Le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, garde des Sceaux, Mahamadou Diarra a procédé, le jeudi dernier dans la salle de conférence de son département, à l’ouverture de la journée de validation de la revue sectorielle 2014 du secteur de la justice. C’était en présence du directeur de la cellule de planification et de statistique CPS/Secteur Justice, Mahamane Agali Maïga, du chef de file Justice et lutte contre la corruption des PTF, Laurent Gabriel et d’un panel de représentants des directeurs et services centraux et rattachés.
A travers cette journée de validation de la revue sectorielle 2014 du secteur de la justice, il s’agissait pour les participants d’échanger sur la cartographie du bilan de l’année 2014 du secteur de la justice. Pour le directeur de la cellule de planification et de statistique, Mahamane Agali Maïga, cet exercice consiste à dégager de façon méthodique et exhaustive l’état de mise en œuvre physique et financière des activités programmées pour la période 2014, tout en soulignant les difficultés de parcours aux fins de préconiser des solutions de résolution. La revue sectorielle, dit-il, a pour vocation essentielle de mesurer les performances dans l’exécution du budget de l’Etat qui s’entend du budget-programme, budget communément appelé budget de fonctionnement et du budget spécial d’investissement consacré à l’équipement et aux matériels.
Le directeur de la CPS/Secteur de préciser qu’il s’agira pour le secteur de la Justice dont la vocation est d’être un secteur particulièrement recentré autour des questions de gouvernance, de faire ce diagnostic, cet inventaire et de décrire la cartographie exacte des réalisations physiques et financières de l’année 2014.
Selon lui, ce cap a été fixé en tenant compte de deux éléments référentiels de politique publique. Il s’agit du programme d’action gouvernementale, tracé par le nouveau leadership malien et par les PTF qui dégagent l’ensemble des éléments de cadrage de politique publique en République du Mali.
Le directeur de la CPS dira que 2014 a été essentiellement consacré à une phase de réflexion, de conception et d’emplacement des éléments pour pouvoir jeter les bases d’une reforme systémique de notre justice. De ce point de vue, poursuit-il, des actions ont été engagées et se fixent comme cadre véritable de faire un diagnostic sans complaisance des dysfonctionnements de la justice malienne et d’engager les perspectives d’avenir.
S’agissant de la revue sectorielle de la justice, dit-il, le Mali a l’avantage de bénéficier d’un panel suffisamment représentatif des PTF qui l’accompagnent pour une justice de qualité.
Le ministre Mahamadou Diarra s’est réjoui de la tenue de cette journée de validation de la revue sectorielle 2014 qui a enregistré la présence des chefs de services et de programmes, des experts des ministères chargés de l’Economie, des Finances et du Plan et celle des partenaires techniques et financiers. Ce qui révèle selon lui l’importance de cet exercice et qui dénote du climat de bonne entente et de coopération entre le gouvernement et ses partenaires traditionnels.
Et de s’adresser aux PTF en ces termes : « votre implication dans ce processus novateur et probant ne fait l’objet d’aucun doute, car vous partagez avec nous les nobles ambitions de l’émergence d’une justice de qualité au service du développement, de la paix, de la sécurité et du bien- être des populations. »
Enfin le ministre a exhorté les participants à plus d’engagement, car pour lui, ce processus sera, dès 2016-2017, le socle de la budgétisation et de la mise en œuvre des politiques et programmes de développement de l’Etat.
Almihidi Touré