Regards croisés de deux magistrats sur la situation de la justice au Mali : Christian Idrissa Diassana : « Il y a un déphasage entre la réalité et les textes de loi » , Mohamed S. Dicko : « Le bilan est très mauvais »

80

Christian Idrissa Diassana, Directeur National des Affaires Judiciaires et du Sceau et Mohamed S. Dicko de l’Institut National de Formation Judiciaire Me Demba Diallo, étaient les invités de la conférence-débat mensuelle du Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali (CERM). C’était le 5 mars 2016 à la Maison du Partenariat sur le thème : « Comment reformer/refonder la justice au Mali pour construire un Etat de droit ». 

Après les mots de bienvenue de Naffet Kéita au nom du CERM, ces deux magistrats se sont entretenus largement avec le public sur plusieurs aspects concernant la justice au Mali. En rappelant la réforme de la carte judiciaire de notre pays, Christian I. Diassana a laissé entendre qu’il y a un déphasage entre la réalité et les textes de loi. Selon lui, les textes du Mali sont calqués sur le système colonial et ne répondent pas forcément aux réalités sociales actuelles du pays. « Les normes doivent être en rapport avec les cultures et les réalités sociales de notre pays », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne l’accès à la justice par les justiciables, M. Diassana a estimé qu’il doit y avoir des bureaux d’assistance judiciaire partout au Mali. Selon lui, ces bureaux doivent être composés de notables, de personnalités distinctes des villages et villes et d’un membre du Gouvernement. Cela, pour que les justiciables puissent avoir facilement accès à la justice, même sans les moyens financiers. « A travers ces bureaux, le Gouvernement pourra payer la caution judiciaire pour des justiciables démunis, car tout le monde n’a pas les moyens de payer un procès », a-t-il précisé.

Christian I. Diassana a également sollicité la création de bureaux d’orientation et la mise en place des médiations pénales pour le confort des justiciables. « La médiation pénale est une procédure qui permet de régler une affaire sans passer devant un juge. Mais à condition que les parties soient d’accord. De toutes les façons le procès verbal qui sort de cette audience est considéré comme une décision judiciaire afin d’éviter aux parties de revenir un autre jour se plaindre pour le même problème », a-t-il enseigné.

Dans sa conclusion, M. Diassana a tout simplement confié au public que la justice est un dénouement complet et il faut une volonté politique pour faire avancer les choses.

La justice, un instrument de terreur

Partant de la remarque de son confrère, Mohamed S. Dicko a ajouté qu’il ne s’agit pas seulement d’une volonté politique, mais de l’application stricte des décisions prises. « Aujourd’hui, le bilan est très mauvais. Dans l’ensemble, la justice est synonyme de lenteur. La corruption et l’impunité diminuent sa valeur et sa crédibilité. Les gens sont arrêtés et libérés sans suite. Ainsi, la justice devient un instrument de détournement ou de terreur », a-t-il déploré.

Pour M. Dicko, ce qui est dangereux aujourd’hui, c’est la politisation de l’administration à tous les niveaux. Ce qui fait que la justice est devenue une lutte coûteuse. « Il faut aujourd’hui une justice crédible et proche des citoyens. Mais, cela ne peut être une réalité sans une bonne formation et une excellente communication pour faire comprendre aux citoyens que la justice ne consiste pas seulement à condamner, mais plutôt démontrer que les magistrats, dans la prise de leurs décisions, n’appliquent que la loi », a-t-il souligné. Pour gagner ce pari, Mohamed S. Dicko pense que la justice doit être une vraie institution.

S’agissant de la lutte contre la corruption et l’impunité, M. Dicko a expliqué qu’il ne faut pas seulement jeter la responsabilité sur une seule personne ou un seul service, mais il faut plutôt un changement de mentalité et l’instauration d’une justice efficace et responsable. « Au lieu que cela soit de simples déclarations de lutte contre la corruption et l’impunité, il faut avoir aussi la pédagogie, la communication et le bon comportement. Car, le premier ennemi de la corruption, c’est la transparence », a-t-il déclaré. Mohamed S. Dicko a enfin ajouté que la priorité doit être aujourd’hui la réconciliation nationale, la sécurité et la stabilité sur tout le territoire national.

