Le projet justice prévisionnelle et réconciliation (JUPREC) a procédé mardi dernier à la publication de son rapport sur la corruption dans le milieu judicaire à l’hôtel Radisson. Dans ce document de 60 pages, JUPREC a décrypté les maux qui minent notre système judiciaire et à proposer des suggestions afin redorer le blason de la famille des Hommes en robes noires.
La cérémonie était placée sous la présidence su chef de mission de l’ONG, AristeNomoni qui avait à ses côtés le premier secrétaire de l’ambassade du Canada au Mali, Andrew NG et Ousmane Kornio, le consultant principal.
Le projet est mis œuvre par un consortium d’Avocats ans frontières Canada (ASFC) qui a pour autres partenaires le Centre d’études et de coopération internationale (CECI) et l’Ecole nationale de l’administration publique (ENAP). Ce projet a reçu un large assainissement de la part des représentants de la société civile rencontrées pendant les sondages préliminaires pour élaborer le document.
Après les mots introductifs du chef du projet le premier secrétaire de l’ambassade du Canada au Mali, Andriew NG a soutenu que ce rapport va beaucoup apporter à la justice. A titre de rappel, JUPREC a réalisé ce rapport avec l’appui de gouvernement canadien par l’entremise d’affaires mondiales Canada.
Le document traite l’étude à contribuer à la compréhension du phénomène de la corruption au Mali, en général et dans le système judiciaire en particulier. Les objectifs recherchés par le JUPREC sont de fournir une analyse de la perception des acteurs de la justice sur la corruption dans leur secteur. Il veut faire aussi des diagnostics sur les forces et les faiblesses de la lutte contre la corruption dans la justice malienne. Enfin, le JUPREC propose des pistes de solutions pour renforcer la confiance les acteurs de la justice et les usagers.
Le rapport du JUPREC est libellé en 9 chapitres essentiels en large. Chacun des chapitres comporte des remarques sur la corruption dans le milieu judiciaire.
L’assistance a été émerveillée par les slameurs qui ont mis en relief le thème du jour « la corruption » pour dénoncer les réalités de la justice malienne.
Seydou Diamoutene