Soutien indéfectible : Kati n’a pas lâché Sanogo

Face à la justice, le capitaine Amadou Haya Sanogo peut compter sur le soutien de la population de Kati.

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Sanogo à la barre ce mercredi 30 novembre 2016 à Sikasso (Photo Ministère de la Jutsice)
Sanogo à la barre ce mercredi 30 novembre 2016 à Sikasso (Photo Ministère de la Jutsice)

Face à la justice, le capitaine Amadou Haya Sanogo peut compter sur le soutien de la population de Kati. A l’occasion de son procès, ouvert à Sikasso le 30 novembre dans l’affaire des bérets rouges, il bénéficie de la présence de plusieurs habitants de la ville garnison. Accompagnés de l’épouse de Sanogo et de son frère aîné, des militaires sont arrivés dans un convoi de plusieurs véhicules. Ils ont pris leur quartier dans une villa située derrière l’hôtel Maïssa de Sikasso. Il faut noter que l’audience a été une fois encore suspendue vendredi pour reprendre ce lundi 5 décembre.

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PROCES : Haya estime préférable un report de l’audience

Amadou Sanogo a affirmé à l’AFP vendredi avoir “hâte de livrer sa part de vérité”, estimant cependant préférable un report de l’audience. Le procès du chef de l’ex-junte, poursuivi pour implication dans l’assassinat d’une vingtaine de soldats en 2012, a été une nouvelle fois ajourné vendredi après un boycott des avocats de la défense et des parties civiles.

Le procès, qui se tient à Sikasso, s’était ouvert mercredi puis avait été renvoyé une première fois à vendredi. Il a été reporté à ce lundi, a annoncé vendredi le président de la Cour d’assises, expliquant que ce nouveau renvoi doit permettre de “trouver” une solution à l’absence des avocats de la défense et des parties civiles.

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