 Ousmane Ballo

Commentaires via Facebook :

80 COMMENTAIRES

  1. Personne n’a de leçon à recevoir de ce monsieur Diassana qui a passé son temps à la DNAJ à falcifier les notes de concours pour ses copines. Dieu sait et voit tout. C’est vous qui êtes en déphasage avec le droit.

  2. Je suis désolé pour Cristian DISSANA! C’est décevant de sa part, car il a eu l’occasion de reformer la justice malienne et l’adapter aux réalités sociétales. Il a grimper tous les échelons au sein de l’institution judiciaire jusqu’à devenir secrétaire Général du ministère de la Justice ‘ère Marafa TRAORE). Qu’il arrête donc de nous distraire.

  3. Nous disons toujours que la justice malienne est corrompue.
    Mais il est important de souligner que cette corruption est le fait de la population malienne car il n’y a pas de corrompus sans corrupteurs

  4. En tout état de cause,nous devons reconnaitre que le pouvoir actuel fait beaucoup pour que la justice puisse être ce que les maliens attendent.
    Ces progrès ne sont pas à négliger…

  5. La proximité de la justice avec la population est un véritable défi à relever par notre pays.
    Mais il est important de rappeler le rôle que la population elle même doit jouer pour aller vers ce rapprochement.

  6. Moi je pense que nous devons pas voir seulement ce qui se passe comme négatif dans le domaine de la justice dans notre pays car il y a aussi des points positifs qu’il est important de souligner.

  7. Ceux qui critiquent sévèrement la justice malienne doivent comprendre que le régime IBK a hérité d’une justice presque inexistante.
    Mais par la volonté de notre président les maliens commencent à reconnaitre leur justice et cela est une bonne chose.

  8. Pour l’efficacité de notre justice,il faut l’implication de tous.
    La lenteur dont parle Idrissa Diassana est aussi le fait des hommes de droit.
    Et puisqu’il en fait parti il doit commencer lui même par changer.

  9. Informer le public de l’obligation qui incombe au Mali d’être exempt de corruption:
    Une justice égale et équitable pour tous est cruciale pour la stabilité et la croissance d’un pays. Elle contribue également à lutter efficacement contre la criminalité.
    Attirer l’attention du public, des médias et des pouvoirs publics sur le coût de la corruption pour les services essentiels, tels que la santé et l’éducation. Lorsque les services de base fonctionnent, toute la société y gagne.

  10. La justice malienne revient de de très loin.
    Mais ce que fait le régime actuel est très remarquable et nous saluons le président IBK pour cela.

  11. Le président Ibrahim Boubacar Keita n’a pas jamais caché sa volonté de lutter contre la corruption. Nous devons comprendre que seul il ne peut pas tant qu’on ne se donne pas la main pour l’aider dans cette lourde tache.

  12. Le président Ibrahim Boubacar Keita n’a pas jamais caché sa volonté de lutter contre la corruption. Nous devons comprendre que seul il ne peut pas tant qu’on ne se donne pas la main pour l’aider dans cette lourde tache.

  13. C’est vrai notre justice passe actuellement par des moments difficiles.
    Mais il est important de souligner que le régime IBK fait énormément pour lui redonner ses lettre de noblesse et cela doit être salué.

  14. Le Mali vivait dans cette crise depuis 20 ans, mais malgré tout cela IBK a fait tout ce qui est à son pouvoir pour que le pays ne tombe pas dans le KO, soutenons IBK pour son geste.
    Le Mali a toujours besoin un président comme IBK qui voulait le bonheur des Maliens.

  15. En essayant de faire la comparaison entre le régime précédant à celui du régime actuel, on se rendu compte que celui d’IBK est le meilleur.

