Du côté de la partie civile, c’est la résignation face au 3e report décidé hier même si on comprend aussi que l’absence de témoin dans une affaire pareille est « insensée ». « Nous sommes logés dans les hôtels à nos propres frais et nous sommes pressés de connaître la vérité. Vous ne pouvez pas imaginer notre souffrance », affirme l’une d’elle.
“Je suis un peu abattu parce que les victimes sont en train de souffrir. Elles ont soif de justice. Ça fait le énième renvoi. Elles sont excédées. Il va falloir qu’on prenne toutes les dispositions le mercredi afin que ce procès-là puisse aller jusqu’à son terme. Car nous on était venu aujourd’hui pour dire à nos adversaires d’en face que la bataille commence. Si vous faites des assises sans témoins, pour moi et à mon sens, ce ne sera pas une vraie décision qui sortira du verdict sans que les témoins ne puissent appuyer, et comme vous avez dû le comprendre, les assesseurs qui accompagnent le juge vont fonder leur intime conviction sur les témoignages et tout ce qui se dira à la barre“, a regretté Me Moctar Mariko, avocat de la partie civile
PROCES DU CAPITAINE SANOGO
Plus de 20 témoins dont 10 officiers supérieurs à faire comparaitre de gré ou de force
A l’absence des témoins, la Cour a décidé hier lundi de suspendre l’audience jusqu’au mercredi 7 décembre où les témoins vont devoir comparaître. De gré ou de force. Parmi ceux de la défense, le chef d’Etat-major des armées, Didier Dakouo, le célèbre guide spirituel, Chérif Ousmane Madani Haïdara, le chef d’Etat-major particulier du président de la République, Oumar Daou et Diamou Keïta (cité à témoigner pour les deux parties), actuel ambassadeur du Mali en Angola. D’où l’incertitude sur la suite du procès. au micro de l’envoyée spéciale de Studio Tamani, le procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Mamadou Lamine Coulibaly,a expliqué “Nous, nous avons servi les citations. Ils sont cités régulièrement. Ils auraient dû être là. Vous avez remarqué à l’ouverture certains étaient là. Ils étaient nombreux ici les témoins. Après, ils sont partis. Mais ceux-là qui sont restés, et à la date d’aujourd’hui il y a cinq témoins qui sont cités par le Ministère public qui sont là et qui sont donc prêts à témoigner. Maintenant les autres, on va les faire venir. Jusqu’au mercredi on va pouvoir mettre en œuvre tout ce qui est en mes moyens pour que justement ces témoins soient là, et que la Cour puisse juger valablement, sereinement ce dossier-là”.
PROCES DU CAPITAINE SANOGO
Ce que les avocats ont obtenu
Vendredi dernier, le procès avait été boycotté par les avocats de la défense et ceux de la partie civile, qui réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail. Ils ont obtenu en grande partie satisfaction.
Une salle pour les avocats de la partie civile, une autre pour les avocats de la défense : le parquet accepte d’améliorer leurs conditions de travail. Les salles sont situées non loin l’endroit où se déroule le procès, et les robes noires pourront y déposer leurs téléphones et leurs affaires. Ils disposeront en outre d’un accès gratuit à Internet.
D’autre part à l’audience, il y aura deux pupitres. Un pour la défense, l’autre pour la partie civile. Les conditions de sécurité seront également renforcées pour les avocats, et également pour les familles des bérets rouges disparus qui ont effectué massivement le déplacement de Sikasso.
NOUVEAU RENVOI DANS LE PROCES DU CAPITAINE SANOGO
Les avocats de la défense dénoncent « le procès mal préparé »
Après avoir procédé à la vérification de la présence d’Amadou Haya Sanogo et des 17 co-prévenus, le Parquet général a constaté hier l’absence d’une grande partie des témoins de la défense. Seuls quatre d’entre eux sur les 20 cités à l’audience se sont déplacés ce matin.
Constatant cette situation, les avocats de la défense ont estimé que le procès a été mal préparé. Selon l’un d’entre eux, l’absence des témoins est même un “aveu d’inorganisation”. Il a demandé un nouveau renvoi. De son côté la partie civile a indiqué ne pas être opposée à cette demande. Selon ses avocats, “une cour d’assise sans témoins n’a pas de sens”.
Rassemblés par MD
Nous disons et rappelons les parents de Sanogo Général Pépinière Ramasseur de Pouvoir et Ses Soudards souffrent également depuis qu’ils sont dans les liens de la détention ILS DOIVENT VITE ÊTRE VITE LIBÉRÉS DU MOMENT QUE LES BÉRETS ROUGES RESPONSABLES DU CONFLIT ENTRE BÉRETS VERTS ET ROUGES SONT LIBRES VAGUENT LIBREMENT Á LEURS OCCUPATIONS ET SE LA COULENT DOUCE AVEC LEURS FAMILLES
Nous disons et rappelons les bérets rouges ont commencé les premiers et ont tué des bérets verts qui n’étaient point membres du comité de Sanogo dans les rues de Bamako à partir de Djikoroni en passant par la RTM où des bérets verts étaient assis tranquillement
Nous disons et rappelons CES BÉRETS VERTS ATTRAPÉS ET TUÉS Á TRAVERS LES RUES DE BAMAKO ET ASSIS DEVANT DE LA RTM NE SONT ILS PAS AUSSI DES HUMAINS NE SONT ILS PAS DES MALIENS ET POURTANT LES BÉRETS ROUGES RESPONSABLES DE CES CRIMES ODIEUX SONT LIBRES ET SE LA COULENT DOUCE AVEC LEURS ÉPOUSES DANS CE CAS ON TROUVE QUE LA JUSTICE EST CORRECTE
Nous disons et rappelons leurs camarades d’armes ONT DONC AUSSI ATTRAPÉ DES BÉRETS ROUGES ET LES ONT TUÉ LA JUSTICE DOIT AUSSI LES LAISSER LIBRES ET QU’ILS SE LA COULENT DOUCE AVEC LEURS ÉPOUSES
Nous disons et rappelons dans le CAS CONTRAIRE LA JUSTICE DOIT ÉGALEMENT ARRÊTER LES CHEFS DES BÉRETS ROUGES ET LES FAIRE COMPARAITRE DEVANT LA MÊME COURS D’ASSISE ET S’IL Y A CONDAMNATION LES CONDAMNER TOUS OU LES LIBÉRER
Nous disons et rappelons IL NE PEUT PLUS AVOIR UNE JUSTICE Á DEUX VITESSES
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