Depuis plus d’une décennie, un compatriote du nom de Yaya Cissé, a été incriminé, jugé et condamné à mort dans une affaire d’assassinat en Mauritanie. Du fond de sa cellule, l’homme n’a jamais cessé de clamer son innocence et demander la réouverture de son procès. A cet effet, plusieurs associations, avocats, droits-humanistes et structures étatiques ont rejoint Yaya dans sa lutte pour son procès. C’est dans cet élan, la semaine dernière que le “Collectif Yaya Cissé” a été reçu par Aguibou Bouaré, président de la Commission nationale des droits de l’Homme au Mali(CNDH).
Ils étaient : Boubacar Cissé, Sarmoye Kalil Cissé, Ali Kéita, des frères, amis et collaborateurs de Yaya Cissé à se rendre chez le président de la CNDH en vue de remettre une lettre du chef du village de Mopti et des mots de remerciements du Collectif à l’endroit du président de la CNDH, Aguibou Bouaré. Selon les membres du Collectif, Aguibou Bouaré, a joué et continue de jouer un rôle important pour la réouverture du procès de Yaya Cissé.
En tant que président de la CNDH-malienne, Aguibou Bouaré s’est déplacé jusqu’à Nouakchott pour rencontrer les autorités politiques et judiciaires mauritaniennes sur l’affaire Yaya Cissé. Ensuite, le président Bouaré s’est déplacé en personne à plus de 1000 km de Nouakchott pour voir Yaya Cissé dans une prison à la frontière algérienne. “J’ai rencontré Yaya en personne. J’ai échangé avec lui et depuis là, j’ai tout compris”, a affirmé le président.
De ce jour, des tours, des études et examens, Aguibou Bouaré ne ménage aucun effort pour la réouverture du procès de Yaya Cissé. Aujourd’hui, il a estimé que le ministre de la Justice malienne, garde des Sceaux doit s’impliquer. Il a demandé que le ministre écrive au procureur général en Mauritanie, pour rouvrir le procès pour disposition de nouveaux éléments. Yaya Cissé a été condamné pour avoir participé à un assassinat, or aujourd’hui, plusieurs éléments prouvent à suffisance que Yaya était au Mali le jour du forfait. Un alibi qui l’innocenterait, estimera M. Bouaré.
Dans ses confidences M. Bouaré a fait savoir qu’il est allé jusqu’à des propositions de grâce pour libérer Yaya ou de transférer sa prison au Mali, mais que Yaya a refusé tout cela et veut juste être blanchi de cette affaire. A l’en croire, Yaya ne tient pas seulement à sortir de prison mais à ce que ses enfants mauritaniens ne trouvent pas un jour cette histoire devant eux : “Un père accusé de crime”. Yaya tiendrait coûte que coûte à éviter cela à ses enfants et à son épouse mauritanienne.
Dans les échanges avec le “Collectif Yaya Cissé”, la 1re vice-présidente de la CNDH, Aïssata Tembely, a assuré que le ministre de la Justice est bien sur le dossier. Le ministre, à ses dires, a rencontré certaines autorités mauritaniennes sur l’affaire. C’est avec ces mots d’espoir pour le compatriote malien qui souffre déjà de problème de cœur, que le Collectif a pris congé du président et de la vice-présidente de la CNDH.
Un espoir ? Bientôt un dénouement ? Yaya souffrirait d’un problème cardiaque. Sa famille et ses amis s’en inquiètent. “Yaya va-t-il s’en aller sans ce procès. Sans cette vérité tant décriée une décennie durant”, s’interrogent-ils.
Koureichy Cissé
Aguibou bouaré n’a pas besoin de e deplacer jusqu’à Nouakchott.
Les prisons à Bamako sont remplies d’innocents et de detenu sans jugement.
Madame Bouaré Fily Sissoko, Ras Bath, Pr Clément Dembelé et des milliers d’inconnu.
Il faut d’abord balayer devant sa porte. Des indignes qui preferent regarder ailleurs et fuir leurs responsabilités et qui se disent homme de droit. Touuu !!
Madame Bouare Fily Sissoko, Ras Bath, Pr Clement Dembele ne sont pas des innocents c’est pourquoi Aguibou Bouare les a laisser a leur sort pour aller a Nouakchott pour sauver un innocent!