  16. le Mali a besoin de bons juristes pas des plaisantins.Grâce à IBK les juges issus une nullité et une demagogie absolu avec une habitude corrompue sont remplacés par des hommes droit et intègre .VIVE IBK.

  17. Que Dieu benisse la justice sous le regime d’IBK. Qu’il donne la clairvoyance necessaire a IBK pour le soutenir face à la MAFIA qu’il combat pour le bonheur du peuple malien, des plus pauvres et des plus faibles. Nous avons trop souffert.

  18. Les imbéciles corrompus font feu de tout bois, se payent tous les journalistes pour décourager le très courageux IBK dans cette contre la corruption au niveau judiciaire.

  19. La corruption ne date pas d’aujourd’hui, depuis de régime précédant c’est adire celui d’ATT.
    Le régime d’ATT était basé sur la corruption et la mal gouvernance, c’est surtout grâce à IBK notre justice à le sens de la vérité.

  20. Sous le régime d’IBK la justice représente le jugement ultime, l’équilibre, l’harmonie, l’ordre et l’équité. Elle signifie que le pouvoir de juger consiste à examiner et à peser les arguments des différentes parties afin de parvenir à rendre justice.

  21. Selon lui, ces bureaux doivent être composés de notables, de personnalités distinctes des villages et villes et d’un membre du Gouvernement. 😐 😐 😐 😐 😐
    C’est une bonne initiative qui est faisable car la justice traditionnelle si je peux m’exprimer ainsi est assez fiable car étant objective et les personnes qui la rendent ne bradent pas leur honneur comme avec la justice classique.

  22. Cette lutte contre la corruption doit être le combat non seulement de l’état mais la plus grande part revient au peuple qui doit se remettre en cause et aussi changer de comportement car nous sommes les premiers à crier au scandale pendant que nous sommes les premiers à tendre un billet de banque au policier du carrefour quand il nous interpelle avec un véhicule sans papiers et devant le refus de se dernier nous lui forçons la main.
    Et après on ira s’asseoir pour dire que tel ou tel est corrompu.
    Quelle a été ma part dans cette corruption???

  23. Les décisions de justice sont décisions desquels dépendent des vies donc il faut mener des enquêtes sérieuses avant de se prononcer je pense que c’est ce qui peut expliquer sa lenteur sur les dossiers. Cependant, même si la perfection n’est pas de ce monde, la justice doit tout faire pour être transparente.

  24. Dans tout corps de métier il y a des personnes qui font consciencieusement leur travail tandis que d’autres ne le font pas malheureusement pas bien ce qui jette le discrédit sur les autres. C’est le cas de la justice que nous disons parfois partiale. Les conditions doivent donc être réunies pour adapter les textes à nos réalités qui changent au fil des jours.

  25. Je pense que réellement le cadre institutionnel est établit pour permettre la crédibilité et l’indépendance de notre justice mais celle de notre pays comme plusieurs autres au monde sont soit manipulés par des personnes véreuses soit les juges sont adeptes du gain facile; il est donc difficile en ces conditions pour elle d’assurer convenablement son rôle.

  26. La justice est un maillon fort de toute société car elle est un instrument de maintien du bien-être social car elle permet la consolidation de la paix par des décisions de justice équitables. Cependant, il arrive que pour des raisons personnelles et pour la plupart de profil certaines personnes portent atteinte à l’honneur de cette profession. Mais comme les experts aussi le disent si les textes de lois ne sont plus adapter aux réalités d’aujourd’hui, il faut les changer.

  27. Certes les textes juridiques sont vétustes mais de plus en plus c’est la conscience professionnelle de ces personnes qui ont un travail des plus nobles mais qui l’entachent par des fraudes et des jugements qui ne traduisent pas la volonté des lois. Il faut donc pour plus d’efficience actualiser les textes mais aussi appeler à plus de conscience professionnelle.

