui ont manifesté leur volonté d’aller en grève.
Le promoteur ordonna leur payement immédiat et mettra fin à leur fonction. Les treize enseignants plus celui qui était déjà licencié forment un bloc et portent plainte contre le promoteur.
Pour eux le promoteur les a licenciés abusivement, en violation d’un accord qui existait entre eux et qui lui interdisait de prendre une telle décision contre les enseignants. Mais le promoteur affirme n’avoir licencié personne, il a tout simplement instruit à son censeur de dire aux enseignants qui veulent aller en grève de laisser son établissement. Donc ceux qui ne sont pas venus, sont considérés comme des démissionnaire.
Retenons également que tout ce problème tourne autour d’une amélioration des taux horaires légués à 1250 F l’heure.
Affaire à suivre !
Zoumana Coulibaly