Koulouba a abrité le mardi dernier les travaux de la première session du Conseil supérieur de la magistrature, présidé par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Président du Conseil supérieur de la magistrature, le colonel Assimi Goïta.
Cette toute première session de l’année 2022 a fait plusieurs nominations à la Cour suprême.
Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamadou Kassogué était présent a précisé que c’était une nécessité de faire ces nominations car plusieurs magistrats ont été admis à la retraite l’année dernière.
Ces nominations étaient fortement attendues, depuis décembre 2021, après le départ du Président et du Vice-président de la Cour Suprême, à la retraite, a-t-il précisé. « Il fallait rapidement permettre à cette institution d’avoir un président nommé qui puisse avoir la plénitude de ses attributions », a expliqué le ministre de la Justice. C’est pourquoi cette session a été convoquée. Une session au cours de laquelle le Président et le Vice-Président ont été désignés mais leurs noms n’ont pas été divulgués. Cependant ils vont attendre que leur nomination soit faite par le Chef de l’Etat. Selon les textes le Président et le vice-président de la Cour suprême sont nommés sur décret du Président du Conseil supérieur de la magistrature Leurs nne seront dévoilés qu’après un décret que prendra le Président de la Transition sur avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature.
C’est après tout ça que sera organisée la cérémonie de prestation de serment des magistrats, nommés à la Cour suprême en vue de renforcer ses effectifs.
Notons qu’au total, « il y a eu une dizaine de départs à la retraite et nous avons nommé environ 15 magistrats qui sont montés au niveau de la Cour suprême et qui doivent prêter serment avant de commencer à travailler », a confié à la presse le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamadou Kassogué.
Il faut que souligner aussi qu’au lendemain de la tenue de cette session du Conseil supérieur de la magistrature, c’est à dire, hier mercredi, sur une requête du Président de Conseil Supérieur de la magistrature, le président de la transition, Chef de l’Etat, le colonel Assimi Goita, le magistrat Mohamed Chérif Koné était convoqué au Conseil disciplinaire de la structure.
Dans une lettre adressée au Président de la Cour suprême, Mohamed Chérif Koné évoque un problème de temps et demande un renvoi de ce Conseil disciplinaire afin de permettre à sa défense de se préparer, car ils n’ont pas été informés à temps.
Rappelons que le magistrat Mohamed Chérif Koné fait parler de lui depuis un certain temps, à cause de ses prises de position.
Seydou Diamoutené
C’est la même chose qui devrait se faire avec les hommes de justice malienne dans la mesure où ceux-ci sont d’ailleurs plus malhonnêtes que les cas tunisiens. Les juges maliens sont à la base de l’aggravation de la corruption, du vol à bande organisées, le favoritisme, le népotisme et le clanisme.
Comments are closed.