  28. Même si les textes de lois ne sont plus d’actualité ; il y a une base sur laquelle les juges peuvent se baser pour rendre de bons verdicts mais ce sont ces mêmes juges et autres acteurs de ce secteur qui ne sont pas indépendants à cause de certaines velléités qui ne leur permettent pas d’être justes et équitable dans leurs décisions.

  29. Je pense que la justice est ficelé de sorte à lui permettre de bénéficier d’une indépendante qui est à la base de sur laquelle celle-ci peut s’appuyer pour rendre des décisions juste et équitable.
    Mais la justice rend souvent des décisions qui trahissent l’esprit de la justice. Pour permettre donc à ce que les justiciables aient confiance en la justice; il faut des institutions à même d’analyser et de mettre en cause des décisions arbitraires prononcées par des juges et les confier à d’autres pour de meilleurs verdicts équitables et respectant la loi.

  30. Souvent on se demande si la justice est indépendante. Dans certains cas on peut répondre par l’affirmatif mais ce sont les décisions de justice qui sont souvent tripatouillées par des individus véreux qui n’ont aucune conscience professionnelle qui font que nous doutons de cette indépendance. Aussi nous devons prendre l’exemple sur d’autres pays qui ont institué des « cliniques juridiques » afin de rapprocher la justice des justiciables.

  31. Afin de faciliter l’accès de la Justice à tous et assurer le règne de la primauté du droit dans les cours et les tribunaux,l’Etat malien a entrepris une grande opération de reforme de notre justice.Nous attendons les retombés de cette initiative de nos autorités que nous espérons satisfaisants pour que nous ayons une justice digne de ce nom.

  32. Baromètre de la démocratie et de l’état de droit, la justice est autant une des conditions nécessaires de la bonne gouvernance et du développement socio économique.C’est pourquoi le gouvernement y attache tant d’importance.Un travail de fond est effectué pour rendre la justice équitable.

  33. Des efforts très significatifs sont faits pour renforcer les acquis et poser des jalons supplémentaires afin de rendre la justice malienne encore plus performante et davantage respectueuse des droits de l’Homme.Je pense que bientôt le Mali pour la première fois disposera d’une vraie justice.

  34. Au Mali la justice est uniquement pour les riches, les pauvres n’ont pas droit à ce pouvoir. Rares sont les jugements qui vont à la faveur des pauvres que nous nous sommes. Seuls les riches trouvent gain de cause dans les juridictions maliennes. Il faut reconnaître aussi que les textes ne sont pas adaptés aux réalités.

  35. Je crois que la volonté politique du président IBK de doter le Mali d’une justice forte et digne et le travail qui est fait dans cette perspective ont permis d’améliorer les conditions de travail des services judiciaires et l’accès à la justice.

  36. La justice malienne est à deux vitesses sans nul doute. Cela parce qu’il y a une justice pour les riches et une justice pour les pauvres. Les verdicts de la justice sont rendus en fonction de la situation des justiciables. Celui qui donne plus sera le gagnant du procès. C’est la loi des riches. D’où le fait que la justice est indépendante sur le papier et n’est soumise qu’à la seule autorité de la loi mais pratiquement cette justice n’est soumise qu’à l’autorité de l’argent. Ce qui fait aussi que les justiciables n’ont pas accès à la justice qu’ils trouvent de façade.

  37. Le problème de la justice malienne est le manque d’indépendance de ce pouvoir. La justice malienne n’est pas indépendante. Elle est influencée par les riches et les détenteurs du pouvoir. On a l’impression d’être dans un pays où il y a une justice pour les riches et une autre pour les pauvres. Ce revient à une justice à double vitesses.

  38. Les textes maliens ne répondent pas aux réalités sociales du temps. Ce qui n’est pas digne d’un Etat de droit que nous nous réclamons. Les justiciables maliens ont difficilement accès à la justice. Ce qui n’est pas recommandé dans un Etat de droit. On doit aller vers une réforme et une refondation de cette justice.

