Le problème de compte bancaire, à la source de plusieurs conflits entre les agents de banque et les clients propriétaires de compte a été longuement évoqué au cours de cette conférence de presse. À en croire Mr Hamadoun Bah de la section syndicale de la BICIM et non moins membre du SYNABE, ladite conférence de presse avait pour but d’édifier le public sur les grands problèmes auxquels sont confrontés les employés de banque au Mali. Des problèmes illustrés dans l’affaire abracadabrantesque de 2014 entre l’opérateur économique du nom de Mohamed CISSE, propriétaire de l’Entreprise « CISSE TECHNOLOGIE » et son comptable dont leur collègue Hamadoun Boré, gestionnaire de compte à la BICIM. Depuis lors, les différents syndicats des banques maliennes n’ont cessé de lutter pour que la justice puisse jouer bien son rôle entre les agents de banque et certains clients, dans toute impartialité, sans illégalité aucune.
«Après des investigations menées par notre syndicat, il a été constaté que Mr CISSE est en train de semer cette pagaille dans toutes les banques maliennes, tout en les accusant de faire des opérations avec des chéquiers que lui-même a dûment signés avant de les livrer aux détenteurs des différents chéquiers. Selon des sources concordantes Mr CISSE fait exprès de livrer des chèques aux gens pour mettre son téléphone sur le répondeur pour après, s’en prendre à la justice, aux agents de banque qui ne font que leurs boulots en payant l’argent au détenteur desdits chèques dument signés par Mr CISSE lui-même», a-t-il dit
Madame KEITA Fatoumata SISSOKO a abondé dans le même sens que son prédécesseur en disant que le SYNABEF veut coute que coute que la justice fasse un mea-culpa pouvant l’aider à faire des investigations nécessaires dans toutes les affaires entre les clients et les employés de banque avant de procède à des emprisonnements abusifs. Pour conclure les membres du SYNABEF ont exhorté l’autorité judicaire de faire encore preuve d’impartialité dans l’exercice de leur fonction. Selon les banquiers, Mr CISSE est mouillé dans plusieurs salles affaires de surfacturation dont l’achat des scanners du CHU Gabriel Touré, celle de l’hôpital Somino Dolo de Mopti. Sans parler des milliards détournés à travers l’achat des matérielles à l’occasion de la crise Ebola. Les banquiers maliens sont visiblement très déçus par la justice malienne et demandent aux autorités compétentes de bien vouloir pendre des dispositions nécessaires.
KANTAO Drissa
