L’Association du barreau américain, plus connue sous l’acronyme Aba-Roli, vient de publier un rapport qui contient des analyses découlant des observations et réflexions des structures communautaires et société civile de notre pays. En rencontrant la presse, le directeur pays d’Aba-Roli, Olivier Kambala Wa Kambala, voulait expliquer le contenu du document qui retrace les violations des droits de l’Homme et donne en même temps la parole aux victimes de la crise.
“Nous nous sommes rendus compte qu’il y a un vide dans ce domaine et nous estimons que l’Etat a le droit de s’occuper de toutes les victimes des groupes armés et des forces armées maliennes”, a-t-il lancé. C’est pourquoi, a expliqué M. Kambala Wa Kambala, sa structure propose des éléments pour aider l’Etat malien mais qu’en retour, celui-ci doit exprimer sa volonté politique.
Selon lui, l’Etat doit clarifier sa position sur la réconciliation nationale. D’abord, il faut qu’il matérialise la Commission vérité réconciliation, notamment son importance dans la justice transitionnelle. Autrement dit, le document présenté est une culmination des efforts d’Aba-Roli depuis 2013, il compile des analyses et des pistes d’actions constituant des faisceaux pour une stratégie de justice transitionnelle. En plus, il est la reconnaissance de l’existence d’un processus dédié à la question.
De ce fait, on y trouve les recommandations principales de la stratégie, qui sont incorporées ainsi qu’une analyse détaillée du processus de justice transitionnelle. A en croire, le directeur pays d’Aba-Roli, les recommandations contenues dans ce document ont été formulées par des représentants des organisations de la société civile et des communautés.
A.M. C.