  39. Tant que le Mali continuera d’être gouverné par le système juridique des temps coloniaux, nous ne connaitrons pas de justice. Il faut refonder et reformer la justice pour conférer le caractère d’un vrai Etat de droit à ce pays. Les textes maliens sont ceux édictés par le Blanc. On doit se débarrasser de ces textes et adoptés des textes adéquats.

  40. Les pays africains sont en grande partie soumis au système juridique imposé par les puissances colonisatrices. Les réalités de cette période sont différentes de celles de la période de l’indépendance que nous vivons aujourd’hui. Donc je partage effectivement l’idée de ces deux magistrats. Nos textes sont en déphasages avec nos réalités.

  41. Pour que le droit soit la solution aux problèmes auxquels les citoyens sont et/ou peuvent être confrontés, il faut que les textes régissant les rapports entre les citoyens soient adaptés aux réalités. C’est de cette manière que le Mali pourra avoir une bonne et vraie justice.

  42. Les orientations fixées par les plus hautes autorités, en concertation avec les acteurs de la justice, le département de tutelle est à pied d’œuvre pour reformer profondément le secteur de la justice. C’est dans ce cadre que s’inscrit le lancement du projet d’appui à la justice au Mali (PAJM).Le malien sera très fier de sa justice d’ici peu.

  43. Le droit évolue avec le temps et les réalités. Les réalités maliennes des périodes coloniale et précoloniale ne sont pas les mêmes qu’au XXème siècle surtout avec l’indépendance. Les textes maliens sont tous démodés ils ne sont point conformes aux réalités que nous vivons aujourd’hui.

  44. Le droit n’est pas une fin en soi. Donc de ce fait pour ne pas qu’il soit ainsi, il doity avoir une certaine conformité sinon adaptation entre les textes et les réalités de la société dans laquelle ces textes sont appelés à être appliqués.

  45. Un Etat de droit est celui dans lequel les textes sont adaptés aux réalités et aux cultures. On ne peut prétendre être un Etat de droit et puis continuer de se laisser gouverner par des textes qui sont en déphasage avec les réalités.

  46. La justice demeure le premier garant des fondements d’un Etat de droit. Malheureusement, le président IBK est venu trouver une justice qui avait perdu toute crédibilité aux yeux des populations maliennes.La tache de la reforme de la justice est certes rude mais pas impossible réaliser.La volonté politique que le gouvernement affiche à ce niveau nous rassure.

  47. Le gouvernement est en train de réfléchir sur le fonctionnement de la justice et les défis auxquels elle est confrontée afin de trouver solution aux abus dont les le justiciable malien est de plus en plus victime de ses magistrats.

  48. L’un des trois maillons incontournables pour le développement d’une nation, à tout point de vue, c’est le secteur de la justice qui doit s’améliorer.Je pense que le gouvernement en a conscience et travaille pour une justice équitable.

  49. Je remercie les deux magistrats pour leur autres vision et idées crédible et objectif de la justice malienne. La justice a aussi besoin de ces idées neufs qui sont avantageux pour son avancement. Les deux magistrats ont donné cette conférence pour aider le gouvernement dans sa politique d’élaboration d’une justice émergente.

  50. Ayons le courage de le dire, l’autorité de l’Etat est mise à mal ces temps-ci sur fond d’un laisser-aller généralisé. On brave impunément l’Etat dont les responsables voient leur autorité de plus en plus bafouée. Des individus qui sont loin d’être des exemples sur le plan de la moralité se lèvent pour braver en toute impunité l’Etat en proférant des menaces contre les autorités qui croisent les doigts sans broncher. On fait l’apologie du terrorisme et gare à celui qui ose le dénoncer. On ne peut pas se faire entourer des obligés et des courtisans incompétents et affairistes et accepter d’écouter la vérité.

  51. La situation dans laquelle le Mali se trouve nous interpelle et devrait nous amener à nous remettre en cause pour sauver ce qui peut l’être avant qu’il ne soit trop tard. Le mal dont souffre notre pays est si sérieux que les ordonnances prescrites par la communauté internationale tardent à le soigner. Ce grand malade qui figurait, il y a quelques années sur la liste des bons élèves de la démocratie en Afrique.

  52. Nous pouvons dire c’est sous le régime d’IBK que la justice malienne est en train de ce redresser. IBK dès arrivée au pouvoir, il a tout fait pour que la justice malienne soit à la hauteur de la satisfaction de la population.

  53. Il faut que les maliens sentent exactement ce que veut dire maliens d’abords, ses maliens attendent tous de leurs gouvernement. Le petit problème du quartier à la fin c’est le gouvernement qui est accusé.
    Nous devons mettre de côté ses pensées.

  54. Christian Idrissa Diassana, Directeur National des Affaires Judiciaires et du Sceau et Mohamed S. Dicko de l’Institut National de Formation Judiciaire Me Demba Diallo ont donné des avis très important pour le présent et le futur de la justice malienne. Si c’est différente idées sont prise en compte la justice malienne prendre une autre tournure plus crédible et objectif.

  55. Comme Vous l’aviez dit…
    Vive la République !!!
    Sinon les maliens doivent apprendre beaucoup de ce que veut dire une république.

  56. Cela n’est pas surprenant de constater un blocage dans l’application de nos textes de loi.Ces textes de loi ont été sont copiés sur la loi française en ignorant toutes nos valeurs et nos réalités.Je pense que la reforme de notre justice doit être en grande partie basée sur l’harmonisation de notre loi avec nos réalités sociales.

  57. Les maliens doivent en prendre en tant que leçon…
    Sinon au Mali on souffre avec un petit problème de quartier on interpelle le président de la république, selon ses maliens tous leurs problèmes doivent être gérer par le président de la république en personne comme si des chefs de structures n’ont pas été choisie par eux même pour le bien fonctionnement de la nation.
    Arrêtons de nous accuser entre nous et pensons à apporter pour le Mali. Voilà ce qui doit être notre raison de citoyens.

  58. Tous les juges corrompus sous le régime d’IBK répondront de leur tour devant la juridiction. Sous le régime d’IBK, nul n’est et ne sera au-dessus de la loi.

    • Et pourtant le ministre Choguel a refusé d’exécuter une décision de justice et personne ne parle. Par ce qu’il graisse la haut avec l’argent de l’amrtp.

  59. Toute la population malienne a droit à la compréhension et à l’accès à la justice sans de difficulté possible. La justice un pilier très importante dans la gestion de ce pays, les maliens sont tous égaux devant la loi et doivent avoir tous les même traitement de faveur sur tout en matière de justice.

  60. Le gouvernement est en train de faire en sorte que la réforme de la carte judiciaire de notre pays prenne en considération les cultures et les réalités sociales de notre pays.C’est un long processus qui nécessite de notre part de la patience avant que les changements nous soient perceptibles.

  61. Depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir la justice malienne est en train de changer de visage. Auparavant la justice malienne était une justice souillé par des magouilles de toutes forme. Le régime d’IBK est en train de changer le visage de cette justice pour que la population soit satisfaite de sa justice.

  62. “Citoyennes et citoyens du Mali, il est nécessaire d’acquérir une bonne connaissance de la République et de ses valeurs, une culture républicaine et un comportement républicain pour être véritablement républicain, au service exclusif de la République. Soyons républicains, de toute notre âme, au nom de la justice et du bonheur de tous !“.
    Je suis totalement d’accord avec toi…

  63. La république est nous tous, nous devons agir pour la nation le Mali afin que nos descendant puce être fiers de nous et de ce que nous faisons. Au MALI nous avons tendance à mettre les fautes sur nos leaders, alors qu’en vrai démocratie, c’est nous qui choisissons nos leaders.
    A bon entendeurs….

  64. Voilà après une bonne lecture, je peux ressortir que la population malienne doit agir envers sa république, nous avons tendance à attendre ce que nous réserve notre gouvernement, alors c’est l’effort de tout un chacun qui peux faire une république forte.
    Il ne faut plus que nous attendions d’une centime de la part de notre gouvernement il faut les maliens se mettent à l’épreuve.

  65. Comme l’a dit le premier président des Etats Unis lors de son investiture, “Don’t ask what you’r country can do for you, ask what you can do for your country“.
    Traduction :
    “ne demande pas ce que peut te donner ton pays, demande ce que tu peux donner à ton pays…“
    Il faut que les maliens réalisent combien le pays a besoin d’eux.

  66. Tout d’abord la justice malienne est depuis très longtemps la justice fait face à toute sorte de problème et cela depuis les régimes passés qui n’ont d’ailleurs rien fait pour remédier le problème. Depuis l’avènement du régime d’IBK toutes les structures sensibles concernant la justice sont en train de prendre une très bonne allure. Félicitation à IBK pour sa bonne gestion, la justice est maintenant pour tous et à tous.

  67. Ta as raison sans justice équitable et juste, on ne peut parler de stabilité. La justice et la stabilité rime ensemble, tous justiciable a droit à la compréhension et à l’accès à la justice.

  68. Le régime d’IBK a donné une grande considération à la justice, car le régime a compris que sans une justice juste et équitable pour tous, il y a point de stabiliser. La justice joue un rôle majeur dans la stabilité d’un pays.

  69. M. Diassana a raison dans tous les recoins du pays, toute la population malienne sans exception doit connaitre ses droits et ses devoirs. La justice est pour tous et contre tous. 😕

  70. Le peuple ne peut jamais se sentir trahi, au cas où le président de la République accepte de changer de méthode enfin de combler les attentes des maliens. Ces dernières années furent certes difficiles, maintenant il doit tout faire pour redonner une image acceptable au Mali.

  71. Nous ne doutons pas de la compétence du président de la République et son gouvernement. Par contre, ils doivent affirmés leur autorité, sinon ce pays risquera fort de s’engouffrer dans la boue.

  72. Même si nous savons tous qu’IBK et son gouvernement font tout leur possible pour sauver le Mali. Il suffit juste que nous comprenons qu’au bout de deux ans le Mali ne peut complètement sortir de son trou. Il faut du temps, il a encore deux ans et demi devant lui pour donner un résultat satisfaisant.

  73. On ne peut guère parler de la stabilité, la paix, la cohésion sociale, un Mali émergent sans mentionner sans parler de nos autorités. Les maliens comptent sur eux pour la sauvegarde de tous ces ministres. Mais s’ils ne peuvent pas assurer leurs postes, il revient au président IBK de les limogés.

  74. Bien vrai que les choses ne vont pas bien aujourd’hui, nous devons garder le calme. Attendons, jusque la fin du quinquennat d’IBK et ensuite le juger, comme le dit bien cet adage, la route tourne.

  75. Je ne contredis pas ceux qui désapprouvent le bilan du président de la République. Mais il faut reconnaître que tous les actions présidentielles ne peuvent pas être négatives. D’une part c’est aussi positif. 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂

  76. Je suis bien aussi bien que tous les citoyens de ce Maliba, mais il faut savoir qu’on ne peut rien dire de plus sans la fin de ce mandat. Chacun de nous commet des erreurs, même si ce président en a commis, il pourra surement changer beaucoup de chose d’ici 2018.

  77. Il ne faut jamais qualifier les efforts d’une personne comme neutre, tout de même un effort reste toujours un effort. Je n’ai pas dit que le président Keita et son gouvernement n’ont pas commis des failles. Mais ils ont aussi connu des réussites.

  78. Dans la vie, tout est possible ce n’est pas parce qu’aujourd’hui ça ne va pas qu’on doit jeter tous les injures sur le régime. Mais le meilleur peut arriver d’ici la fin de son mandat, c’est possible.

  79. Ce bilan de deux ans n’est pas négatif, mais ce n’est pas aussi totalement positif c’est ça que les gens doivent comprendre. En tout état de cause, nous sommes aussi priés d’attendre encore trois ans pour tirer une conclusion finale de ce quinquennat d’IBK.

Comments are closed.